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Réforme des retraites : Élisabeth Borne va saisir le Conseil constitutionnel

MINUTE PAR MINUTE - Le gouvernement a résisté aux motions de censure à neuf voix près. Matignon a annoncé que la Première ministre allait saisir "directement" le Conseil constitutionnel pour un examen du texte "dans les meilleurs délais".

Éllisabeth Borne et son gouvernement sont sauvés à l'issue du vote de la motion de censure transpartisane.
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
Marie-Pierre Haddad
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Le contexte
  • Deux motions de censure sont étudiées ce lundi après-midi à l'Assemblée. La première a été déposée par le Rassemblement national et la seconde par le groupe centriste Liot, cosignée par des députés de la Nupes.
  • Selon le baromètre Ifop publié par le JDD, la popularité d'Emmanuel Macron s'est écroulée en mars, à 28 %. Un pourcentage au plus bas depuis le sortir de la crise des "gilets jaunes" en 2019. À noter que ce sondage a été réalisé avant le recours au 49.3.
  • Le gouvernement fait face à une contestation sociale, qui s'est accentuée depuis qu'Emmanuel Macron a décidé de recourir à l'article 49.3 sur les retraites. De nombreuses mobilisations sont en cours ce lundi midi, et ce, dans toute la France.
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élisabeth borne va saisir le conseil constitutionnel

Élisabeth Borne va saisir "directement" le Conseil constitutionnel pour un examen du texte "dans les meilleurs délais", a annoncé Matignon. Élisabeth Borne souhaite ainsi que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés", en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de certaines mesures.

élisabeth borne prend la parole, les insoumis quittent l'hémicycle

Alors que la Première ministre montait à la tribune, les députés de la France insoumise ont quitté l'hémicycle.

la séance débute à l'assemblée

L'Assemblée nationale commence l'examen des motions des censures.

L'après 49.3

Bonjour et bienvenue dans ce live, consacré à la réforme des retraites.

À 16 heures, ce lundi, les députés devront voter ou non les motions de censure à l'encontre du gouvernement d'Elisabeth Borne. Deux motions ont été déposées par les élus. L'une par le groupe LIOT et soutenue par la Nupes. L'autre par le Rassemblement national.

Fin de ce live

C'est la fin de ce live. Merci de nous avoir suivis.

Pour rappel, la motion de censure déposée par le groupe Liot a été rejetée ce lundi 20 mars à 9 voix près, soit 278 sur les 287 nécessaires pour enclencher la démission du gouvernement. L'exécutif a accueilli de la nouvelle de manière mitigée, compte tenu de ces résultats serrés. La Nupes compte désormais sur le Conseil constitutionnel pour censurer le texte.

Emmanuel Macron recevra les députés et les sénateurs de la majorité présidentielle ce mardi, et déjeunera avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher à midi. Des manifestations et troubles ont éclaté dans les rues après l'annonce.

Éric Ciotti se félicite du rejet des motions dans un communiqué

La chef de file du parti Les Républicains a publié un communiqué dans lequel il salue le rejet des motions de censure contre la réforme du gouvernement. Si elles avaient été adoptées, "Elles auraient abandonné le pays à une improbable coalition de contradictions", a notamment indiqué le député des Alpes-Maritimes.

Des dizaines d'interpellations à Paris

Plusieurs groupes de manifestants traversent les rues de Paris laissant derrière eux des feux de poubelles et des barricades. Selon Le Parisien, au moins 70 personnes y ont été interpellées dans la soirée.

élisabeth borne va saisir le conseil constitutionnel

Élisabeth Borne va saisir "directement" le Conseil constitutionnel pour un examen du texte "dans les meilleurs délais", a annoncé Matignon. Élisabeth Borne souhaite ainsi que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés", en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de certaines mesures.

le planning chargé d'emmnuel macron mardi

Emmanuel Macron recevra mardi soir les députés et sénateurs de la majorité, après s'être entretenu dans la matinée avec la Première ministre Elisabeth Borne et les chefs de la majorité, a annoncé l'Élysée. Le chef de l'État déjeunera aussi à 13h avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, a également précisé la présidence.

Des échaufourrées dans plusieurs rues parisiennes

Plusieurs rassemblements mobiles ont vu le jour en début de soirée à différents endroits de la capitale : Odéon, rue de Rennes et gare Saint-Lazare. Des poubelles y ont été incendiées alors que le calme est de retour place Vauban.

des regroupements spontanés dans plusieurs villes

À Lyon, Toulouse ou encore Lille, des manifestations spontanées ont vu le jour après le résultat des votes des motions de censure. Les policiers sont déjà mobilisés pour disperser la foule.

