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"Ce n'est pas une marche arrière" : sur RTL, Luc Chatel salue le renoncement de l'UE au tout-électrique en 2035

L'Union européenne a renoncé à imposer aux constructeurs automobiles de passer au tout-électrique en 2035. Une décision saluée par Luc Chatel, ex-ministre de l'Industrie, sur RTL ce mardi 16 décembre.

Luc Chatel, président de la Plateforme automobile et ancien ministre de l'Industrie

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

"Ce n'est pas une marche arrière" : sur RTL ,Luc Chatel salue le renoncement de l'UE au véhicule tout-électrique en 2035

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Anne-Sophie Lapix & Juliette Vignaud & AFP

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Il salue une "prise de conscience de la part des autorités européennes". Sur RTL, le président de la Plateforme automobile Luc Chatel a réagi à la décision de l'Union européenne de renoncer au tout-électrique en 2035, face à la crise que traverse le secteur en Europe. Les constructeurs pourront continuer à vendre après cette échéance une part limitée de voitures neuves équipées de moteurs thermiques ou hybrides, sous réserve de respecter de multiples conditions, et notamment de compenser les émissions de CO2 qui découleront de ces "flexibilités".

"Nous demandions un assouplissement. L'ensemble de l'industrie automobile en Europe. est confrontée à une crise historique. Nous avons le sentiment d'une vrai prise de conscience de la part des autorités européennes. Les annonces constituent une première réponse à ces urgences", souligne l'ex-ministre de l'Industrie. Et d'estimer : "La solution unique de l'électrique ne rencontrait pas le consommateur à un niveau suffisant. Il fallait rouvrir le jeu." 

Selon le patron de la Plateforme automobile, cette décision n'est "pas une marche arrière sur l'électrique" ni "une pause". "Cela permet de laisser le temps aux industriels de créer un vrai écosystème européen et toute une chaîne de valeur consacrée à l'électrique", assure-t-il sur RTL, malgré la concurrence chinoise.

Les constructeurs du Vieux Continent réclamaient des "flexibilités" depuis des mois, alors qu'ils sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s'envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs. L'ONG Greenpeace a dénoncé une "mauvaise nouvelle pour le climat" et l'emploi en Europe, estimant qu'en continuant de miser sur les moteurs à combustion, les constructeurs européens allaient prendre encore plus de retard sur la Chine.

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