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Convoi de la liberté : Attal dénonce une instrumentalisation politique

Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, dénonce une tentation d'instrumentalisation politique du "convoi de la liberté".

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, le 20 janvier 2022.

Crédit : ALAIN JOCARD / AFP

Philippine Rouvière Flamand & AFP

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Gabriel Attal met en garde contre la "tentative d'instrumentalisation" politique de la "lassitude des Français" vis-à-vis de la pandémie que constituent, selon lui, les "convois de la liberté".

Quelques milliers d'opposants au passe vaccinal sont partis en convoi sur les routes de France pour atteindre la capitale vendredi soir. La préfecture avait pourtant interdit cette manifestation, ce qui laisse planer le doute sur leurs intentions sur la suite.

"Il y a une instrumentalisation d'une fatigue, une lassitude des Français, en tout cas une tentative d'instrumentalisation", a dénoncé le porte-parole du gouvernement sur Europe 1.

Selon lui, des responsables politiques cherchent à "capitaliser politiquement sur cette lassitude et cette fatigue en essayant de lancer des mouvements," citant clairement Florian Philippot. "Il suffit de regarder ses déclarations pour voir que c'est un mouvement qu'il encourage", a-t-il ajouté.

"Le convoi de la honte et de l'égoïsme"

Clément Beaune, secrétaire d'État aux Affaires européennes, avait également dénoncé ce convoi sur LCI mercredi : "Ce n'est pas le convoi de la liberté ce convoi-là, c'est le convoi de la honte et de l'égoïsme, ce ne sont pas des patriotes, ce sont des irresponsables." Selon lui, le mouvement est un "énième épisode des antivax qui sont pour certains cas complotistes, qui croient que le vaccin consiste à insérer des puces dans les bras des gens".

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"Quand on voit la situation à Ottawa, au Canada, c'est une situation inacceptable du point de vue démocratique" a également commenté le candidat écologiste Yannick Jadot. "Je ne soutiens pas cette manifestation, en revanche, je soutiens le droit à manifester, mais je comprends parfaitement l'Etat de ne pas vouloir que Paris soit bloqué."

"Je pourrais les soutenir, oui bien sûr, je vais voir comment tout cela se met en place" avait expliqué jeudi soir Jean-Luc Mélenchon sur France 2. Le candidat insoumis estime qu'il pourrait "soutenir" les "convois de la liberté", décelant des convergences avec ses propres combats pour le pouvoir d'achat ou contre le pass vaccinal. 

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