À partir de vendredi 4 septembre, il promet de se laisser mourir. Alain Cocq, atteint d'une maladie orpheline incurable, a confirmé ce jeudi 3 septembre sa décision de cesser de s'alimenter et de prendre ses traitements.
Âgé de 57 ans, il avait interpellé l'Élysée pour demander à recevoir une injection afin d'être placé en sédation profonde. Il souhaitait ainsi "partir en paix". Après son courrier, il avait obtenu une conférence téléphonique avec une conseillère de l'Élysée. Mais sans réponse de la part de la présidence, il va arrêter dès vendredi "toute hydratation, alimentation, soins, hormis les soins de confort comme la morphine", a-t-il déclaré à l'AFP.
Mais le malade va encore plus loin. Il compte filmer la fin de sa vie, dont il estime qu'elle durera "quatre-cinq jours", et la diffuser en direct sur sa page Facebook. L'objectif : "montrer aux Français ce qu'est l'agonie obligée par la loi Leonetti".
Alain Cocq est actuellement cloué au lit par sa maladie, qui colle entre elles les parois de ses artères. La loi Leonetti autorise la sédation profonde qu'il demande, mais celle-ci ne peut être accordée qu'à quelques heures d'une mort certaine.
"Je pense que l'Élysée, les juristes et les constitutionnalistes sont en train de voir comment ils pourraient régler le problème que mon dossier leur pose car ils n'ont pas envie de passer pour des êtres inhumains", a-t-il assuré. Il dit ne pas avoir perdu espoir en une réponse de la présidence.
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