1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. "Il n'y a dans la police ni racisme, ni violence", affirme Brice Hortefeux sur RTL
1 min de lecture

"Il n'y a dans la police ni racisme, ni violence", affirme Brice Hortefeux sur RTL

INVITÉ RTL - Brice Hortefeux, ancien ministre de l'Intérieur sous Nicolas Sarkozy, revient sur la fonction des gardiens de la paix et de leur rôle au sein de la société. Il rejette totalement l'idée d'une "présomption de culpabilité" sur la profession.

Brice Hortefeux, invité d'RTL le 12 août 2019
Crédit : RTL
"Il n'y a dans la police ni racisme, ni violence", affirme Brice Hortefeux sur RTL
00:03:55
Christelle Rebière - édité par Pierre Jarnoux
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

L'ex-premier "flic de France" sous Nicolas Sarkozy critique la position prise par Christophe Castaner et tacle le gouvernement. Il prend la défense de l'institution. 

"Il n'y a dans la police ni racisme ni violence", explique Brice Hortefeux ce vendredi 12 juin au micro de RTL. Selon lui, "les policiers et les gendarmes protègent notre société, protègent nos concitoyens et garantissent la sécurité des personnes et des biens". Il ne souhaite pas jeter l'opprobre sur la profession
 
"Ils paient un lourd tribut", explique-t-il. Selon ses chiffres, plus de 20.000 policiers ont été blessés alors qu'ils étaient en mission, 25 policiers et gendarmes tués par "des délinquants" alors qu'ils étaient en intervention.

Brice Hortefeux considère que "ce sont des cas isolés". Il rappelle d'ailleurs le rôle de IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale), "à mon époque, avec Frédéric Péchenard, nous avons révoqué 125 policiers à peu près chaque année parce qu'il y avait des fautes."

L'ex-ministre ajoute que "la police est l'un des corps d'Etat les plus surveillé, contrôlé". "La majorité des sanctions qui sont prononcées contre les fonctionnaires le sont sur des policiers et des gendarmes" renchérit-il. "Il y a une très grande vigilance". 

"Notre police est diverse, il y a des personnalités différentes, d'âges différents, des origines différentes, de couleurs de peau différentes, et qu'elle est à l'image de la société qu'elle protège.

Le ministre de l'Intérieur aurait dû "encourager, soutenir la police nationale et la gendarmerie" selon lui. La décision d'une démission revient "au président de la République et au Premier ministre" rappelle-t-il. "Le malaise est profond dans l'institution" ajoute-t-il.

"Le gouvernement est le gouvernement du désordre public, il n'arrive pas à faire régner l'ordre". Il rappelle notamment les manifestations des gilets jaunes, et considère que "les voyants sont au rouge" pour le gouvernement. 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte