"Le touriste est au rendez-vous, pas le pouvoir d'achat" : Thierry Marx décrit sur RTL les chiffres alarmants de la restauration

Thierry Marx, patron de l’UMIH, dénonce sur RTL la situation critique du milieu de la restauration cet été. Selon lui, la baisse du pouvoir d'achat des Français touche principalement les hôtels et restaurants en cette période de vacances.

Thierry Marx dans le Journal Inattendu, samedi 3 mai.

Crédit : RTL

AIRBAGS - Éric Terefenko, président de Speedy, est l'invité de RTL Matin

00:05:29

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En ce week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens, Thierry Marx, patron de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), était invité au micro de RTL ce samedi 2 août pour faire le point sur le premier mois des vacances estivales.

Selon l’Observatoire économique du tourisme, la tendance est à la baisse : -2% de réservations par rapport à 2024. "On bénéficie encore de l’attractivité à l’international avec les Jeux olympiques, précise-t-il. Le touriste est un peu en baisse, mais il est encore au rendez-vous. Le problème, ce qui n’est pas au rendez-vous, c’est le pouvoir d’achat. On voit -30% de fréquentation dans les restaurants, beaucoup de nos confrères sont en difficulté."

Cet été, comme les précédents, les hôtels souffrent de plus en plus de la concurrence des logements meublés. "Eux n’ont pas de normes alors qu’on demande aux hôteliers des normes qui leur coûtent très cher. C’est devenu une concurrence assez déloyale", estime-t-il. Thierry Marx aimerait que l’on instaure davantage de contrôle et de limiter les nuitées.

Les restaurants en difficulté

"C’est une dérégulation du marché, ce n’est plus possible", fustige le chef étoilé, tout en reconnaissant que, c’est, dans le même temps, "devenu trop cher de se mettre à table". Pour expliquer la hausse des prix des restaurants, il évoque des "charges beaucoup trop lourdes" et l’augmentation des salaires.

"On ferme 25 restaurants par jour aujourd’hui. On remplace des établissements qui faisaient, dans la plupart des cas, du fait maison, par des gens qui ont industrialisé notre profession", fustige Thierry Marx. Pour défendre la restauration française, il prône le fait maison et demande des lois plus claires et un meilleur encadrement à ce sujet.

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