En peu de temps, il est devenu une préoccupation majeure. Les autorités affirment que le variant Omicron de la Covid-19 devrait être "majoritaire" en France "entre Noël et Nouvel An". Le porte-parole du gouvernement prévient d'ailleurs que cette mutation se répand "à vive allure", en ajoutant que les 100.000 contaminations quotidiennes seront dépassées d'ici la fin du mois. De quoi inquiéter l'exécutif à l'aube de l'élection présidentielle.
Le premier tour n'a lieu que le 10 avril mais le gouvernement prépare déjà le terrain. Pour preuve, Gérald Darmanin va rencontrer le président du Conseil constitutionnel en janvier. Cette rencontre est une initiative du ministre de l'Intérieur, car c'est lui qui organise les élections. Alors, pas question de reporter le scrutin, ce matin en Conseil des ministres, Emmanuel Macron l'a redit "les échéances démocratiques seront maintenues".
"Ceux qui pensent le contraire sont dans le fantasme", nous dit même un conseiller de l'exécutif. Mais il s'agit bien de réfléchir aux modalités pour faire campagne. Par exemple, la question des meeting est très sensible. Pour le moment aucune restriction, ni sur les jauges maximales, ni sur le passe sanitaire.
C'est ce qui a permis à Éric Zemmour d'organiser son grand meeting avec plus de 10.000 personnes sans restriction. Mais qu'en sera-t-il pour la suite ? Dans l'entourage de Marine Le Pen on s'attend à ce que des mesures plus fortes soient annoncées avant son grand meeting.
En allant voir Laurent Fabius au Conseil constitutionnel, Gérald Darmanin pourrait aussi soulever la question de l'organisation du scrutin, le jour J. Pourquoi ne pas instaurer un vote à distance ? Augmenter le nombre de procurations ? Rien n'est vraiment exclu mais rien n'est privilégié non plus. Quoi qu'il en soit, chacun est d'accord sur un point : cette élection présidentielle ne ressemblera vraiment à aucune autre.
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