Les infos de 8h - Producteur tabassé à Paris : les policiers nient les insultes racistes
Les quatre fonctionnaires mis en cause pour avoir roué de coups Michel Zecler se trouvaient toujours en garde à vue dimanche 29 novembre. Ils maintiennent qu'ils n'ont proféré aucune insulte raciste à l'encontre de la victime.

Le passage à tabac de Michel Zecler était sur toutes les bouches, samedi 28 novembre. Ce producteur de musique a été roué de coups une semaine plus tôt alors qu'il entrait dans son studio d'enregistrement. La garde à vue de quatre fonctionnaires a été prolongée. Ils se trouvaient toujours dimanche 29 novembre dans la matinée dans les locaux de l'IGPN.
Ils maintiennent qu'ils n'ont pas proféré d'insultes racistes à l'encontre de la victime. C'est version contre version sur ce point là. Le producteur assure dans une interview au site Loopsider avoir été traité de "sale nègre" à plusieurs reprises. Selon Le Parisien, les trois policiers poursuivis pour "violences à caractère raciste" le nient en garde à vue.
D'après leurs témoignages, le 21 novembre au soir, ils voulaient simplement contrôler le producteur, d'abord car il ne portait pas de masque. Ils disent avoir ensuite pris la décision de l'interpeller après avoir senti une très forte odeur de cannabis émerger de sa sacoche. Toujours selon Le Parisien, ils auraient frappé Michel Zecler parce que ce dernier ne voulait pas ressortir avec eux.
Sur leurs premiers procès verbaux, les fonctionnaires disent que Michel Zecler les a frappés, ce que ne montrent absolument pas les images. Les gardes à vue de ces trois policiers, et du 4e, qui, appelé en renfort, a lancé une grenade lacrymogène dans le local, devraient se terminer dans l'après-midi. Ils pourront ensuite être présentés à un juge d'instruction.
À écouter également dans ce journal
Église - La messe peut à nouveau être célébrée mais avec une jauge maximale : 30 personnes pas plus, peu importe la taille de l'église. Un non sens, selon la conférence des évêques de France qui a saisi le conseil d'État. Mais en attendant dans chaque paroisse, il faut s'organiser pour l'accueil des fidèles.
Loi Sécurité globale - 130 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, 4 fois plus selon les organisateurs, étaient rassemblées partout en France. Au cœur de la contestation : la loi de sécurité globale, mais aussi les violences policières de ces derniers jours. Il faut absolument rétablir la confiance vis à vis des forces de l'ordre, selon une manifestante.
Rugby - Victoire écrasante et hommage très émouvant à Christophe Dominici hier soir.
Le XV de France a battu l'Italie 36 à 5 en Coupe d'Automne des Nations. La semaine prochaine, les Bleus affronteront les Anglais en finale à Twickenham.
- Les infos de 6h - Loi Sécurité globale : 45.000 personnes ont battu le pavé à Paris
- Évacuation de migrants : Darmanin "a été très choqué" par les violences, assure Schiappa
- Marches des libertés : Darmanin "condamne des violences inacceptables" contre la police
- Producteur tabassé à Paris : pourquoi Macron ne pouvait plus rester en retrait
- Loi Sécurité globale : "filmer la police est une nécessité", pour le président de la LDH