À Paris, de premières tensions ont eu lieu place Vauban. Plusieurs poubelles ont été incendiées et les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs charges.

Élisabeth borne et les chefs de la majorité reçus à l'élysée

Emmanuel Macron recevra mardi matin la Première ministre et les chefs de la majorité.

Le rip de la gauche soumis au conseil constitutionnel

La demande de référendum d'initiative partagée, initiée par la gauche pour contester la réforme des retraites, a été soumise au Conseil constitutionnel, a indiqué l'institution qui va d'abord en examiner la recevabilité. Quelque 250 parlementaires, députés et sénateurs principalement de gauche, l'ont déposée, alors que la réforme vient d'être adoptée au Parlement. Le Conseil doit en vérifier la recevabilité. Puis pourrait s'ouvrir le recueil des signatures citoyennes, afin de tenter d'atteindre un dixième des électeurs, soit 4,87 millions de signatures, dans un délai de neuf mois, pour ouvrir la voie à un référendum.

Borne "déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires"

Élisabeth Borne s'est dit lundi soir "déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires" au pays, après l'adoption par le Parlement de sa réforme très contestée des retraites. "Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays avec mes ministres et à consacrer toute mon énergie à répondre aux attentes de nos concitoyens", a affirmé la Première ministre dans une déclaration à l'AFP, juste avant de se rendre à l'Élysée.

Marine le pen dénonce le rôle de certains députés lr

"Ce soir, un certain nombre de LR, pas tous, sont responsables du maintien du gouvernement de madame Borne", a déclaré Marine Le Pen à l'issue du rejet des deux motions de censure. "En sauvant la tête du gouvernement d'Emmanuel Macron, ces LR se sont clairement positionnés dans la majorité".

Aurélien Pradié appelle emmanuel macron à retirer la réforme

Le député LR Aurélien Pradié, qui a voté la motion de censure avec 18 autres députés de droite, a appelé lundi Emmanuel Macron à retirer cette "loi empoisonnée", assurant que le gouvernement d'Élisabeth Borne a un "problème de légitimité".

"Il est évident aujourd'hui que le gouvernement a un problème de légitimité, que le président de la République ne peut pas rester spectateur de cette situation", a déclaré sur BFMTV le député. "Le premier acte de courage du président de la République c'est de retirer ce texte, de remettre tout le monde autour de la table, que nous retravaillions une nouvelle réforme des retraites".

La motion de censure RN rejetée, la réforme adoptée

La motion de censure du Rassemblement a été rejetée sans surprise. Celle-ci n'a recueilli que 94 voix.

En conséquence, la réforme des retraites est définitivement adoptée. L'opposition compte toujours sur un recours devant le Conseil constitutionnel ou un référendum d'initiative partagée pour rejeter le texte.

Jean-Luc Mélenchon appelle à "la censure populaire"

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon appelle à "passer à la censure populaire", "en tout lieu et en toute circonstance", après le vote serré sur la motion de censure. "Je forme le vœu que cette censure populaire s'exprime massivement, en tout lieu en toute circonstance, et qu'elle nous permette d'obtenir le retrait du texte", a déclaré le chef des insoumis, lors d'un point presse près de l'Assemblée nationale. "Neuf voix de différence ne suffisent pas à nous faire changer d'avis", a-t-il ajouté.

élisabeth borne "doit partir"

Après le résultat très serré de la motion de censure transpartisane, Marine Le Pen a estimé que la Première ministre "doit partir" ou que "le président doit la démissionner". "Il y a ce que dit le résultat du scrutin mathématiquement, (mais) il y a ce qu'il dit politiquement: je pense que le président de la République devrait écouter ce que dit ce scrutin politiquement"

Le "gouvernement d'ores et déjà mort"

Le gouvernement est "d'ores et déjà mort aux yeux des Français" après le vote rejetant à neuf voix près la motion de censure, a déclaré la cheffe des députés LFI Mathilde Panot.

"Il n'aura donc manqué que neuf voix à cette motion de censure pour faire tomber ce gouvernement et sa réforme", a souligné l'insoumise, dans un point presse conjoint avec ses partenaires de la Nupes. "Neuf petites voix, rien n'est fini dans ce pays et nous continuerons jusqu'au bout", a-t-elle insisté.

