Nouveau Premier ministre : François Bayrou reçoit Bruno Retailleau à Matignon
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Nouveau Premier ministre : François Bayrou reçoit Bruno Retailleau à Matignon
Chargé de constituer un nouveau gouvernement par Emmanuel Macron ce vendredi 13 décembre, François Bayrou a été accueilli par son prédécesseur Michel Barnier à Matignon en fin d'après-midi pour la passation de pouvoir. Le nouveau Premier ministre a reconnu "la gravité de la situation" et promis de "rendre des chances" au Français.
Michel Barnier et François Bayrou à Matignon le 13 décembre 2024
Crédit : AFP
POLITIQUE - François Bayrou est-il l'homme de la situation ?
Le président de la République a nommé l’un de ses proches au poste stratégique de Premier ministre. La passation de pouvoir avec Michel Barnier s'est tenue à 17 heures.
Invitée de RTL Dieynaba Diop députée PS a déclaré : "Pas de ministres socialistes dans le gouvernement Bayrou".
Le député RN Laurent Jacobelli a, lui, repris la formule de Jordan Bardella, au micro de RTL : "Il n'y aura pas de censure a priori".
Manuel Bompard, député LFI, a quant à lui, déjà annoncé que son groupe déposera une motio de censure
À travers ce choix, le président de la République souhaite reprendre la main sur la situation politique.
C'est officiel, François succède à Michel Barnier au terme d'une passation de pouvoir entre les deux hommes qui se connaissent bien.
Le choix de François Bayrou ne coulait pas de source. Nous avons vécu une matinée pleine de rebondissements. Quand François Bayrou est sorti de son rendez-vous avec Emmanuel Macron dans la matinée, le chef de l'État a prévenu qu'il n'allait pas le nommer.
"J'ai deux obsessions. La première est le mur de verre qui s'est construit entre les citoyens et les pouvoirs. C'est un ennemi à combattre. Les éléments de langage, si je peux, j'essaierai de débarrasser notre vie publique et nos débats des paroles artificielles", a déclaré le nouveau Premier ministre.
"La deuxième est l'idée qu'on ne pouvait pas se trouver devant un destin dont n'était plus maître. C'est pourquoi je pense à l'école. L'idée que, parce qu'on est né dans un quartier ou un village, parce qu'on porte un nom, parce qu'on pratique une religion, l'idée qu'en réalité les portes ne sont pas ouvertes. L'idée que c'est ceux qui ont les codes qui savent comment se diriger. Ceux-là connaissent la carte et ont la boussole pour se diriger. Si vous n'avez pas ces connaissances, ces réseaux, vous vous trouvez dans une situation qui est moins ouverte. C'est insupportable, je viens de là. Notre devoir de citoyen est que nous soyons obsédés pour rendre des chances à ceux qui n'en ont pas".
ne rien cacher, ne rien négliger, ne rien laisser de côté.
Après la prise de parole de Michel Barnier, François Bayrou prend la relève. "Notre premier engagement ensemble, c'était dans un mouvement appelé les Rénovateurs", se souvient le nouveau Premier ministre qui lui exprime "un sentiment de gratitude citoyen pour le risque que vous avez pris en prenant cette fonction".
"Nul plus que moi ne connait la difficulté de la situation. J'ai pris des risques inconsidérés dans ma vie politique pour peser dans les élections les importantes la question de la dette et des déficits. J'ai même conduit des campagnes présidentielles sur ce thème. Cette question-là est une question qui pose un problème moral, pas seulement financier. Se débarrasser de ces charges sur ces enfants, dans les pays comme les nôtres, c'est très mal vu, à juste titre".
"Ma ligne de conduite sera : ne rien cacher, ne rien négliger, ne rien laisser de côté. Nous avons le devoir, dans un moment aussi grave pour le pays, d'affronter les yeux ouvertes, sans timidité la situation qui est héritée de décennies entières. Les dernières années, l'accumulation de crises a été telle que les explications sont parfaitement compréhensibles.
la prudence de marine le pen
"Les grandes déclarations n'entraînent pas toujours des actes", a déclaré Marine Le Pen au micro de RTL. "Je ne défends pas mes intérêts personnels, mais je défends les intérêts des 11 millions de personnes qui ont voté pour le RN", a-t-elle ajouté.
Va-t-elle s'inscrire dans le pacte de non-censure ?"Je n'ai pas pris d'engagement. Je considère que la censure est un levier constitutionnel qui protège le peuple français (...) Je ne brandis pas la menace de censure matin, midi et soir (...) Monsieur Bayrou a été nommé pour trouver u budget qui puisse être admissible par les trois grandes forces présentes à l'Assemblée nationale", déclare-t-elle.
