Liban : les fouilles se poursuivent pour retrouver des survivants après des frappes israéliennes à Beyrouth

Alors qu'Israël a repris ses frappes contre le Liban, lundi 23 septembre, l'État hébreu affirme vouloir empêcher un "nouveau 7 octobre". C'est comme ça qu'a été justifiée la frappe contre un immeuble de Beyrouth qui a fait au moins 50 morts vendredi, dont de nombreux civils. Au milieu des décombres, une pelleteuse retourne sans relâche les gravats à la recherche de signe de vie ou de corps de disparu.

Mohamed est sans nouvelle de ses proches depuis plus de 48h : "Mon oncle habitait cet immeuble avec sa femme et ses enfants. Elles n'ont pas 10 ans (...) C'est un génocide, il n'y a pas d'autre mot. Des enfants, des femmes, qui n'ont pas pris les armes. Ils n'ont rien à voir avec tout cela."

Les équipes de la Croix-Rouge sont toujours en action. Selon le responsable des équipes de secours à Beyrouth, "les secouristes ont peur, car ils sont sur un endroit qui peut être bombardé à n'importe quel moment."  Depuis le 8 octobre, et le début de l'assaut israélien sur Gaza, c'est la frappe la plus meurtrière au Liban. Israël a affirmé que ses frappes allaient se poursuivre dans un avenir proche.