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"J'allais m'éteindre à France 2" : sur RTL, Olivier Minne revient sur son départ de France Télévisions

Invité de Marc-Olivier Fogiel ce vendredi 19 décembre 2025, l'animateur qui officie désormais sur M6, a indiqué ne pas s'être senti "porté" par France Télévisions.

Olivier Minne était l'invité de Marc-Olivier Fogiel ce vendredi 19 décembre 2025.

Crédit : Capture d'écran RTL

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"J'allais m'éteindre à France 2" : sur RTL, Olivier Minne revient sur son départ de France Télévisions

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Pas de regrets. En mai dernier, Olivier Minne quittait France Télévisions, après 20 ans de bons et loyaux services. Depuis début décembre, l'animateur foule les plateaux télé de M6 (groupe auquel appartient RTL), avec le Maillon Faible, diffusé tous les samedis à 18h35. À partir de lundi 22 décembre 2025, le présentateur prend les manettes de Pandore, une émission d'aventure d'un nouveau genre.

Pour aborder cette actualité télé, mais aussi son départ de France Télévisions, le présentateur d'origine belge était l'invité de Marc-Olivier Fogiel ce vendredi 19 décembre 2025. A 58 ans et peu occupé à l'antenne, l'animateur pensait finir sa carrière dans les murs du service public, où il a passé 36 ans.

"J'allais m'éteindre à France 2. Je ne voyais pas trop une autre chaîne venir me chercher compte tenu que pas grand chose n'évoluait ces dernières années", a-t-il confié, ajoutant qu'habituellement, les mercatos se font "beaucoup plus jeune" et plus quand on approche la soixantaine. Or, à sa grande surprise, l'animateur emblématique de Fort Boyard a fini par recevoir un coup de fil de M6.

"On a l'impression d'être méprisé"

S'il réfute avoir "souffert" à France Télévisions, trouvant le mot trop fort, il regrette tout de même de ne pas s'être senti soutenu. "Se sentir porté par l'énergie d'un groupe, c'est mieux. Si on ne peut pas se projeter au sein d'une entreprise, on a l'impression d'être méprisé ou en tout cas d'être mis sur le côté", a-t-il précisé, ajoutant qu'il n'avait pas contrat avec eux.

Logiquement interrogé sur la gestion financière du service public, qui se prépare à faire 140 millions d'économies de plus en 2026, Olivier Minne n'a pas tranché. "Accabler la présidence de France Télévisions est un raccourci qui, pour moi, est trop évident", a-t-il déclaré. Selon lui, réformer l'audiovisuel public n'est pas si simple que ça et Delphine Ernotte, présidente de la structure, n'aurait pas forcément toutes les cartes en main pour le faire.

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