Le Rassemblement national, un "parti raciste". C'est ainsi que Christophe Castaner a qualifié le parti dirigé par Marine Le Pen mercredi 26 mai, défendant la stratégie du "front républicain" au second tour des régionales. "Je fais la différence entre des adversaires politiques et des gens qui ne visent pas à soutenir la République et sont plutôt dans un comportement antirépublicain en permanence", a dénoncé le chef de file des députés En marche sur franceinfo.
Le député s'est également exprimé à propos d'un possible désistement dans certaines régions au second tour pour faire barrage à une victoire du Rassemblement national :
"Même si aujourd'hui Marine Le Pen a mis des atours différents, se déguise de façon différente, elle reste ce qu'elle est, celle qui, il y a dix ans, dansait en Autriche avec des nazis", a-t-il fustigé, regrettant que "depuis dix ans la dédiabolisation engagée par Marine Le Pen a marché".
"Il est nécessaire de ne jamais oublier que le Front national est un parti multi-condamné, c'est un parti raciste, que c'est un parti qui a été condamné aussi pour antisémitisme et c'est un parti qui, au fond, aujourd'hui, est plus financé par l'étranger et plus dépendant de l'étranger que n'importe quel autre parti dans notre pays", a rappelé l'ancien ministre de l'Intérieur.
"Le front républicain doit être ce qui fait la différence entre les partis républicains et les autres, a martelé Christophe Castaner. Ceux qui plaident chez LR le ni-ni (ni Macron, ni Le Pen, NDLR), n'ont ni courage ni honnêteté".
Je ne crois pas que j'aurais été manifester devant l'Assemblée nationale
Chirstophe Castaner, le 26 mai
Chirstophe Castaner est aussi revenu sur l'affaire qui concerne Gérald Damarnin et Audrey Pulvar. Il a salué "l'apaisement" après que l'actuel ministre de l'Intérieur a menacé de déposer plainte contre la candidate socialiste aux régionales en Île-de-France pour ses propos sur la police. "J'appartiens à ces femmes et ces hommes politiques qui considèrent que le débat politique doit être politique et que le juge du débat politique, c'est l'électeur, c'est pas le magistrat", a-t-il ajouté.
Le leader des députés de La République en Marche en a profité pour légèrement tacler le ministre. "Comme ministre de l'Intérieur, je ne crois pas que j'aurais été manifester devant l'Assemblée nationale", comme Gérald Darmanin le 19 mai, "surtout, et les faits l'ont montré, quand il s'agissait de mettre en cause, au fond, police-justice", a-t-il jugé sur franceinfo. "Nous avons besoin dans ce pays d'une police forte et d'une justice forte qui travaillent main dans la main", a-t-il ajouté.
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