Je ne brandis pas la menace d'une censure
Marine Le Pen
michel barnier applaudi dans la cour de matignon
La cérémonie de passation de pouvoir débute. Michel Barnier et François Bayrou se sont salués et s'entretiennent désormais à l'abri des caméras et des micros.
RTL en édition spéciale dès 18 heures
François Bayrou nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. Suivez notre édition spéciale de 18H à 20H sur #RTL 📻 pic.twitter.com/VWPUCYTSpF
Flash info : françois bayrou s'exprime pour la première fois : "la réconciliation est nécessaire",
"Tout le monde mesure la difficulté de la tâche et tout le monde se dit qu'il y a un chemin à trouver (...) La réconciliation est nécessaire", a déclaré François Bayrou
"une obligation de résultat", selon le sénateur Hervé maseille
"faire tomber bayrou, ce sera donc faire tomber macron"
Sur X, le député insoumis Manuel Bompard a qualifié la nomination du président du MoDem de "nouveau bras d'honneur" fait à la "démocratie". Il annonce que la France insoumise déposera une motion de censure.
Après 8 jours de vaudeville, Bayrou est nommé Premier ministre.
C’est un nouveau bras d’honneur à la démocratie. Après avoir perdu toutes les dernières élections, Macron installe son premier et dernier soutien à Matignon.
Faire tomber Bayrou, ce sera donc faire tomber Macron.…
Contrairement à Jordan Bardella qui a rappelé que le RN était prêt "à ne pas censurer a priori une personnalité ou un profil qui serait issu de la droite et du centre", Marine Le Pen voit dans la nomination de François Bayrou à Matignon "un prolongement du macronisme". Prolongement qui "ne pourrait mener qu'à l'impasse", a-t-elle mise en garde.
Après de longues tergiversations, le président de la République a décidé de nommer François Bayrou à Matignon. Soucieux de l’impérieuse nécessité de protéger les Français, nous lui demandons d’entreprendre ce que son prédécesseur n’a pas voulu faire : entendre et écouter les…
Flash info : La passation de pouvoir aura lieu à 17h
"les qualités pour défendre l’intérêt général"
Le patron des députés macronistes, Gabriel Attal, a réagi à la nomination de François Bayrou à Matignon. "Dans le moment si difficile que traverse notre pays, je sais qu’il a les qualités pour défendre l’intérêt général et construire l’indispensable stabilité que les Français attendent", a-t-il écrit sur X
Le président de la République a nommé François Bayrou Premier ministre.
Dans le moment si difficile que traverse notre pays, je sais qu’il a les qualités pour défendre l’intérêt général et construire l’indispensable stabilité que les Français attendent.
L'entourage d'Emmanuel Macro a indiqué à RTL que "le nom de François Bayrou s’est imposé ces derniers jours comme le plus consensuel".
"Au fur et à mesure des consultations, le maire de Pau est apparu comme la personnalité la plus à même d’assurer l’unité et de former le gouvernement d’intérêt général appelé de ses vœux par le président de la République dans sa dernière allocution. Il aura pour mission de dialoguer avec l’ensemble des partis politiques réunis mardi 10 décembre à l’Élysée afin de trouver les conditions de la stabilité et de l’action".
"pas de censure a priori" pour le RN
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a réagi au miro de RTL à la nomination de François Bayrou à Matignon. "Il a entre ses mains à partir de maintenant la stabilité de nos institutions et de la vie démocratique (...) La proportionnelle est l'une des clés pour nous permettre de sortir du triparti"
"Il n'y aura pas de censure a priori", a-t-il assuré. "Notre censure a priori aurait été engagée à l'encontre d'une personnalité issue de la gauche et issue de l'extrême gauche. Nous avions indiqué que nous étions prêts à ne pas censurer a priori une personnalité ou un profil qui serait issu de la droite et du centre", a-t-il ajouté.
Flash info : "pas de ministres socialistes dans le gouvernement bayrou"
Quelle ligne pour les députés socialistes ?
Invitée de RTL Dieynaba Diop députée PS a déclaré : "Le président de la République n'a toujours pas entendu les demandes qui lui sont faites (...) Il prend un macroniste de la première heure donc on est dans la continuité. Nous prenons acte, nous allons nous réunir d'ici peu. Nous verrons ce que propose François Bayrou. Mais si nous sommes sur la même ligne que Michel Barnier et bien les mêmes causes produiront les mêmes effets".