Des milliers de manifestants place Vauban

Entre 2.000 et 3.000 manifestants sont rassemblés place Vauban, près de l'Assemblée, quelques minutes après le rejet de la motion de censure transpartisane.

La gauche donne rendez-vous dans la rue

"Le combat continue", a tweeté Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Conseil constitutionnel, manifestations, RIP… La gauche va déjà de l'avant alors que la motion de censure du RN doit toujours être votée.

La majorité stoïque à l'annonce des résultats

Les députés de la majorité n'ont montré aucune expression de joie à l'annonce du résultat du scrutin, tout au plus des applaudissements très timides. Le gouvernement n'a été sauvé qu'à neuf voix près, ce qui est beaucoup plus serré que prévu.

La motion de censure LIOT n'est pas adoptée

Yaël Braun-Pivet a repris la séance à l'Assemblée nationale afin d'annoncer les résultats du vote de la première motion de censure, déposée par le groupe LIOT. Sur les 287 voix nécessaires, seules 278 ont été comptabilisées. "La majorité requise n'étant pas atteinte, la motion de censure n'est pas adoptée", a déclaré la présidente de l'Assemblée.

Le second scrutin concernant la motion de censure du RN est en train d'être votée, mais son adoption reste très peu probable.

les grévistes ne veulent plus défiler sagement

La grève se poursuit, notamment en Bretagne où le circuit du carburant est quasiment à l'arrêt. Dans le dépôt de carburant de Vern-sur-Seiche, les grévistes ont suivi avec attention les débats à l'Assemblée.

Le mouvement a pris un virage depuis le déclenchement du 49.3, confient des manifestants. Certains ont défilé six voire sept fois contre cette réforme mais ont le sentiment de ne pas avoir été entendus. Alors ils disent qu'ils ne défileront plus sagement en centre-ville mais ils veulent bloquer.


"on n'a pas le sentiment qu'elle va partir"

Conviée à la tribune pour conclure le débat avant le vote des motions de censure, la Première ministre n'a pas laissé entendre qu'elle avait préparé ses valise. "On n'a pas le sentiment qu'elle s'apprête à partir demain ou après-demain. Plusieurs fois, elle a employé les expressions : dans les jours, dans les semaines, dans les mois qui viennent" décrypte Olivier Bost, journaliste chez RTL.

Élisabeth borne dénonce l'obstruction de l'opposition

La Première ministre a dénoncé l'"antiparlementarisme" des oppositions à travers "la haine et la brutalité des débats parlementaires".

Élisabeth Borne s'en est pris à LFI et au RN qui ont tout fait pour "empêcher le débat" : "Il n' y a pas de limité à la duplicité, ce sont les même qui ont tout fait pour saboter le débat qui viennent nous reprocher de ne pas avoir pu débattre."

élisabeth borne prend la parole, les insoumis quittent l'hémicycle

Alors que la Première ministre montait à la tribune, les députés de la France insoumise ont quitté l'hémicycle.

Les présidents des groupes de la majorité reçus par Borne

La Première ministre va tenir une réunion à Matignon à 21h. Yaël Braun-Pivet et les présidents des groupes de la majorité (Aurore Bergé, Laurent Marcangeli, Jean-Paul Mattei, François Patriat et Claude Malhuret) y sont conviés selon les informations de BFMTV.

des députés de la majorité absents de l'assemblée

De nombreux députés du parti présidentiel ne se sont pas rendus à l'Assemblée nationale pour l'examen des motions de censure. "Plus envie de soutenir le gouvernement ?", s'est moqué Olivier Faure.

Une réforme "injuste et brutale"

Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée, a dénoncé le "coup de force" de la majorité. "Votre réforme injuste et brutale n'a pas de majorité dans le pays. Retirez-la ou soumettez la réforme au suffrage des Français ou nous le ferons".

"Nous ne voterons pas les motions"

"Le problème n'est pas la réforme des retraites, mais le président de la République", lance Olivier Marleix qui rappelle que les Républicains ne voteront pas les motions de censure : "Nous ne nous laisserons pas entraîner par une extrême gauche qui assume de vouloir détruire les institutions de la cinquième République".

Le président des Républicains à l'Assemblée s'en prend à la majorité mais aussi au Rassemblement national et à la France insoumise qui "tirent le pays vers le bas, sans essayer de le redresser" : "LFI et le RN ne sont que les jumeaux infernaux d'Emmanuel Macron, jouant chacun à merveille sa partie de la pièce et lui donnant sa réplique espérée".

