Alain Cocq n'aura pas droit à un suicide assisté. Dans une lettre datée du jeudi 3 septembre, Emmanuel Macron a refusé à cet homme de 57 ans, atteint d'une maladie orpheline, de lui accorder le droit à la sédation profonde.
"Parce que je ne me situe pas au-dessus des lois, je ne suis pas en mesure d'accéder à votre demande", a écrit le président de la République en soulignant que le souhait d'Alain Cocq "de solliciter une aide active à mourir [...] n'est aujourd'hui pas permise dans notre pays".
Face au refus de la présidence, Alain Cocq promet de cesser de s'alimenter et de prendre ses traitements, et de diffuser son agonie en direct sur Facebook. Il tente ainsi de protester contre la législation française sur la fin de vie.
En France, la loi Claeys-Leonetti, adoptée en 2016, n'autorise la sédation profonde que quand le pronostic vital est engagé "à court terme".
Mais ailleurs en Europe, plusieurs pays ont autorisé des formes d'assistance à la mort. Aux Pays-Bas et en