Ce qui signifie : "Pas de ministres socialistes dans le gouvernement Bayrou, a-t-elle ajouté. Toute personne qui accepterait de prendre des responsabilités dans ce gouvernement s'exclura du Parti socialiste"
Un pacte de non censure est-il encore possible ? "Nous verrons ce qu'il propose (...) Je ne peux pas dire a priori puisque nous avons dit que nous prendrions nos responsabilités et que nous essaierons de débloquer la situation. Ce qui est manifeste, c'est que le président de la République, aujourd'hui, ne souhaite pas un déblocage de la situation", explique Dieynaba Diop.
Flash info : emmanuel macron nomme françois bayrou à matignon
Le premier ministre démissionnaire est officiellement relevé de ses fonctions. L’Élysée a annoncé la nomination de par Emmanuel Macron au poste de premier ministre.
Et maintenant ? Le chef du gouvernement doit s’atteler à former… un gouvernement. Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron avait indiqué la nécessité d’avoir un "gouvernement resserré"
Quelles sont les relations entre Emmanuel Macron et françois Bayrou ?
Depuis la campagne présidentielle de 2017, François Bayrou s'est engagé aux côtés d'Emmanuel Macron. Mais cela n'a pas empêché le président du MoDem de garder son indépendance vis-à-vis de la politique du président de la République.
La piste Bayrou à matignon est-elle toujours envisagée ?
Emmanuel Macron et François Bayrou se sont rencontrés à l'Élysée. Est-ce pour confirmer sa nomination ? Ou pour l'informer que le choix du premier ministre ne s'est pas porté sur le lui ?
Réponse de Thomas Despré, journaliste au service politique de RTL.
L'entourage d'Emmanuel Macron confirme auprès de RTL que la nomination du nouveau premier ministre aura bien lieu ce matin. Plus les minutes passent, plus le doute s'installe quant à la temporalité de l'annonce. En attendant à Matignon, la cour est déjà prête pour la passation de pouvoir. Mais avec qui ?
Suivez l'évolution de la situation dans l'édition spéciale de "RTL Midi", présentée par Céline Landreau et Vincent Parizot.
À 12h50, le député Rassemblement national Sébastien Chenu sera invité à l'antenne de RTL pour commenter la nomination ou (l'attente) du premier ministre par Emmanuel Macron.
Sebastien Chenu, invité de RTL le 28 octobre 2024 (image d'illustration)
Crédit Image : RTL
Après 1h45 d'entretien, bayrou quitte l'élysée
Le président du MoDem François Bayrou a quitté l'Élysée après 1h45 d'entretien avec Emmanuel Macron. Arrivé à 8h30 par le perron du palais présidentiel, le patron du MoDem est ressorti par une porte dérobée et s'est engouffré dans sa voiture.
l'avis de ségolène royal
Invitée de RTL ce vendredi 13 décembre, Ségolène Royal rappelle la situation politique lors de la présidentielle de 2007. Arrivé troisième du premier tour, François Bayrou souhaitait débattre avec la candidate socialiste. "Je lui fais cadeau du débat", raconte-t-elle. "On se met devant les Français et on regarde sur quelles bases et quelle logique on fait un ralliement", ajoute-t-elle.
Un rendez-vous a alors été fixé entre les deux personnalités politiques. Ségolène Royal s'était alors déplacé à son domicile, mais ce dernier n'a jamais ouvert la porte.
"Il n'a pas voulu être en soutien d'une femme candidate", estime Ségolène Royal. "Il me fait bien sentir que lui, c'est un homme"
#FrancoisBayrou : "En 2007, il n'est pas venu car il n'a pas voulu être en soutien d'une femme candidate"
Selon nos informations, la passation de pouvoir entre Michel Barnier et son successeur aura lieu en fin de matinée. Elle aura lieu dans la foulée de la nomination du nouveau locataire de Matignon. Les ministres ont été conviés.
L'ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, confirme avoir été contacté pour Matignon, mais annonce avoir décliné l'offre. "Dans deux ans et demi, j'aurais 80 ans", justifie-t-il dans les colonnes de "La Penthivière".
"le président a décidé de nous punir collectivement"
68 millions de Français transformés en sœur Anne qui ne voient rien venir. 68 millions de Français projetés dans un jour sans fin condamnés à revivre la même journée où on leur jette en pâture une liste longue comme le bras de noms de Premiers ministres. Mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? Regardez l'édito d'Isabelle Saporta.