Le gouvernement a "trahi" les français

La présidente des députés insoumis, Mathilde Panot, dénonce les "traitres" au gouvernement : "Votre parole n’a plus aucune valeur".

"Vous avez précipité le pays dans une crise de régime. L'artisan de ce chaos est porté disparu", a poursuivi Mathilde Panot, "Emmanuel Macron fait honte à la France".

Une motion de censure pour "mettre le pays à l'arrêt"

La présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, a débuté sa prise de parole en fustigeant les motions de censure qui, selon elle, "visent à mettre à l'arrêt notre pays, nos institutions, mais aussi la rue".

Elle dénonce également les "alliances de circonstance" : "Vous direz aux Français quelle est prétendument la majorité alternative ? Charles de Courson, Premier ministre, Marine Le Pen à Bercy, Mathilde Panot au ministère de l'Intérieur et à n'en pas douter, Aurélien Pradier, ministre des Relations avec le Parlement ? C'est ça le projet alternatif que vous soumettez aujourd'hui aux Français ?"


"Allons à la dissolution", lance Laura lavalette

"Chiche, allons à la dissolution et demain nous reviendrons plus nombreux avoir un groupe plus puissant voire même majoritaire", a tonné la députée du Rassemblement national. "Tenez bon, 2027 n'est plus si loin. (…) Nous sommes la véritable alternance, après vous, ce sera nous, le Rassemblement national, nous sommes prêts à rendre la France sa fierté", a-t-elle conclu.

"Quel culot !"

Laure Lavalette, députée du Rassemblement national, succède à Charles de Courson. Elle fustige la réforme "injuste" du gouvernement. "Vous nous avez dit, en annonçant votre onzième 49.3 : 'Ce compromis n'est pas le projet du gouvernement, c'est le texte du Parlement'. Mais quel culot !", a-t-elle dénoncé, en appelant les députés de tout bord à voter les motions de censure.

"Cette loi profondément injuste est morte avant même d'être née par l'utilisation du 49.3", a-t-elle ajouté, "Il apparaît donc nécessaire qu'Emmanuel Macron et que son gouvernement et que vous, madame Borne, retrouviez la modestie nécessaire à la bonne application de notre Constitution qui veut que la souveraineté nationale appartiennent au peuple".

Élisabeth borne a "détourné l'esprit de la constitution"

"Madame la Première ministre, vous avez décidé d'engager votre responsabilité. Et bien nous avons décidé de prendre les nôtres", a assené Charles de Courson, avant de dénoncer un "déni de démocratie" et d'accuser Élisabeth Borne d'avoir "clairement détourné l'esprit de la Constitution".

"vous avez échoué à rassembler"

Le député LIOT Charles de Courson a pris la parole en premier. "Ce texte a marqué la mort des engagements pris en juillet", a-t-il dénoncé, "Vous avez échoué à rassembler, à convaincre. Vous avez cédé à la facilité : évitez la sanction du vote. Rien ne vous obligeait au 49.3".







la séance débute à l'assemblée

L'Assemblée nationale commence l'examen des motions des censures.

Un important dispositif de sécurité autour de l'assemblée

Cordons de sécurité, policiers et gendarmes mobilisés, grilles anti-émeutes… Plusieurs photos publiées sur les réseaux sociaux montrent l'important dispositif de sécurité mis en place autour de l'Assemblée nationale de la rue Rivoli aux Invalides en passant par la place de la Concorde, en réaction aux violentes manifestations depuis le déclenchement de l'article 49.3.

Le bac émaillé par les mobilisations

Piquets de grève ou barrages filtrants... Des actions de mobilisation contre la réforme des retraites ont émaillé le lancement des épreuves de spécialité du bac, qui se tiennent pour la première fois en mars, même si le ministre de l'Éducation nationale a estimé qu'il n'y avait "pas de points d'inquiétude particuliers".

les étudiants de l'université Paris 1 votent l'occupation du site de Tolbiac

Plusieurs centaines d'étudiants de l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne ont voté lundi l'occupation du campus de Tolbiac pour dénoncer la réforme des retraites et le recours du gouvernement à l'article 49.3, a constaté une journaliste de l'AFP.

le pari fou de réunir les oppositions avec une motion transpartisane

Il existe des alliances en politique que personne n'aurait pu prédire. En voici une en particulier. La motion de censure transpartisane du groupe LIOT est débattue ce lundi 20 mars, à l'Assemblée, à la suite du recours au 49.3 sur le texte des retraites. À quelques heures du vote, la décision du reste du groupe des Républicains relancent les paris.

