"En France, nous sommes au début de l'épidémie", affirme le professeur Pierre Carli, chef de service du Samu de Paris. Mais face à l'épidémie, "les
professionnels de santé ne sont pas inquiets, l'épidémie, ça fait partie de
notre métier." La clé de la préparation repose selon Pierre Carli dans "l'anticipation". Une méthode consistant à "isoler ceux qui répandaient le virus" et qui a eu "un certain succès parce
que ce virus ne s'est pas répandu comme une traînée de poudre."
Interrogé sur le fait que la situation en France pourrait
être dans trois semaines comme celle de l'Italie actuellement, Pierre Carlin
juge que cela est "possible" mais que le système hospitalier français se prépare le mieux possible à "avoir une meilleure réactivité,
une possibilité d'adaptation plus rapide".
Au sujet de l'engorgement des hôpitaux, le professeur juge
qu"'effectivement, il y a déjà beaucoup de patients en réanimation parce
que c'est l'hiver". Mais un plan est actuellement "développé"
pour "libérer des lits", explique-t-il.
Afin de gérer au mieux la crise, le professeur a tenu à évoquer les appels au Samu "dans les fameuses zones rouges". "Dans ces zones où on sait qu'il y
a beaucoup de patients, l'utilisation du
15 doit être un peu plus raisonnée." Une demande motivée par le nombre d'appels reçus actuellement par le Samu : "En ce
moment au Samu de Paris, nous dépassons les 6.000 appels par jour. C'est beaucoup plus que d'habitude
puisque généralement, nous sommes entre 2.500 et 3.000 appels en période
hivernale".
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