Le mois de février est porteur de bonnes et de mauvaises nouvelles pour votre porte-feuille. Car la plupart de ces changements concerne des hausses et des baisses de prix dans différents domaines du quotidien. Entre alimentation, aide sociale, factures de gaz, ce début d'année 2019 s'annonce chargé en évolutions tarifaires.
Nombre de ces mesures sont le fruit de chantiers entrepris en 2018 par le gouvernement. Certaines sont destinées à apaiser les tensions entre les laissés-pour-compte des politiques budgétaires menées jusqu'ici, qu'ils soient particuliers ou professionnels.
Les dissensions exprimées au travers des manifestations des "gilets jaunes" ont précipité quelques-unes de ces décisions, qui devraient bénéficier aux salariés et travailleurs de secteurs précis, sans pour autant garantir une véritable progression du pouvoir d'achat de l'ensemble des Français.
Tour d'horizon de ce qui change vendredi 1er février.
C'est certainement l'augmentation la plus attendue de l'année, annoncée par Emmanuel Macron dans son allocution du 10 décembre dernier, en réponse aux revendications des "Gilets jaunes". La revalorisation de la prime d'activité de 80 euros supplémentaires par mois, couplée à une baisse des charges de 20 euros pour chaque travailleur éligible et bénéficiaire.
Grâce à la revalorisation automatique du SMIC (+1.5%) en janvier, elle devrait permettre de concrétiser la hausse du revenu minimum de 100 euros par mois, également promise par le chef de l'État.
L'aide versée chaque 5 du mois par la Caisse d'allocations familiales (CAF) afin d'augmenter le pouvoir d'achat de 3,8 millions de Français, va désormais bénéficier à 5 millions de foyers. À condition de s'inscrire aujourd'hui, jeudi 31 janvier, dernier délai imposé aux nouveaux concernés pour percevoir dès le 5 février la prime revue à la hausse.
Attention, toute demande effectuée au-delà de cette date butoir reconduira le premier versement au mois suivant, en mars 2019.
L'annonce a fait bondir les grands distributeurs, dont Leclerc, et les associations de défense des consommateurs. Dans le cadre de l'application de la loi Alimentation et Agriculture, également appelée loi EGalim, de nombreux produits alimentaires deviennent plus chers à partir de demain.
Il s'agit pour le gouvernement de contraindre les grandes surfaces à mettre fin à certaines pratiques nocives pour les agriculteurs, comme les rabais excessifs dont le profit revenait aux distributeurs. La loi qui prendra effet ce vendredi 1er février, obligeant les supermarchés à rémunérer les producteurs des filières agricoles et aquacoles au dessus du prix de revient de leur marchandise.
Concrètement, un produit ne pourra plus être vendu en dessous du tarif auquel il a été acheté. Les magasins ont désormais l'obligation de revendre au moins 10% plus cher leurs produits d'appel. Mauvaise nouvelle, ceux-ci sont parmi les plus achetés : le Nutella, Coca Cola, tartines Heudebert, café Carte Noire. Des marques industrielles qui figurent en tête de la plupart des tickets de caisse des Français moyens. Au total, 4% des rayons alimentaires augmenteront dès demain.
Pour contraster avec la hausse prochaine des factures d'électricité, celles du gaz vont s'alléger. Jusqu'en juin, le tarif réglementé pour un client moyen chauffé au gaz naturel va diminuer de 0,73% dès février, puis de 1,9% en avril, 0,6% en mai et 0,45% en juin.
Une demande faite en décembre dernier à Engie par le gouvernement, qui souhaitait apaiser la colère des "Gilets jaunes", gelant provisoirement l'évolution des tarifs réglementés prévue par le fournisseur de gaz pour l'année 2019.
Dès février, le tarif des péages d'autoroutes va connaître une hausse pour la plupart des automobilistes, mais également une baisse pour les usagers réguliers. Les contrats de concessions qui lient les sociétés autoroutières à l'État prévoient l'augmentation du tarif de la plupart des péages français de 1.8% à 1.9% dès ce vendredi 1er février.
Cependant, suite aux revendications des "Gilets jaunes", la ministre des Transports Élisabeth Borne a obtenu auprès des sociétés autoroutières qu'une remise de 30% soit accordée aux usagers réguliers. Sont concernés les conducteurs abonnés effectuant au moins dix allers-retours par mois sur le même tronçon d'autoroute.
Ce qui équivaut, selon la ministre à une économie de 29 euros pour un aller-retour entre Metz et Verdun dix fois par mois.
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