"S'il nomme une figure de son camp, il prendra le risque d'aggraver la situation politique
François Bayrou semble tenir la corde. "Si le président de la République nomme une figure de son camp, il prendra le risque d'aggraver la situation politique, réagit Boris Vallaud. À lui de montrer qu'il faut changer de cap et répondre aux urgences sur le pouvoir d'achat, les conditions de départ à la retraite, le climat. Si vous prétendez que Bayrou n'est pas un macroniste historique, vous avez une lecture de l'histoire surprenante".
boris vallaud plaide pour un premier ministre de gauche sur rtl
Boris Vallaud, député des Landes et chef de file des députés PS à l'Assemblée explique sur RTL avoir demandé "un Premier ministre de gauche" qui puisse porter un compromis. "Ce qui me préoccupe c'est de sortir de l'impasse."
Selon les informations du service politique de RTL, François Bayrou toujours fait toujours office de favori pour Matignon, même si sa côte baisse sérieusement. Le nom de Roland Lescure se trouve par ailleurs en embuscade, il a été reçu mercredi à l’Élysée à l’occasion d’une remise de décoration sans tête-à-tête avec le chef de l'État.
Les hypothèses Bernard Cazeneuve et Sébastien Lecornu sont encore dans la course, tout comme une hypothèse floue, mais récurrente... La surprise du chef.
Après avoir d'abord envisagé d'annoncer son choix dès le lendemain du 4 décembre, jour de la censure historique du gouvernement Barnier, le chef de l'État avait promis un Premier ministre "dans les 48 heures". Finalement, le choix se révèle encore plus difficile que prévu.
"Ils sont dans la nasse", il y a un "tir de barrage à chaque nom", déplore un proche d'Emmanuel Macron auprès de l'AFP. "Personne n'est accordé autour du président", ajoutait-il, espérant que ce dernier surprenne tout le monde avec un profil inattendu.
Bienvenue dans ce live consacré au nouveau locataire de Matignon. Contrairement à ce qu'avait annoncé l'Élysée, le nom du premier ministre n'a pas été annoncé dans le délai imparti. C'est donc reparti pour quelques heures de spéculations. Même si, cette fois, son identité devrait être connue dans la matinée.
Bruno Retailleau est à Matignon
L'actuel ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, est arrivé vers 21h à Matignon pour s'entretenir avec François Bayrou. Ils doivent évoquer le sujet de la sécurité à l'occasion de la venue du pape en Corse et la situation à Mayotte, qui se prépare à un violent cyclone.
"le PS est dans l'opposition au gouvernement", selon Pierre jouvet
Le Parti socialiste a prévenu qu'il n'autoriserait aucun de ses membres de rentrer dans un gouvernement qui ne serait pas de gauche, comme celui de François Bayrou. "Il est évidemment exclu que nous participions à un gouvernement Bayrou", insiste Pierre Jouvet, secrétaire général du PS et eurodéputé.
"Il est exclu que nous participions à une coalition. J'aime la politique par clarté et dans la politique de clarté, il y a une opposition à une majorité. Et ce soir, je peux vous dire très clairement que le Parti Socialiste est dans l'opposition et restera dans l'opposition au service des Français".
Le président du MoDem a essuyé trois échecs présidentiels, mais cela ne l'a pas empêché de se rendre indispensable pour Emmanuel Macron. Au point de remporter un bras de fer avec ce dernier pour s'installer à Matignon.
Le portrait complet du nouveau Premier ministre ⤵️
Bayrou "va essayer de ressusciter la promesse de 2017", estime richard ramos
François Bayrou a été nommé pour succéder à Michel Barnier à Matignon ce vendredi. "Il y avait beaucoup de gens qui disaient depuis très longtemps qu'il était mort politiquement. Il reste un homme politique qui est là depuis très longtemps, mais qui a toujours joué un rôle important", estime Richard Ramos député du Loiret et secrétaire général adjoint du Modem, invité sur RTL.
"Je pense qu'il va essayer de ressusciter la promesse de 2017. C'est-à-dire qu'il va essayer de faire en sorte que des gens qui ne pensent pas la même chose puissent travailler ensemble", assure-t-il.
C'est officiel, François succède à Michel Barnier au terme d'une passation de pouvoir entre les deux hommes qui se connaissent bien.
Le choix de François Bayrou ne coulait pas de source. Nous avons vécu une matinée pleine de rebondissements. Quand François Bayrou est sorti de son rendez-vous avec Emmanuel Macron dans la matinée, le chef de l'État a prévenu qu'il n'allait pas le nommer.
"J'ai deux obsessions. La première est le mur de verre qui s'est construit entre les citoyens et les pouvoirs. C'est un ennemi à combattre. Les éléments de langage, si je peux, j'essaierai de débarrasser notre vie publique et nos débats des paroles artificielles", a déclaré le nouveau Premier ministre.
