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"Une transmission par morsure" : un patient meurt de la rage à l'hôpital de Perpignan, une enquête épidémiologique ouverte

Après le décès à Perpignan d'un homme, emporté par la rage en moins d'une semaine, une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de sa contamination et notamment comprendre comment la victime a été infectée.

Un est sanguin de dépistage des anticorps antirabiques qui détecte les anticorps contre le virus de la rage

Crédit : Wladimir Bulgar / Science Photo Li / WBU / Science Photo Library via AFP

Perpignan : un homme infecté par la rage meurt à l'hôpital, une enquête épidémiologique en cours

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Valentin Larquier - édité par Eléonore Aparicio

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Une enquête sanitaire est ouverte à Perpignan après la mort, jeudi 25 septembre, d'un homme infecté par la rage. Ce dernier, âgé d'une trentaine d'année a succombé à la maladie en mois d'une semaine. Comme la rage ne circule plus en France, il est probable que l'homme ait contracté le virus à l'étranger, ce qui justifie l'ouverture d'une enquête pour déterminer les circonstances de l'infection.

Lors de son admission à l'hôpital le 18 septembre, la victime présentait divers symptômes inquiétants. Elle avait notamment développé une hydrophobie, l'empêchant de boire, un signe caractéristique de la rage. Elle a également souffert de convulsions et a fini par succomber à la maladie en l'espace d'une semaine. L'Institut Pasteur a confirmé qu'elle était porteuse du virus.

"Ça prend beaucoup de formes... avec au départ des douleurs au niveau du site de morsure et rapidement des signes neurologiques se développent avec une modification du comportement. Et malheureusement, à partir du moment où les symptômes sont développés, il n'y a plus rien à faire", explique à RTL le professeur Hervé Boury, responsable du Centre national de référence de la rage à l'Institut Pasteur.

Aucune transmission aux soignants

Par mesure de précaution, les soignants ayant été en contact avec la victime ont été vaccinés, bien qu'il n'y a aucun risque de transmission du virus.

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"Il n'y a pas de risque de transmission directe de l'homme à l'homme. Elle se fait donc par morsure, griffure ou léchage sur plaie à partir soit de carnivores domestiques, soit de carnivores sauvages. Et on incite toutes les personnes qui ont été exposées potentiellement dans des pays où la rage circule à aller consulter rapidement un centre antirabique", explique le spécialiste.

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