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Vincent Lambert : que dit la loi Leonetti sur la fin de vie ?

ÉCLAIRAGE - Vincent Lambert est décédé ce jeudi 11 juillet, après être resté 11 ans dans un état végétatif. Une situation que promettait d'éviter la loi Leonetti. Explications.

Un médecin rédige une ordonnance (Illustration)

Crédit : AFP / Archives, Marc Le Chelard

Esther Serrajordia

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Vincent Lambert est mort jeudi 11 juillet. À 42 ans, il a passé près de 11 ans de sa vie dans un état végétatif. Une situation qui a plongé sa famille dans une importante bataille judiciaire. Pourtant, la loi Leonetti, promulguée en 2005, soit 4 ans avant l'accident qui a coûté la vie à Vincent Lambert, promettait d'éviter ce genre de situation. 

"Faire en sorte que la dernière partie de la vie soit la plus apaisée possible" a déclaré sur RTL Alain Claeys, co-auteur de la loi sur la fin de vie, à propos de celle-ci. La loi Leonetti aurait pu éviter à Vincent Lambert et sa famille la bataille judiciaire qu'ils ont vécu ces dernières années. 

Tout d'abord, si Vincent Lambert avait eu l'usage de la parole, les médecins auraient du respecter son choix de continuer ou non la prolongation artificielle de sa vie. "La volonté du patient de limiter ou de cesser un traitement doit être respectée" est-il écrit dans les articles 5 et 9. 

À écouter

Décès de Vincent Lambert : "Oublions toutes les polémiques" réagit Alain Claeys sur RTL

00:03:50

Personne de confiance ou directive anticipée

Si le patient ne peut plus parler, la loi introduit dans le droit la personne de confiance ou la directive anticipée. Dans le premier cas, il choisit une personne, qui peut-être dans sa famille ou non, et la déclare. C'est elle qui, dans les plus graves situations, peut parler en son nom. Dans le second, le patient remplit lui-même une directive anticipée, permettant d'indiquer, à l'avance, ses choix. Ses volontés s'imposent alors au médecin

À écouter aussi

Cela n'a pas été le cas pour Vincent Lambert puisque aucune personne de confiance n'a été désignée, et qu'il n'avait pas rempli de directive anticipée. Or, normalement, la décision de cesser l'administration d'un traitement lorsque le prolonger semble relever de "l"obstination déraisonnable" doit être, dans ces conditions, collégiale

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