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Kylian Mbappé, Michael Olise et Manu Koné avec l'équipe de France lors de la rencontre des qualifications à la Coupe du monde contre l'Ukraine, le 13 novembre 2025 au Parc des Princes.
Crédit : Victor Joly / DPPI via AFP
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Cette fois, la chance n'a pas été du côté de Didier Deschamps en Amérique. Pour la dernière compétition internationale du sélectionneur, l'équipe de France a hérité de l'un des groupes de la mort, à sept mois du début de la Coupe du monde 2026, disputée aux États-Unis, au Mexique et au Canada du 11 juin au 19 juillet prochain.
Figurant parmi les têtes de série du tournoi, les Bleus ont été placés dans le groupe I en compagnie du Sénégal, de la Norvège et du vainqueur des barrages entre l'Irak, la Bolivie et le Suriname. Un programme vraiment copieux, surtout pour une Coupe du monde à 48 équipes.
Très performants sur la scène africaine, les Lions de la Teranga sont un mauvais souvenir pour la sélection tricolore, battue en ouverture du Mondial 2002 (1-0). Quant à la Norvège, c'est tout simplement, l'équipe la plus référencée du chapeau 3, avec ses stars comme Erling Haaland et Martin Odegaard, qui ont devancé l'Italie en qualifications.
Le troisième adversaire vice-champions du monde ne sera connu qu'en mars. Il s'agit du barragiste intercontinental rescapé du mini-tournoi entre l'Irak, le Suriname et la Bolivie. Le premier cité affrontera en finale pour la qualification le vainqueur du match entre les deux autres.
Avec ce tout nouveau format, toutes les équipes classées premières ou deuxièmes de poule, mais également les huit meilleurs troisièmes, verront les seizièmes de finale. Cela laisse de la place aux Bleus, sachant que cette poule était également l'une de celles identifiés comme souhaitables par le staff tricolore, au moins sur le plan logistique. Elle enverra les Français sur la côte Est (Philadelphie, New York, Toronto et Boston), où il fait moins chaud en général l'été.
Et pourtant, malgré son statut de "protégée" jusqu'en demi-finales grâce à une nouvelle règle de la Fifa, la France pourrait croiser la route de gros morceaux dès les premiers tours de la phase à élimination directe.
En sortant en tête de sa poule, elle affronterait un troisième en seizièmes de finale, avant que le niveau se corse avec un rendez-vous possible contre l'Allemagne en huitièmes de finale. Un gros choc en perspective, qui risque d'en cacher un autre.
De ce côté du tableau, elle croiserait ensuite la route du deuxième du groupe C, qui pourrait être le Brésil ou le Maroc. Enfin, dans le dernier carré, si tous les favoris tiennent leur rang, ce serait vraisemblablement du duel contre l'Espagne qui attendrait la sélection tricolore.
Si la France prend la deuxième place de sa poule, elle affronterait le deuxième du groupe E pour son premier match éliminatoire : éventuellement la Côte d'Ivoire championne d'Afrique en titre ou l'Équateur. Puis il s'agirait ensuite de défier le vainqueur de la poule C : toujours ce ticket Brésil-Maroc donc.
En quarts de finale, l'Angleterre pourrait attendre les partenaires de Kylian Mbappé pour un remake de 2022. Autrement dit, la voie est loin d'être royale, et l'on ne se penche même pas sur le cas où la France termine troisième.
Pour aller décrocher cette troisième étoile et conclure le mandat de Didier Deschamps de la meilleure des manières, il faudra définitivement être costaud.
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