C’était sans doute la plaidoirie la plus attendue du procès des attentats de janvier 2015. Richard Malka, avocat historique de Charlie Hebdo depuis plus de 20 ans, a livré devant les assises spéciales de Paris un formidable plaidoyer pour la liberté. C’est les mains tremblantes qu’il s’est levé et s’est lancé.
"Je ne suis pas là pour plaider pour l’histoire. Je veux plaider pour aujourd’hui. Pendant ce procès, nous avons reçu des milliers de menaces et d’autres choses encore, mais ça je ne peux pas vus en parler", débute-t-il. "Pendant ce procès, un enseignant a été coupé en deux. Des gens ont été tués dans la basilique de Nice. Les terroristes sont claires, ils veulent nous faire plier avec un hachoir ou un couteau, alors la question est : qu’est-ce que nous leur répondons ?", a continué Richard Malka.
"On n’a pas le choix, c’est à nous de crier, de chanter, pour couvrir de nos voix le son hideux des Kalachnikov. On ne peut pas renoncer à la libre critique des religions. On ne peut pas renoncer aux caricatures. Ce serait tourner le dos à notre histoire, ce serait renoncer à l’indomptable liberté pour vivre enchaîné. Ce serait renoncer à la liberté d’emmerder Dieu. Et ça, Cabu, tout gentil qu’il était, n’y aurait jamais renoncé", clame l’avocat.
Les derniers mots de Richard Malka sont pour Charb, son ami, son frère : "Ils peuvent tous nous tuer, mais ils ne peuvent pas tuer une idée. Charlie Hebdo est devenu un symbole. Alors quand j’en ai marre, quand je n’en peux plus de me battre je pense à toi Charb. Charlie vivra".
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