"La deuxième est l'idée qu'on ne pouvait pas se trouver devant un destin dont n'était plus maître. C'est pourquoi je pense à l'école. L'idée que, parce qu'on est né dans un quartier ou un village, parce qu'on porte un nom, parce qu'on pratique une religion, l'idée qu'en réalité les portes ne sont pas ouvertes. L'idée que c'est ceux qui ont les codes qui savent comment se diriger. Ceux-là connaissent la carte et ont la boussole pour se diriger. Si vous n'avez pas ces connaissances, ces réseaux, vous vous trouvez dans une situation qui est moins ouverte. C'est insupportable, je viens de là. Notre devoir de citoyen est que nous soyons obsédés pour rendre des chances à ceux qui n'en ont pas".
ne rien cacher, ne rien négliger, ne rien laisser de côté.
Après la prise de parole de Michel Barnier, François Bayrou prend la relève. "Notre premier engagement ensemble, c'était dans un mouvement appelé les Rénovateurs", se souvient le nouveau Premier ministre qui lui exprime "un sentiment de gratitude citoyen pour le risque que vous avez pris en prenant cette fonction".
"Nul plus que moi ne connait la difficulté de la situation. J'ai pris des risques inconsidérés dans ma vie politique pour peser dans les élections les importantes la question de la dette et des déficits. J'ai même conduit des campagnes présidentielles sur ce thème. Cette question-là est une question qui pose un problème moral, pas seulement financier. Se débarrasser de ces charges sur ces enfants, dans les pays comme les nôtres, c'est très mal vu, à juste titre".
"Ma ligne de conduite sera : ne rien cacher, ne rien négliger, ne rien laisser de côté. Nous avons le devoir, dans un moment aussi grave pour le pays, d'affronter les yeux ouvertes, sans timidité la situation qui est héritée de décennies entières. Les dernières années, l'accumulation de crises a été telle que les explications sont parfaitement compréhensibles.
les adieux de Michel barnier qui souhaite la bienvenue à françois bayrou
"Notre pays est dans une situation inédite et grave", débute Michel Barnier après s'être entretenu avec son successeur. "Ce temps très bref, nous avons essayé de l'utiliser au mieux", assure-t-il, avant de rappeler les "chantiers" sur lesquels son gouvernement a travaillé.
"Nous avons proposé un budget difficile pour réduire notre déficit. Ce déficit n'a pas disparu, comme par enchantement d'une motion de censure. On aurait d'ignorer ce déficit et cette dette. Une telle dette, ce sont des impôts pour nos enfants", défend le Premier ministre sortant. "Notre pays a besoin d'apaisement", ajoute-t-il.
Il remercie une dernière fois Emmanuel Macron, les présidents de l'Assemblée et du Sénat ainsi que les membres de son gouvernement, mais aussi à ses proches. "Je reste un citoyen engagé pour la République, pour l'unité de l'Europe. Je reste et je resterai au service des Français et du côté des Français".
la prudence de marine le pen
"Les grandes déclarations n'entraînent pas toujours des actes", a déclaré Marine Le Pen au micro de RTL. "Je ne défends pas mes intérêts personnels, mais je défends les intérêts des 11 millions de personnes qui ont voté pour le RN", a-t-elle ajouté.
Va-t-elle s'inscrire dans le pacte de non-censure ?"Je n'ai pas pris d'engagement. Je considère que la censure est un levier constitutionnel qui protège le peuple français (...) Je ne brandis pas la menace de censure matin, midi et soir (...) Monsieur Bayrou a été nommé pour trouver u budget qui puisse être admissible par les trois grandes forces présentes à l'Assemblée nationale", déclare-t-elle.
Je ne brandis pas la menace d'une censure
Marine Le Pen
michel barnier applaudi dans la cour de matignon
La cérémonie de passation de pouvoir débute. Michel Barnier et François Bayrou se sont salués et s'entretiennent désormais à l'abri des caméras et des micros.
RTL en édition spéciale dès 18 heures
François Bayrou nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. Suivez notre édition spéciale de 18H à 20H sur #RTL 📻 pic.twitter.com/VWPUCYTSpF
"Nous aurions aimé continuer, mais les circonstances politiques en ont décidé autrement", a déclaré l'ex-premier ministre, selon BFMTV, aux membres de son gouvernement.
Michel Barnier ne sera resté que trois mois en poste à Matignon, le record de brièveté sous la Ve République.
⬇ Découvrez notre infographie sur la longévité des Premiers ministres
Après la nomination du nouveau Premier ministre, le Parti socialiste dénonce "une poursuite à l'identique d'une politique et d'une méthode déjà censurée", dans un courrier adressée à François Bayrou, cet après-midi.
Le parti d'Olivier Faure demande à François Bayrou de renoncer "à l'usage de l'article 49.3 de notre Constitution" en signe de réconciliation et en échange d'une non-censure des députés socialistes.
🔴 En choisissant à nouveau un Premier ministre issu de son propre camp, le Président de la République prend la responsabilité d’aggraver la crise politique et démocratique dans laquelle il a placé le pays depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. En vous nommant, il fait… pic.twitter.com/6NGDeUoT86
Barnier adresse ses "voeux personnels et amicaux" à Bayrou
Le Premier ministre démissionnaire, Michel Barnier s'est exprimé sur le réseau social X suite à l'annonce de la nomination de François Bayrou. "Félicitations à François Bayrou dont je connais les qualités et l’engagement au service des Français", a-t-il écrit.
"Dans cette période grave pour la France et pour l'Europe, tous mes vœux personnels et amicaux pour son action à la tête du gouvernement", a poursuivi l'ex-Premier ministre.
Félicitations à François Bayrou dont je connais les qualités et l’engagement au service des Français.
Dans cette période grave pour la France et pour l’Europe, tous mes vœux personnels et amicaux pour son action à la tête du gouvernement.
Flash info : françois bayrou s'exprime pour la première fois : "la réconciliation est nécessaire",
"Tout le monde mesure la difficulté de la tâche et tout le monde se dit qu'il y a un chemin à trouver (...) La réconciliation est nécessaire", a déclaré François Bayrou
"une obligation de résultat", selon le sénateur Hervé maseille
"faire tomber bayrou, ce sera donc faire tomber macron"
Sur X, le député insoumis Manuel Bompard a qualifié la nomination du président du MoDem de "nouveau bras d'honneur" fait à la "démocratie". Il annonce que la France insoumise déposera une motion de censure.
Après 8 jours de vaudeville, Bayrou est nommé Premier ministre.
C’est un nouveau bras d’honneur à la démocratie. Après avoir perdu toutes les dernières élections, Macron installe son premier et dernier soutien à Matignon.
Faire tomber Bayrou, ce sera donc faire tomber Macron.…
Contrairement à Jordan Bardella qui a rappelé que le RN était prêt "à ne pas censurer a priori une personnalité ou un profil qui serait issu de la droite et du centre", Marine Le Pen voit dans la nomination de François Bayrou à Matignon "un prolongement du macronisme". Prolongement qui "ne pourrait mener qu'à l'impasse", a-t-elle mise en garde.
Après de longues tergiversations, le président de la République a décidé de nommer François Bayrou à Matignon. Soucieux de l’impérieuse nécessité de protéger les Français, nous lui demandons d’entreprendre ce que son prédécesseur n’a pas voulu faire : entendre et écouter les…
Flash info : La passation de pouvoir aura lieu à 17h
"les qualités pour défendre l’intérêt général"
Le patron des députés macronistes, Gabriel Attal, a réagi à la nomination de François Bayrou à Matignon. "Dans le moment si difficile que traverse notre pays, je sais qu’il a les qualités pour défendre l’intérêt général et construire l’indispensable stabilité que les Français attendent", a-t-il écrit sur X
Le président de la République a nommé François Bayrou Premier ministre.
Dans le moment si difficile que traverse notre pays, je sais qu’il a les qualités pour défendre l’intérêt général et construire l’indispensable stabilité que les Français attendent.
L'entourage d'Emmanuel Macro a indiqué à RTL que "le nom de François Bayrou s’est imposé ces derniers jours comme le plus consensuel".
"Au fur et à mesure des consultations, le maire de Pau est apparu comme la personnalité la plus à même d’assurer l’unité et de former le gouvernement d’intérêt général appelé de ses vœux par le président de la République dans sa dernière allocution. Il aura pour mission de dialoguer avec l’ensemble des partis politiques réunis mardi 10 décembre à l’Élysée afin de trouver les conditions de la stabilité et de l’action".
"pas de censure a priori" pour le RN
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a réagi au miro de RTL à la nomination de François Bayrou à Matignon. "Il a entre ses mains à partir de maintenant la stabilité de nos institutions et de la vie démocratique (...) La proportionnelle est l'une des clés pour nous permettre de sortir du triparti"
"Il n'y aura pas de censure a priori", a-t-il assuré. "Notre censure a priori aurait été engagée à l'encontre d'une personnalité issue de la gauche et issue de l'extrême gauche. Nous avions indiqué que nous étions prêts à ne pas censurer a priori une personnalité ou un profil qui serait issu de la droite et du centre", a-t-il ajouté.
Flash info : "pas de ministres socialistes dans le gouvernement bayrou"
Quelle ligne pour les députés socialistes ?
