Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner a affirmé, ce mardi 16 juin, qu'il était "essentiel pour (lui) d'être le premier défenseur" des forces de l'ordre "contre tous ceux qui les ont salies en les accusant d'être des milices, des barbares" et ont réclamé qu'elles soient "désarmées".
Face à la colère grandissante des policiers, il s'est dit "fier" des forces de l'ordre, à l'Assemblée nationale où il a été soumis aux questions de plusieurs députés. "Nos forces de l'ordre accomplissent un travail exceptionnel dans des conditions difficiles, subissent des menaces, des répressions", a affirmé le ministre.
À plusieurs reprises, il a apporté avec vigueur son soutien à la police et à la gendarmerie, manière pour lui de répondre à ceux qui l'accusent d'avoir "lâché" les forces de l'ordre quand il a annoncé l'interdiction d'une technique d'interpellation, la clé d'étranglement, et la "tolérance zéro " pour des actes de racisme de la part de la police.
"Ni lâchage, ni jamais non plus absence de courage", a insisté Christophe Castaner, en faisant valoir que les forces de l'ordre étaient "les gardiens de la République" et qu'il pouvait compter sur elles pour porter "l'exigence d'éthique, de morale et de responsabilité".
Au député Les Républicains (LR) Maxime Minot qui lui reprochait de ne pas défendre la police, il s'est agacé: "Je n'ai jamais cessé de les défendre. Je n'accepte pas que l'on insinue que j'aurais pu abandonner à un quelconque moment nos forces de l'ordre, moi qui étais depuis 20 mois, chaque jour, chaque nuit à leurs côtés".
Christophe Castaner est revenu en outre sur son exigence de lutte contre le racisme dans les rangs de la police : "Il n'est pas question de stigmatiser la police nationale quand nous combattons le racisme en son sein parce que quelques individus la salissent par leur comportement". "C'est parce que l'on veut défendre la police que l'on doit porter cette exigence, cette tolérance zéro", a ajouté le ministre de l'Intérieur.
Quant à l'interdiction de la "clé d'étranglement, il a répété que c'était "un geste dangereux". Enfin, Christophe Castaner a également défendu son action, avec un "budget d'action depuis trois ans d'un milliard de crédits supplémentaires pour la sécurité intérieure" et le recrutement de "10.000 policiers et gendarmes", ainsi que le paiement des heures supplémentaires.
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