1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. Fin de vie : Belgique, Suisse, Espagne… Quelle législation ?
3 min de lecture

Fin de vie : Belgique, Suisse, Espagne… Quelle législation ?

ÉCLAIRAGE - Alors qu'en France la sédation profonde n'est possible que si le pronostic vital est engagé à court-terme, d'autres dispositions existent en Europe.

Fin de vie : Belgique, Suisse, Espagne... Quelle législation ? (illustration)
Fin de vie : Belgique, Suisse, Espagne... Quelle législation ? (illustration)
Crédit : ELIE BEKHAZI / AFD
Fin de vie : Belgique, Suisse, Espagne... Quelle législation ?
00:01:30
Fin de vie : Belgique, Suisse, Espagne... Quelle législation ?
00:01:30
Coline Daclin & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Alain Cocq n'aura pas droit à un suicide assisté. Dans une lettre datée du jeudi 3 septembre, Emmanuel Macron a refusé à cet homme de 57 ans, atteint d'une maladie orpheline, de lui accorder le droit à la sédation profonde. 

"Parce que je ne me situe pas au-dessus des lois, je ne suis pas en mesure d'accéder à votre demande", a écrit le président de la République en soulignant que le souhait d'Alain Cocq "de solliciter une aide active à mourir [...] n'est aujourd'hui pas permise dans notre pays". 

Face au refus de la présidence, Alain Cocq promet de cesser de s'alimenter et de prendre ses traitements, et de diffuser son agonie en direct sur Facebook. Il tente ainsi de protester contre la législation française sur la fin de vie

En France, la loi Claeys-Leonetti, adoptée en 2016, n'autorise la sédation profonde que quand le pronostic vital est engagé "à court terme"

Euthanasie, euthanasie passive, suicide assisté...

À lire aussi

Mais ailleurs en Europe, plusieurs pays ont autorisé des formes d'assistance à la mort. Aux Pays-Bas et en