Alors que l'examen du budget 2025 sera débattu à l'Assemblée nationale à partir de ce lundi 21 octobre, à 21 h 30, l'hypothèse du retour de la taxe d'habitation n'a jamais semblé aussi réalisable afin de renflouer les comptes publics.
Même si elle n'a pas complètement disparu, les résidences secondaires étant toujours concernées, il s'agit, ici, d'un retour généralisé, qui ferait économiser de 20 à 30 milliards d'euros à l'État. Une manière de tenir son engagement vis-à-vis des communes : le gouvernement s'était engagé à compenser le manque à gagner lors de la suppression totale de cette taxe, en janvier 2023.
Mais devoir repayer cet impôt historique ne provoque pas forcément une levée de boucliers. Sur les bords de l'océan Atlantique, à Ploemeur (Morbihan), le possible retour de la taxe d'habitation semble passer comme une lettre à la poste. "S'il faut payer, il faut payer", se lamente cette habitante, propriétaire depuis 27 ans, qui constate que la taxe foncière, dont elle s'acquitte déjà, ne cesse d'augmenter.
"Si c'est un moyen de redresser la France, pourquoi pas. On est déjà assez dans le caca comme ça", constate une autre, plus pragmatique. Certains commencent même à calculer à combien elle s'élèvera. "Ça me coûtera cher. 650 euros à l'époque, certainement plus avec l'inflation", explique cette Morbihannaise.
D'autres se demandent même pourquoi la taxe d'habitation a été supprimée. Ne plus la payer donne "l'impression qu'on ne paye plus rien dans la commune", fait remarquer un autre propriétaire.
"On a perdu une forme de dynamisme de la recette", remarque Renan Lors, le maire de Ploemeur, qui se dit favorable au retour de cette taxe dont étaient exonérés les plus démunis. "On a déconnecté une part de notre population du fait de payer de l'impôt qui liait aux services publics qui sont rendus sur la commune. L'État a finalement donné du pouvoir d'achat, mais sur le dos à nouveau des collectivités locales", avance l'édile.
Cette manne financière sera donc la bienvenue, car le département du Morbihan va se montrer beaucoup moins généreux avec la commune. Et depuis des années, les aides de l'État fondent comme neige au soleil.
Cycliste tué - Près d'une semaine après la mort de Paul Varry, tué par un automobiliste. Un collègue de la victime, cycliste lui aussi, a failli se faire renverser par le même conducteur et témoigne sur RTL. "Je m'engage à basse vitesse sur le boulevard Malesherbes, et c'est là que je vois cette énorme Mercedes débouler à toute vitesse et s'engager sur la piste cyclable. Si j'étais arrivé quelques secondes plus tôt, il me serait rentré dedans", témoigne-t-il.
Budget 2025 - Les députés commencent, ce lundi à partir de 21 h 30, l'examen du budget 2025. Les débats s'annoncent très tendus après le passage du texte en commission des finances. Mais avant le coup d'envoi, les députés censés soutenir le gouvernement participent à un cocktail. Avant d'entamer une séance qui s'annonce périlleuse, Michel Barnier passera pour demander à ses députés un peu de solidarité.
Doliprane - Cette fois, ce n'est plus une rumeur : le Doliprane sera bel et bien américain. Sanofi va vendre Opella, sa filiale qui produit le Doliprane, mais aussi la Lysopaïne ou encore le Maalox. L'État, qui sera actionnaire entre 1 et 2 % du capital, assure avoir des garanties, notamment sur le maintien de l'emploi.
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