Un média officiel libanais a annoncé, mercredi 25 septembre, de nouvelles frappes dans le sud du Liban. Israël pilonne cette zone depuis trois jours pour cibler, selon l'armée, des membres du Hezbollah, mais les civils sont aussi en première ligne, le bilan fait état de 550 morts et 1.800 blessés depuis lundi.
Au sud du pays, sur les routes, c'est l'exode massif vers Beyrouth. Quelques libanais se sont réfugiés dans un lycée de la capitale. Dans la cour, au milieu de la foule, une fillette se cramponne à la jambe de sa grand-mère, Rania, qui a quitté le village d'Aitaroun, tout proche de la frontière avec Israël. "Je suis venue seule ici avec ma petite-fille. Je n'ai personne. Mes enfants et mon mari vivent à l'étranger", explique la grand-mère.
Quand les bombes ont commencé à tomber, elle n'a pas hésité une seconde et a passé huit heures sur les routes avant d'atteindre Beyrouth. "J'ai vu et entendu les bombes et j'ai vu une famille mourir en martyr : un couple et ses trois enfants. Israël ne bombarde pas le Hezbollah, mais le peuple, les civils", assure-t-elle.
Dans cette école, une jeune libanaise volontaire débordée enregistre les nouveaux arrivants. "La pression est énorme. On les retrouve dans la rue, dans des voitures, avec des enfants effondrés. Ils sont partis avec rien, même pas une bouteille d'eau pour boire. Ils sont dans un état lamentable", explique-t-elle. Beaucoup de familles ont appris que leurs maisons ont été détruites dans les heures qui ont suivi leur fuite.
Face à ces bombardements, la communauté internationale s'alarme. "Gaza est un cauchemar permanent qui menace d'emporter toute la région dans le chaos, à commencer par le Liban. Nous devrions tous être alarmés par cette escalade. Le Liban est au bord du gouffre. Le peuple libanais, le peuple israélien et tous les autres ne peuvent se permettre que le Liban devienne un autre Gaza", a déclaré le secrétaire national de l'ONU, Antonio Guterrez.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le président turc et le roi de Jordanie ont également pris la parole à la tribune de l'Assemblée générale pour dénoncer l'impuissance de l'ONU qui échoue, selon eux, à faire pression sur Israël.
Emmanuel Macron prendra la parole mercredi 25 septembre à 20h, à l'Assemblée Générale de l'ONU. Il a rencontré la veille le président iranien pour lui demander de soutenir une désescalade alors que les sirènes d'alerte ont retenti à nouveau à Tel Aviv. L'armée a annoncé, ce mercredi, avoir intercepté un missile sol-sol tiré selon Tel Aviv depuis le Liban.
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