Invitée de RTL Dieynaba Diop députée PS a déclaré : "Le président de la République n'a toujours pas entendu les demandes qui lui sont faites (...) Il prend un macroniste de la première heure donc on est dans la continuité. Nous prenons acte, nous allons nous réunir d'ici peu. Nous verrons ce que propose François Bayrou. Mais si nous sommes sur la même ligne que Michel Barnier et bien les mêmes causes produiront les mêmes effets".
Ce qui signifie : "Pas de ministres socialistes dans le gouvernement Bayrou, a-t-elle ajouté. Toute personne qui accepterait de prendre des responsabilités dans ce gouvernement s'exclura du Parti socialiste"
Un pacte de non censure est-il encore possible ? "Nous verrons ce qu'il propose (...) Je ne peux pas dire a priori puisque nous avons dit que nous prendrions nos responsabilités et que nous essaierons de débloquer la situation. Ce qui est manifeste, c'est que le président de la République, aujourd'hui, ne souhaite pas un déblocage de la situation", explique Dieynaba Diop.
Flash info : emmanuel macron nomme françois bayrou à matignon
Le premier ministre démissionnaire est officiellement relevé de ses fonctions. L’Élysée a annoncé la nomination de par Emmanuel Macron au poste de premier ministre.
Et maintenant ? Le chef du gouvernement doit s’atteler à former… un gouvernement. Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron avait indiqué la nécessité d’avoir un "gouvernement resserré"
Quelles sont les relations entre Emmanuel Macron et françois Bayrou ?
Depuis la campagne présidentielle de 2017, François Bayrou s'est engagé aux côtés d'Emmanuel Macron. Mais cela n'a pas empêché le président du MoDem de garder son indépendance vis-à-vis de la politique du président de la République.
La piste Bayrou à matignon est-elle toujours envisagée ?
Emmanuel Macron et François Bayrou se sont rencontrés à l'Élysée. Est-ce pour confirmer sa nomination ? Ou pour l'informer que le choix du premier ministre ne s'est pas porté sur le lui ?
Réponse de Thomas Despré, journaliste au service politique de RTL.
L'entourage d'Emmanuel Macron confirme auprès de RTL que la nomination du nouveau premier ministre aura bien lieu ce matin. Plus les minutes passent, plus le doute s'installe quant à la temporalité de l'annonce. En attendant à Matignon, la cour est déjà prête pour la passation de pouvoir. Mais avec qui ?
Suivez l'évolution de la situation dans l'édition spéciale de "RTL Midi", présentée par Céline Landreau et Vincent Parizot.
À 12h50, le député Rassemblement national Sébastien Chenu sera invité à l'antenne de RTL pour commenter la nomination ou (l'attente) du premier ministre par Emmanuel Macron.
Sebastien Chenu, invité de RTL le 28 octobre 2024 (image d'illustration)
Crédit Image : RTL
Après 1h45 d'entretien, bayrou quitte l'élysée
Le président du MoDem François Bayrou a quitté l'Élysée après 1h45 d'entretien avec Emmanuel Macron. Arrivé à 8h30 par le perron du palais présidentiel, le patron du MoDem est ressorti par une porte dérobée et s'est engouffré dans sa voiture.
l'avis de ségolène royal
Invitée de RTL ce vendredi 13 décembre, Ségolène Royal rappelle la situation politique lors de la présidentielle de 2007. Arrivé troisième du premier tour, François Bayrou souhaitait débattre avec la candidate socialiste. "Je lui fais cadeau du débat", raconte-t-elle. "On se met devant les Français et on regarde sur quelles bases et quelle logique on fait un ralliement", ajoute-t-elle.
Un rendez-vous a alors été fixé entre les deux personnalités politiques. Ségolène Royal s'était alors déplacé à son domicile, mais ce dernier n'a jamais ouvert la porte.
"Il n'a pas voulu être en soutien d'une femme candidate", estime Ségolène Royal. "Il me fait bien sentir que lui, c'est un homme"
#FrancoisBayrou : "En 2007, il n'est pas venu car il n'a pas voulu être en soutien d'une femme candidate"
Selon nos informations, la passation de pouvoir entre Michel Barnier et son successeur aura lieu en fin de matinée. Elle aura lieu dans la foulée de la nomination du nouveau locataire de Matignon. Les ministres ont été conviés.
L'ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, confirme avoir été contacté pour Matignon, mais annonce avoir décliné l'offre. "Dans deux ans et demi, j'aurais 80 ans", justifie-t-il dans les colonnes de "La Penthivière".
