La droite maintient son congrès au 4 décembre. Il n'y a pas d'accélération malgré "la menace Zemmour". Pour le président de LR, Christian Jacob : "Il ne faut pas se laisser aveugler par les phares comme un lapin de trois semaines". Le patron des députés, Damien Abad a quand même mis en garde : "Il ne faut pas le sous-estimer, il y a un risque d'aspiration de notre électorat".
Quant à Valérie Pécresse, elle n'a pas déposé ses 250 parrainages d'élus pour le congrès comme prévu. Le calendrier est tellement maintenu que son directeur de campagne a eu droit à : "Avant l'heure, c'est pas l'heure". Il est venu avec son carton sous le bras, on l'a prié de remballer. La date officielle pour les déposer c'est le 13 octobre, on ne rigole pas avec les procédures.
Mystère et boule de gomme pour Xavier Bertrand. Un de ses fidèles confie : "Il faut quand même regarder l'hypothèse d'aller au congrès". Le problème, c'est que le piège est en train de se refermer : si Xavier Bertrand n'y va pas, il tire un trait sur les quelque 8 millions d'euros du parti pour sa campagne. S'il y va, face aux autres, et pas tout seul comme il en rêve, il court le risque de perdre.
Selon nos informations, Christian Jacob veut réunir tous les candidats pour faire le point. Il ne reste plus que la date à trouver. Ils pourront aussi en profiter pour réfléchir à la question qui tue posée hier par Michèle Alliot-Marie : "Et sinon comment on fait pour créer l'enthousiasme ?". Tout le monde a ri. La question est pourtant très sérieuse.
L'ancien Premier ministre est passé le 6 octobre dernier au siège macroniste, l'info est signée Vincent Derosier du Service politique de RTL. Une petite visite pour arrondir les angles avant le lancement de son parti samedi 8 octobre. Au Havre, il dira pourquoi il soutient le chef de l'État, car toute remise en cause de son soutien l'agace. Il parlera des thèmes qui lui sont chers, parions qu'il dira un mot des finances publiques.
Édouard Philippe, très loyal et très libre donc. il a profité de sa visite pour faire un point construction de la maison commune. François Bayrou n'a pas très envie de le voir emménager dans la coloc, donc Édouard Philippe prévient : il ne veut pas d'un cabanon où il aurait à peine le chauffage.
Enfin Marine Le Pen, la candidate du RN, affaiblie par la progression d'Éric Zemmour, assure qu'il n'y a aucun problème. "Je suis désolée de ne pas participer à mon 18e enterrement de moi-même, parce qu'on m'enterre tous les six mois, donc j'ai un peu l'habitude. Je me suis posé la question de savoir si au bout de 10 enterrements il y en a un qui est gratuit", explique-t-elle au micro de RTL. Après 4 ans de sondages qui la donnaient qualifiée d'office pour le second tour, ce scénario n'est pourtant plus si sûr.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte