Après de très nombreux hommages à Samuel Paty, ce professeur décapité à la sortie de son collège vendredi 16 octobre, l'exécutif veut aller vite. Lors d'un Conseil de défense, Emmanuel Macron a promis des réponses concrètes pour lutter contre le terrorisme islamiste. Du côté de l'enquête, 11 personnes sont en garde à vue.
Selon de premiers éléments, des amis de l'assaillant se sont présentés d'eux-mêmes vendredi soir aux policiers. L'un d'entre eux a raconté avoir conduit le jeune homme à Conflans-Sainte-Honorine le matin même, mais il certifie qu'il ne connaissait rien de ses projets.
Le second a expliqué qu'il avait accompagné Abdoullakh Anzorov acheter un couteau dans une armurerie la semaine dernière, là encore, sans rien savoir de ses intentions. Cette aide logistique pourrait valoir une mise en examen aux deux jeunes majeurs.
Autre point important, qui confirme une information du Monde, arrivé devant le collège vendredi, Anzorov a proposé de l'argent à des collégiens pour l'aider à identifier Samuel Paty. Certains l'auraient accepté, mais cela reste à vérifier. C'est un point très sensible de l'enquête.
Dernier point, selon les informations de RTL, la collégienne qui s'était plainte de l'attitude du professeur d'Histoire n'avait pas en réalité assisté au cours du 5 octobre. Cela est désormais confirmé de source judiciaire. Elle ne fait pas partie de cette classe mais d'une autre Quatrième. Elle aurait dû avoir le cours de Samuel Paty le 6 octobre, mais elle était absente ce jour-là.
Ce matin, Gérald Darmanin a évoqué une "fatwa" lancée contre le professeur assassiné. Le ministre de l'Intérieur n'a pas d'éléments nouveaux qui expliquent ce terme. Selon l'entourage du ministre, il s'agit de son interprétation d'une vidéo postée du père opposé au cours sur la liberté d'expression et soutenu par un militant islamiste connu qui a entraîné le choix de ce terme politiquement très connoté.
L'exécutif veut aller le plus vite possible. Plusieurs opérations sont en cours dans toute la France. D'une part, 51 opérations de police administratives menées dans les locaux d'associations ou d'organisations présumées islamistes. La découverte d'éléments délictueux pourrait entraîner une judiciarisation.
Par ailleurs, le travail de la plateforme de signalement internet Pharos a permis de remonter les noms de 83 internautes qui ont posté un message de soutien au terroriste après l'attentat, des majeurs et des mineurs. Ils sont convoqués actuellement dans les commissariats de leur domicile. Ils risquent d'être poursuivis pour apologie du terrorisme.
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