Miss France 2025 : comment cette 95e édition franchit un pas vers la modernisation

Elles sont trente à se disputer ce samedi soir le titre de Miss France. Sujet à critiques, ce concours tente de se moderniser avec, pour la première fois, une trentenaire, alors que les Pays-Bas ont décidé de saborder leur concours de beauté, jugé d'un autre temps.

La 95e édition du concours Miss France a lieu samedi 14 décembre 2024

Crédit : ARNAUD FINISTRE / AFP

MISS FRANCE - Jugé "misogyne et ringard" par des associations féministes, comment ce concours tente de se moderniser

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La nouvelle reine de beauté 2025 sera sacrée ce samedi soir en direct sur TF1, depuis le Futuroscope de Poitiers (Vienne), parmi trente candidates avec, pour la première fois dans l'histoire du concours, une trentenaire.

Toujours dans le collimateur d'associations féministes dénonçant une tradition "misogyne et ringarde", l'élection Miss France poursuit sa mue avec, pour la 95e édition, la levée sur le principe de toute limite d'âge. Hôtesse de l'air à la ville, Angélique Angarni-Filopon, 34 ans, Miss Martinique 2024, est ainsi "la doyenne" des prétendantes (auparavant, Miss France ne devait pas dépasser les 24 ans). Cette année, la candidature d'une femme de 52 ans n'a toutefois pas dépassé le niveau régional.

Depuis 2022, le concours s'est également ouvert aux femmes mariées ou en couple, y compris aux mères de famille. La refonte du règlement autorise aussi les candidatures de femmes transgenres "avec changement d'état civil". Selon les organisateurs, un seul cas déclaré s'est présenté lors de l'élection Miss Paris en 2022.

"Incarner une femme forte et moderne"

Au micro de RTL, Miss Normandie et Miss Pays de Loire défendent un concours qui s'est modernisé. "Ce n'est pas un rêve de petite fille, bien que j'ai toujours aimé regarder le concours Miss France à la télévision. C'est devenu un rêve de femme, j'adore la scène et les valeurs du concours me correspondent", témoigne Lucile Lecellier.

"C'est quelque chose que j'ai toujours eu dans la tête. Mais je n'ai jamais eu la confiance de le faire", affirme de son côté Mélissa Atta Bessiom. Pour elle, ce concours permet "de pouvoir vraiment incarner une femme forte et moderne".

Aux Pays-Bas, l'élection de la miss nationale sera désormais remplacée par la mise en avant de femmes qui ont réussi "pour célébrer la vraie vie, sans la pression de se conformer à une image parfaite, pas de robes ni de couronnes mais des rêves qui prennent vie", a annoncé jeudi Monica van Ee, l'ex-directrice de Miss Pays-Bas.

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