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Vincent Lambert : l'arrêt des soins a commencé
L'arrêt des soins de Vincent Lambert a débuté ce lundi 20 mai à l'hôpital Sébastopol sur décision du médecin Vincent Sanchez, chef du service des soins palliatifs de l'établissement.
L'hôpital Sébastopol à Reims (illustration)
Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
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Le processus d'arrêt des soins de Vincent Lambert, en état végétatif depuis 2008, a débuté ce lundi 20 mai dans la matinée au CHU de Reims, a-t-on appris auprès de l'avocat des parents et de source familiale.
Selon nos informations, l'avocat des parents de Vincent Lambert, Me Jean Paillot a annoncé avoir saisi la justice pour demander l'arrêt de la sédation. La décision du tribunal de Paris devrait être rendue dans la journée. En parallèle les parents ont de nouveau saisi la Cour européenne des Droits de l'Homme.
"C'est une honte, un scandale absolu, ils n'ont même pas pu embrasser leur fils", a réagi Me Jean Paillot, avocat des parents, farouchement opposés à l'interruption des traitements,qui a commencé lundi matin à l'hôpital Sébastopol sur décision du médecin Vincent Sanchez, chef du service des soins palliatifs de l'hôpital.
L'hydratation et la nutrition artificielle, qui étaient fournies à Vincent Lambert par sonde sont stoppées. L'équipe médicale va continuer à lui prodiguer des soins, en lui humectant ses lèvres par exemple pour éviter toute sécheresse.
Pour être certains que Vincent Lambert ne souffre pas, les médecins vont procéder à une sédation profonde, comme une anesthésie. La mort survient en quelques jours, deux en moyenne, mais cela peut aller au-delà, sans qu'on en connaisse exactement le mécanisme avec des désordres multiples : les reins cessent par exemple de fonctionner faut d'hydratation. Tout au long de ce processus, Vincent Lambert va être sous surveillance, accompagné jusqu'à la dernière minute par l'équipe médicale.
