Le plan était annoncé depuis le printemps dernier. Ce mercredi 27 septembre, la Première ministre a dévoilé son plan de bataille pour lutter contre le harcèlement scolaire depuis Matignon. "Que vous soyez un élève victime de harcèlement, un parent désemparé face à ce que subit son enfant, un enseignant ou un membre de la communauté éducative inquiet devant certains faits : vous n'êtes pas seuls", a promis la cheffe du gouvernement aux côtés de plusieurs de ses ministres.
"Notre plan, c'est : 100% prévention, 100% détection et 100% solutions." L'idée du gouvernement est de préserver l'enfant dans son quotidien à commencer par l'école et les activités sportives. Au collège, ce sont en moyenne deux élèves qui sont harcelés dans chaque classe. Un chiffre qui permet de se rendre compte de l'ampleur du phénomène.
Chez les tous petits, il y aura des cours "d'empathie" obligatoire dès la rentrée 2024. Ces cours devront permettre aux élèves d'exprimer leurs sentiments et à mieux connaître ou respecter ses camarades. Chez les plus grands, un questionnaire anonyme sera mis sur la table pour libérer la parole. Des personnels seront également formés, enfin, dans chaque établissement. Ils devront identifier les enfants qui souffrent.
Idem dans les clubs de sport où l'on apprendra aux éducateurs à reconnaître ces situations, à parler et à dire les choses pour éviter les drames.
Je souhaite également une saisine systématique des procureurs pour les plaintes
Élisabeth Borne
D'autres mesures concernent la vie numérique des enfants. Et pour cause, avec les smartphones et les réseaux sociaux, le harcèlement ne s'arrête plus à la porte de l'école ou du club de football. Dans certains cas, cela peut durer 24 heures/24. Le gouvernement propose d'exclure les élèves harceleurs des réseaux sociaux où ils sévissent : un bannissement de TikTok, d'Instagram ou des autres réseaux utilisés.
À ces volets-là, s'ajoutent aussi des annonces en matière de sanctions. Parce que lorsque la prévention ou la dissuasion ne suffisent pas, il pourra y avoir une sanction pénale. Il y a désormais un délit de "harcèlement scolaire", les sanctions sont larges : des stages de citoyenneté jusqu'à des peines de prison pouvant aller jusqu'à dix ans. Une sanction qui pourrait être prononcée, par exemple, lorsque le harcèlement d'un enfant l'a conduit au suicide.
Élisabeth Borne a aussi annoncé une saisine "systématique" du procureur en cas de signalement, "grâce à une plateforme dédiée entre l'Éducation nationale et la Justice". "Je souhaite également une saisine systématique des procureurs pour les plaintes", a-t-elle précisé.
Bas-Rhin - Une équipe de plongeurs de Strasbourg a commencé à sonder deux étangs dans le secteur où Lina, une adolescente de 15 ans, a disparu samedi, une disparition inquiétante pour laquelle les enquêteurs "n'écartent aucune piste".
Taxation - Au nom de la transition écologique, le budget 2024 prévoit une nouvelle taxe sur les concessions d'autoroute et les grands aéroports, qui pourrait faire augmenter les prix des billets, mais pas les péages, assure le gouvernement.
Arménie - Près de la moitié de la population du Nagorny Karabakh a fui la région du Caucase depuis l'offensive éclair de l'Azerbaïdjan la semaine dernière, qui a brutalement mis fin aux rêves d'indépendance des séparatistes arméniens. Ils sont désormais 50.243 à s'être réfugiés en Arménie, selon de nouveaux chiffres communiqués par Erevan.
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