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1962 : la seule motion de censure adoptée

Dans l'histoire de la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée. C'était le 5 octobre 1962, pour démettre le gouvernement du Premier ministre Georges Pompidou. La motion de censure déclenchée pour faire face à la réforme du général de Gaulle pour l'élection du président de la République au suffrage universel direct, avait recueilli 280 voix favorables (sur 480 députés).

la moitié des stations-service des Bouches-du-Rhône manquent de carburants

Lundi, à 10H30, environ 8% des stations-service de France étaient à court d'essence ou de gazole, mais plusieurs départements connaissaient une situation beaucoup plus préoccupante, imputée par un syndicat professionnel à un effet de "panique", lié aux déclarations de leaders syndicaux appelant à faire le plein. Dans les Bouches-du-Rhône, 50 % des stations-service étaient affectées, des pourcentages à deux chiffres qu'on retrouvait dans les départements voisins du Gard (40,9 %), du Vaucluse (33,33 %), du Var (23,24 %) et des Alpes-de-Haute-Provence (22,22 %).

Un vote à dix voix près

Selon un sondage réalisé ce matin à l'Assemblée par le service politique de RTL, il y aurait 17 à 18 députés Les Républicains à voter la motion de censure de la Liot. Le renversement du gouvernement devrait donc se jouer à dix voix près. Dès lors, Les Républicains ne pensent pas faire tomber le gouvernement, mais veulent lui donner "un coup de semonce".

LFI demande une comMission d'enquête

Dans un communiqué, LFI et la Nupes annoncent qu'ils vont demander l'ouverture d'une commission d'enquête sur "les pressions exercées sur les parlementaires par l’exécutif" dans le cadre de la réforme des retraites. Les responsables évoquent notamment des appels passés à des élus pour qu'ils soutiennent la réforme.

la préfecture du Vaucluse limite les ventes de carburants dans le département

La préfecture du Vaucluse a décidé lundi de limiter les ventes de carburants dans les stations-services du département, jusqu'à jeudi inclus, afin d'éviter des phénomènes "d'achats préventifs préjudiciables au bon fonctionnement" de ces stations. "Faire des stocks, c'est créer la pénurie. La préfète du Vaucluse appelle la population au civisme et à la responsabilité de chacun. Elle préconise un comportement citoyen, pour assurer la satisfaction des besoins de tous", a-t-elle indiqué dans un communiqué. "Sur l'ensemble du département du Vaucluse, la vente et l'achat de carburants (essence, gazole, éthanol, GPL) sont limités à 30 litres pour les véhicules d'un poids inférieur à 3,5 tonnes et à 120 litres pour les véhicules d'un poids supérieur à 3,5 tonnes", a précisé la préfecture. Cette limitation "ne concerne pas les véhicules des services publics ou entreprises assurant une mission de service public". "La vente et l'achat de carburants (essence, gazole, éthanol, GPL) dans des récipients manuellement transportables sont interdits (notamment jerricans et bidons) sur l'ensemble du département de Vaucluse", a ajouté la préfecture.

À Lyon, Des artistes bloquent le musée des beaux-arts

Le musée des Beaux-Arts de Lyon a annoncé sur Twitter qu’il sera fermé ce lundi, "compte tenu de l'occupation du musée par une délégation d'artistes opposés à la réforme des retraites".

Les transports en commun perturbés

La circulation des bus a été perturbée à Rennes sur certaines lignes, selon le gestionnaire du réseau Star. À Metz, des manifestants bloquent depuis le début de la matinée le dépôt des bus de l’agglomération, entraînant de très fortes perturbations, a annoncé la régie locale sur sa page Facebook. L’aéroport de Tarbes-Lourdes a été occupé tôt lundi matin pendant plus de deux heures par environ 300 manifestants, sans blocage des passagers ni irruption sur le tarmac, selon un représentant syndical. Les lumières des bâtiments ont été coupées momentanément dans le cadre d'une opération "sobriété énergétique", a précisé Jean-Maurice Darboucabe, élu CGT Energies Béarn-Bigorre.

En Nouvelle-Aquitaine, des militants de la CGT-Énergies sont entrés dans l'aéroport de Pau-Pyrénées "pour sensibiliser les élus en partance pour Paris", avant le vote des motions de censure. Le courant des infrastructures ainsi que des communes alentour a été coupé pendant une vingtaine de minutes, "sans aucun impact sur l'activité de l'aéroport", affirme la direction, les systèmes électriques de secours ayant aussitôt pris le relais.

Des manifestations dans toute la France

Des manifestations sur des échangeurs routiers ou sur les rocades de plusieurs villes ont entraîné des ralentissements ou des blocages de la circulation, comme à Rennes où des feux de palettes ont été allumés sur la rocade sud. Au sud de la ville, les accès au dépôt pétrolier de Vern-sur-Seich sont bloqués, selon Eric Sellini, coordonnateur CGT pour la branche pétrole. À Caen, le périphérique a dû être en partie fermé en raison d'une manifestation. Dans le secteur de Lorient, la préfecture du Morbihan recense une centaine de manifestants. Des perturbations ont lieu sur la N165 qui relie Brest à Nantes, selon Bison Futé. Dans le Nord, des opérations de filtrage de la circulation sur des ronds-points ont été signalées à Salomé (Nord), près de Lens, et Epinoy, près de Cambrai, selon la préfecture. Près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), une centaine de manifestants, drapeaux CGT en nombre, bloquent les trois accès au parc d’activités de l’Inquétrie, selon un correspondant de l’AFP. Des palettes ont été enflammées et aucun camion ne peut entrer ou sortir de cette zone qui comprend entre autres un dépôt de bus scolaires et un parc de stockage de camions de ramassage des ordures. À Marck, près de Calais (Pas-de-Calais), un échangeur desservant une zone industrielle est fermé en raison d’une manifestation. À Bordeaux, une opération escargot a été mise en place au centre-ville par la CGT-Energies.

20 % d'annulation de vols à Orly et marseille

Face au préavis de grève pour les journées de mardi et mercredi, la direction générale de l'Aviation civile demande l'annulation de 20% des vols aux aéroports d'Orly et de Marseille-Provence pour ces deux jours. Le trafic aérien de ces deux aéroports sera perturbé jusqu'au jeudi 23 mars.

"Tout repose sur le vote des Républicains", estime Charles de Courson

Charles de Courson (Liot) a affirmé sur France Inter que "tout repose sur le vote des Républicains hostiles à ce texte" et que "tout est entre les mains de cette trentaine de Républicains". Selon le député centriste, voter cette motion de censure est "la seule façon d'arrêter la crise sociale et politique dans ce pays".

À 9 h 30, les députés LR étaient trois à avoir publiquement annoncé qu'ils voteraient cette motion de censure : Aurélien Pradié, Maxime Minot et Pierre-Henri Dumont. Selon ce dernier, député du Pas-de-Calais, ils seraient "entre 10 et 15" à projeter de voter la motion de censure de la Liot.

Un vote à bulletin secret

Les députés seront invités à voter les deux motions de censure cet après-midi, à partir de 16 heures. Le vote sera précédé d'un discours d'un représentant de chaque groupe ayant déposé une motion de censure (Rassemblement national et LIOT), puis de chaque parti présent à l'Assemblée. Le vote se fera ensuite à bulletin secret, dans les salons accolés à l'hémicycle.

LEs deux tiers des Français espèrent qu'une motion de censure sera votée cet après-midi

Deux tiers des Français (68 %) assurent ressentir de la colère devant l'utilisation du 49.3 par le gouvernement pour faire adopter la réforme sans vote à l'Assemblée, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce lundi. Ils sont autant à espérer que le gouvernement soit censuré lundi par l'adoption d'une des deux motions présentées à partir de 16 heures.

"Je ne céderai à aucune intimidation", affirme éRIC CIOTTI

"Je ne céderai à aucune intimidation", a affirmé lundi le député des Alpes-Maritimes et président du parti Les Républicains (LR) Éric Ciotti, au lendemain du caillassage de sa permanence. "Ce qui est insupportable c'est de faire pression sur des élus pour qu'ils votent. J'entends la colère des Français, elle est le résultat des erreurs de ce gouvernement, mais je ne céderai à aucune intimidation, à aucune menace, à aucune pression", a assuré Éric Ciotti sur la chaîne BFM Côte d'Azur. Le député, favorable à la réforme des retraites, a par ailleurs estimé que "l'immense majorité" des députés LR ne votera pas les motions de censure. Le mouvement "peut se durcir, et c'est pour ça que le gouvernement doit être plus à l'écoute, plus attentif, doit moins traiter notamment les partenaires sociaux par le mépris, tel qu'il l'a fait jusqu'à aujourd'hui", a-t-il ajouté.

"Je pense que la motion de censure ne sera pas votée", estime Clément Beaune

"Je pense que la motion de censure ne sera pas votée. Je pense et je souhaite que le gouvernement continue de travailler sous la direction d'Elisabeth Borne", a par ailleurs assuré Clément Beaune.

TOUTES LES RAFFINERIES TOUCHÉES PAR DES PERTURBATIONS

Clément Beaune a assuré que "sur les six raffineries françaises toutes vivent un certain nombre de perturbations" avec "des situations locales difficiles, comme dans les Bouches-du-Rhône". Pour autant, le ministre délégué chargé des Transports de France assure que "nous ne sommes pas à l'heure de la réquisition, qui n'est jamais gaieté de cœur et est toujours un dernier recours".

"La Première ministre est tout à sa place", assure Olivier Dussopt

"La Première ministre est tout à sa place, assure Olivier Dussopt. Elle est déterminée, solide et je la soutiens pleinement dans le travail qui est le sien."

"Le débat parlementaire a été saboté à l'Assemblée", estime Olivier Dusspot

"Le débat parlementaire a été saboté à l'Assemblée", estime Olivier Dusspot, sur LCI, dénonçant des "obstructions".

"Nous ne sommes pas allés jusqu'au vote parce qu'il y avait un risque, non pas à cause des Républicains en général, mais en raison d'échappées personnelles, assure par ailleurs le ministre du Travail. Nous ne pouvions pas jouer à la roulette russe. Si nous mettons cette réforme à l'arrêt, le déficit continuera de se creuser", a insisté le ministre.

"Le vote de cet après-midi est majeur", glisse, en outre, Olivier Dussopt, qui rappelle que renverser le gouvernement implique d'avoir "une majorité alternative".

Le Gouvernement peut-il reprendre la main ?

"Même si la motion de censure n'était pas adoptée, on peut se poser la question de la légitimité du gouvernement Borne à continuer à exercer son pouvoir", estime Anne-Charlène bezzina, politologue, sur RTL.

Aurélien Pradié votera la motion de censure transpartisane

Il s'était laissé le week-end pour réfléchir, sa décision est désormais prise. Aurélien Pradié votera la motion de censure transpartisane. "J'ai pris cette décision en patriote qui ne supporte plus de voir le spectacle d'affaiblissement démocratique, qui pense que la vraie responsabilité c'est de sortir du chaos et de voter cette motion de censure", annonce le député Les Républicains sur Europe 1.

Opération "ville morte" à Rennes

À Rennes, les manifestants promettent une opération "ville morte" et cela a commencé ce lundi matin. L'accès à la rocade a été bloqué et des feux de palettes ont été allumés. À 8 heures, on comptabilisait 30 km d'embouteillages. L'accès au dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche a également été bloqué.

Quel avenir pour la réforme des retraites ?

L'avenir de la réforme des retraites se joue ce lundi 20 mars à l'Assemblée. Deux motions de censure ont été déposées à l'encontre du gouvernement. Si les motions sont rejetées, la réforme sera automatiquement adoptée par le parlement. Mais si l'une d'elle est adoptée, le texte sera rejeté, le gouvernement va tomber et la Première ministre devra remettre sa démission au chef de l'État.

MARINE LE PEN EST L'INVITÉE DE RTL

Emmanuel Macron doit-il prendre la parole ? "Pour dire quoi ?", répond Marine Le Pen. "S'il a quelque chose à dire, s'il vient dire : 'Nous sommes dans une crise politique, je procède à la dissolution de l'Assemblée nationale pour que les Français aient le dernier mot', oui bien sûr qu'il prenne la parole et vite !

MARINE LE PEN EST L'INVITÉE DE RTL

Réforme des retraites : "Le gouvernement joue avec des allumettes dans une station-service. J'avais dit à Elisabeth Borne : 'Si vous faites cette réforme dans le contexte actuel, ne comptez pas sur moi pour jouer les pompiers. Vous allez mettre le feu, vous en assumerez les conséquences'". "C'est une réforme terriblement injuste et brutale", affirme l'ex-candidate à la présidentielle.

MARINE LE PEN EST L'INVITÉE DE RTL

Menaces et violences envers les élus pro-réforme des retraites : "Je condamne bien entendu. J'ai des principes : on ne fait pas preuve de violence dans une démocratie", assure la présidente des députés RN à l'Assemblée.