"le président a décidé de nous punir collectivement"
68 millions de Français transformés en sœur Anne qui ne voient rien venir. 68 millions de Français projetés dans un jour sans fin condamnés à revivre la même journée où on leur jette en pâture une liste longue comme le bras de noms de Premiers ministres. Mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? Regardez l'édito d'Isabelle Saporta.
François Bayrou, le chef centriste de 73 ans, incarne au moins autant qu'Emmanuel Macron le dépassement du clivage gauche-droite qu'il est le premier à avoir théorisé, autant qu'il a promu la culture du compromis. Mais les jours passant, le doute s'est instillé sur la réelle volonté d'Emmanuel Macron de le nommer à Matignon.
A ce stade, on ne sait pas si Emmanuel Macron reçoit François Bayrou, 73 ans, pour lui annoncer sa nomination au poste de Premier ministre ou au contraire lui expliquer les raisons d'une non-nomination une nouvelle fois.
Selon des sources proches des consultations, François Bayrou sera reçu à 8h30 à l'Élysée. Le président du Modem s'est déjà entretenu au téléphone jeudi soir avec Emmanuel Macron qui a promis de nommer son nouveau Premier ministre vendredi matin.
Boris vallaud appelle à "une vraie parlementarisation"
Boris Vallaud n'appelle pas, contrairement à d'autres forces politiques, à la démission du chef de l'État. "J'appelle à une vraie parlementarisation de la politique, assure-t-il sur RTL. Il faut trouver le chemin dans un débat exigeant, mais pas dans un chantage à l'image de celui du Rassemblement national avec Michel Barnier".
"S'il nomme une figure de son camp, il prendra le risque d'aggraver la situation politique
François Bayrou semble tenir la corde. "Si le président de la République nomme une figure de son camp, il prendra le risque d'aggraver la situation politique, réagit Boris Vallaud. À lui de montrer qu'il faut changer de cap et répondre aux urgences sur le pouvoir d'achat, les conditions de départ à la retraite, le climat. Si vous prétendez que Bayrou n'est pas un macroniste historique, vous avez une lecture de l'histoire surprenante".
boris vallaud donne les consignes de participation du ps au gouvernement
Boris Vallaud dessine les contours de la participation de membres de son parti au futur gouvernement, sur RTL : "Si le Premier ministre n'est pas de gauche, les Socialistes n'entreront pas au gouvernement. Mais nous voulons un Premier ministre de gauche ouvert au compromis."
boris vallaud plaide pour un premier ministre de gauche sur rtl
Boris Vallaud, député des Landes et chef de file des députés PS à l'Assemblée explique sur RTL avoir demandé "un Premier ministre de gauche" qui puisse porter un compromis. "Ce qui me préoccupe c'est de sortir de l'impasse."
Selon les informations du service politique de RTL, François Bayrou toujours fait toujours office de favori pour Matignon, même si sa côte baisse sérieusement. Le nom de Roland Lescure se trouve par ailleurs en embuscade, il a été reçu mercredi à l’Élysée à l’occasion d’une remise de décoration sans tête-à-tête avec le chef de l'État.
Les hypothèses Bernard Cazeneuve et Sébastien Lecornu sont encore dans la course, tout comme une hypothèse floue, mais récurrente... La surprise du chef.
pourquoi macron nous fait-il attendre ? explications de jean-daniel lévy
Le directeur délégué de Harris Interactive, Jean-Daniel Lévy, raconte sur RTL qu'Emmanuel Macron a rarement tenu ses promesses en termes de délai, notamment pour quand il s'agit de nommer un Premier ministre. Retrouvez son intervention sur RTL. ⤵️
ultime matinée de consultations pour emmanuel macron
Emmanuel Macron doit conclure ce vendredi matin ses consultations en vue de l’annonce du futur Premier ministre. Selon nos informations, l'annonce doit avoir lieu par communiqué en milieu de matinée.
Un choix plus difficile que prévu ?
Après avoir d'abord envisagé d'annoncer son choix dès le lendemain du 4 décembre, jour de la censure historique du gouvernement Barnier, le chef de l'État avait promis un Premier ministre "dans les 48 heures". Finalement, le choix se révèle encore plus difficile que prévu.
"Ils sont dans la nasse", il y a un "tir de barrage à chaque nom", déplore un proche d'Emmanuel Macron auprès de l'AFP. "Personne n'est accordé autour du président", ajoutait-il, espérant que ce dernier surprenne tout le monde avec un profil inattendu.
Bienvenue dans ce live consacré au nouveau locataire de Matignon. Contrairement à ce qu'avait annoncé l'Élysée, le nom du premier ministre n'a pas été annoncé dans le délai imparti. C'est donc reparti pour quelques heures de spéculations. Même si, cette fois, son identité devrait être connue dans la matinée.
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