Ce samedi soir, le Premier ministre va participer à une réunion interministérielle de crise qu'il a convoquée avec le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau sur la situation à Mayotte, où au moins deux personnes ont trouvé la mort.
Samedi a été une journée de consultations marquée par de nombreuses rencontres : le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, le gouverneur de la Banque de france François Villeroy de Galhau, les présidents des deux chambres parlementaires (Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher).
Au-delà de ces consultations, François Bayrou a prévu de dialoguer avec tous les partis politiques. Le nouveau Premier ministre va appeler l'ensemble des chefs de groupes représentés à l'Assemblée nationale, selon son entourage. À savoir tous les chefs de file du Rassemblement national à La France insoumise en passant par le bloc central. Et dès le début de la semaine prochaine, certains de ces groupes seront reçus à Matignon (sans savoir qui pour l'instant).
François Bayrou sait qu'il ne dispose que d'une majorité très limitée (environ 165 députés pour le bloc central) et doit donc s'élargir pour s'éviter la censure. Mais de quel côté ? A-t-il donné des gages à sa gauche ? Officiellement non. Aucun contact n'a été pris pour l'instant, mais un coup est à jouer avec les socialistes s'il ne veut plus dépendre du RN.
Les socialistes sont prêts à ne pas le censurer, seulement à quelques conditions. Exemple : que François Bayrou s'engage à ne plus utiliser le 49.3. À ce sujet, on sait que le locataire de Matignon s'est montré ouvert à y renoncer. Il s'agit donc d'un premier pas vers les socialistes, mais ces derniers ont aussi demandé à ce que le Premier ministre puisse ouvrir des concertations sur certains sujets comme la réforme des retraites. Osera-t-il toucher à la réforme emblématique du président Macron ? C'est possible. Il a toujours dit que cette réforme était améliorable.
Mais il ne doit pas perdre le soutien des Républicains. Dès sa nomination, la droite a prévenu : participer au gouvernement Bayrou est un choix ni facile ni évident contrairement avec Michel Barnier en septembre dernier. "Nous ne nous renierons pas", a clamé ce samedi matin le patron du parti François-Xavier Bellamy.
François Bayrou, lui, compte, sur le soutien des LR et aimerait garder au gouvernement par exemple l'une de leur figure Bruno Retailleau. Il l'a reçu peu de temps après sa passation de pouvoir vendredi soir à Matignon. Bruno Retailleau a demandé des garanties sur l'immigration. Sur ce sujet, on imagine mal les socialistes et les écologistes tolérer une loi immigration portée par le locataire démissionnaire de la place Beauvau.
Le numéro d'équilibriste de François Bayrou s'annonce ardu.
Mayotte - Le cyclone tropical Chido s'est abattu ce samedi 14 décembre sur l'archipel français de l'océan Indien, dévasté par des vents d'au moins 220 km/h. Deux personnes sont mortes sur le secteur de Petite-Terre, la pette île à l'est de Mamoudzou.
Syrie - Après la chute du régime de Bachar al-Assad, le quartier de la Ghouta, dans la banlieue de Damas, se reforme peu à peu après avoir été condamné pendant plusieurs années.
Miss France - Elles sont trente à se disputer ce samedi soir le titre de Miss France. Sujet à critiques, ce concours tente de se moderniser avec, pour la première fois, une trentenaire, alors que les Pays-Bas ont décider de saborder leur concours de beauté, jugé d'un autre temps.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte