Les épreuves anticipées du baccalauréat débuteront, ce lundi 20 mars. Pendant trois jours, plus de 500.000 lycéens et lycéennes passeront deux examens de spécialité, qui comptent pour 32% de leur note finale. Un moment décisif, qui pourrait-être perturbé par la mobilisation en cours contre la réforme des retraites.
Les bacheliers pourraient avoir des difficultés à se rendre à l'heure aux examens, à cause des grèves en cours dans les transports. Notamment dans le transport ferroviaire, avec des perturbations possibles pour une partie des TER et des RER.
"En cas de retard des candidats dû à des grèves de transport, des aménagements du temps d'épreuve seront organisés afin qu'ils puissent bénéficier de toute la durée prévue des épreuves" a assuré le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, dans un communiqué vendredi 17 mars.
Les épreuves pourraient également être perturbées par des grèves du côté des enseignants chargés de leur surveillance. Plusieurs syndicats ont lancé des appels à la grève pendant les épreuves, une volonté que confirmait vendredi soir Isabelle Vuillet, co-secrétaire générale CGT éducation : "Les épreuves allaient se passer normalement, mais le 49.3 a tout remis en cause et provoqué la colère du personnel."
Pour tenter d'assurer la surveillance des épreuves de spécialité malgré de possibles grèves, Pap Ndiaye a également annoncé que "des surveillants supplémentaires sont mobilisés." Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a de son côté appelé dans Libération les enseignants du secondaire à "ne pas gêner le bac".
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