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En obtenant 43,51% des suffrages, l'ancien ministre du Travail François Rebsamen reste maire de Dijon où il est élu depuis 2001.
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
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La capitale de la Bourgogne est en proie à de violents affrontements depuis quelques jours. François Rebsamen, maire de Dijon, a réagi sur RTL ce mardi 16 juin. "On manque de dissuasion, c'est-à-dire de présence policière sur le terrain", a-t-il déclaré.
Pour la 4e nuit consécutive, le quartier sensible des Grésilles, à Dijon, s'est animé. Des dizaines de jeunes ont fait face aux forces de l'ordre : ils s'attendaient à une nouvelle expédition punitive de la communauté tchétchène qui n'est finalement pas venue.
"Je suis confronté à une panne généralisée du fonctionnement police/justice. Il manque de prévention aujourd'hui, on n'a plus d'éducateur de rue. On manque de dissuasion, c'est-à-dire de présence policière sur le terrain, cette police de proximité que l'on n'a pas rétablie", a expliqué François Rebsamen.
"On manque de sanctions. La justice arrive beaucoup trop tard, elle arrive 9 mois, 1 an après. Et puis, on manque aussi de réparation dues aux victimes. Dans la commune de Chenôve, 18 voitures ont brûlé malgré la présence d'une demi-compagnie de CRS. (...) Tout dysfonctionne dans nos villes", a-t-il ajouté.
Des affrontements dus au trafic drogues ? "Je ne peux pas vous dire ça (...) mais là, j'ai été confronté à un acte de vengeance d'une communauté vis-à-vis d'une population : des jeunes d'origine maghrébine ont tabassé un jeune tchétchène et vu qu'ils n'ont pas été arrêtés, 150 ou 200 Tchétchènes sont venus faire respecter leur ordre à eux et sont venus se venger. Pendant 3 jours, ils ont terrorisé un des beaux quartiers de Dijon", a -t-il dénoncé.
"La police n'a pas fait convenablement son travail. Le renseignement territorial est censé informer les autorités sur ce qui peut advenir. Or, ces Tchétchènes sont passés à travers les filets d'informations. Ils ont déboulé dans la ville et, pendant 3 jours, ils ont cherché ces Français qui avait tabassé ce jeune Tchétchène", a-t-il déploré.
"Le préfet a très bien vu qu'il n'avait pas les forces suffisantes pour faire partir les Tchétchènes, il s'est débrouillé avec les forces dont il disposait c'est-à-dire vendredi soir quasiment rien, samedi un peu plus, dimanche aussi mais toujours pas assez. Christophe Castaner m'a promis des renforts, je les ai eu hier soir. Des militaires étaient là, le raid est venu. Mais avant ça, il n'a rien pu faire", a conclu le maire de Dijon. Ce dernier souhaite le maintien du dispositif policier mis en place hier soir.
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