MARINE LE PEN EST L'INVITÉE DE RTL

Motion de censure : "Une grande partie des députés LR devrait la voter. Mon travail c'est de leur dire : 'Même si vous étiez pour la réforme, la manière dont la démocratie est traitée aujourd'hui, le respect que vous devez aux trois quarts Français qui sont pour cette motion de censure doit vous obliger à voter cette motion de censure'".

MARINE LE PEN EST L'INVITÉE DE RTL

"Tous ceux qui veulent censurer le gouvernement votent les motions de censure. Si on commence à faire preuve de sectarisme, on s'interdit toute action, toute capacité. Je crois que tout le monde devrait voter cette motion de censure pour dire au gouvernement 'on ne peut pas utiliser cette méthode-là'".

MARINE LE PEN EST L'invitée de rtl

Réforme des retraites : "La méthode utilisée par le gouvernement est inadmissible", affirme Marine Le Pen. Elle accuse le gouvernement d'avoir "empêché les débats".

La Grève se poursuit dans les transports

En attendant jeudi, et la nouvelle journée de mobilisation nationale, la grève se poursuit dans les transports. Comptez 4 TGV sur 5 aujourd'hui à la SNCF et 2 TER sur 3. En région parisienne, le trafic est perturbé sur le RER D et sur la ligne R.

Emmanuel MAcron est sorti de son silence, hier soir

Le Président de la République a adressé deux messages, hier soir. Il a d'abord apporté son soutien aux élus qui subissent menaces, dégradations et coupures d'électricité. Le chef de l'État a assuré que tout était mis en œuvre pour protéger les parlementaires. Son deuxième message est de dire qu'il veut que la réforme des retraites puisse aller "au bout de son cheminement démocratique". Ces messages ont été transmis par l'entourage d'Emmanuel Macron.

La colère s'exprime dans la rue depuis jeudi

Depuis jeudi 16 mars et le passage en force du gouvernement, des rassemblements organisés ou spontanés se déroulent sur tout le territoire, dans le calme ou avec des débordements. Quelques centaines de personnes se sont notamment rassemblées dimanche aux Halles, au cœur de Paris, en fin d'après-midi, scandant pour la quatrième soirée consécutive dans la capitale des slogans visant Macron et la police. Une tentative de départ en cortège sauvage a été empêchée par les forces de l'ordre et 17 personnes ont été interpellées.
Samedi, 400 contrôles ont eu lieu place de la Concorde, à Paris, et 122 interpellations effectuées dans la capitale, selon le ministère de l'Intérieur.

Baccalauréat - "nous avons besoin d'exprimer notre colère", ASSURE LA secrétaire générale du SNES-FSU

"Les épreuves de baccalauréat de cette semaine vont être perturbées", confirme Sophie Venetitay, secrétaire générale du SNES-FSU, au micro de RTL. Elle assure toutefois que cela ne sera pas le cas dans tous les établissements, car la décision de faire grève à ce moment charnière pour les lycéens "n'est pas facile" à prendre. "Il y a toutefois une colère très forte des collègues qui s'est exprimée après le recours au 49.3 par le gouvernement. Et nous avons besoin d'exprimer notre colère."

Baccalauréat - Les épreuves de spécialité probablement perturbées

Plus de 5.630 élèves passent leurs épreuves de spécialité du baccalauréat à partir de ce lundi 20 mars, mais certains syndicats appellent les surveillants à débrayer. Les bacheliers pourraient également avoir des difficultés à se rendre à l'heure aux examens, à cause des grèves en cours dans les transports.

la motion transpartisane peut-elle être adoptée ?

Pour que la motion de censure du groupe Liot, cosignée par des députés de la Nupes, soit votée, il faudrait qu'une trentaine d'élus LR, soit la moitié du groupe d'Olivier Marleix, joignent leurs suffrages à ceux de la gauche, du RN et de Liot. Or le parti de droite a soutenu la réforme et ne veut pas "rajouter du chaos au chaos" en faisant tomber le gouvernement. Une poignée de députés LR ont cependant indiqué qu'ils voteraient la motion Liot voire les deux motions. Aurélien Pradié, en pointe parmi les frondeurs du parti, se décidera lundi.

L'après 49.3

Bonjour et bienvenue dans ce live, consacré à la réforme des retraites.

À 16 heures, ce lundi, les députés devront voter ou non les motions de censure à l'encontre du gouvernement d'Elisabeth Borne. Deux motions ont été déposées par les élus. L'une par le groupe LIOT et soutenue par la Nupes. L'autre par le Rassemblement national.

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