Le syndrome de l’intestin irritable regroupe les maux de ventre, ballonnements et autres petits soucis digestifs. En la matière, il y a assez peu de place pour la fatalité. Il ne tient qu’à vous de prendre les mesures qui s’imposent : manger moins gras, faire des repas à heures régulières, réduire voire supprimer l’alcool et boire de l’eau, beaucoup d’eau, plate de préférence.
Ça, c’est la base, après, il y a quelques pièges à éviter. Je vous serine tout au long de l’année qu’il faut manger des fruits et des légumes, que c’est plein de fibres, que c’est excellent pour votre digestion et ce n’est pas aujourd’hui que je vais me dédire. Cependant, quand c’est la foire au rototo après chaque repas, c'est peut-être parce que les fruits et les légumes que vous prenez ne sont pas adaptés à vos problèmes intestinaux.
Il y a, dans la famille des fruits comme dans celle des légumes, des aliments pleins de fibres. Là où ça peut se compliquer un peu, c’est qu’il existe des fibres solubles et des fibres insolubles. Les solubles sont les meilleures amies de votre intestin : elles vous aident à retrouver un minimum de confort digestif. En revanche, les fibres insolubles peuvent générer des problèmes digestifs du même acabit.
Dans l'absolu toutes les fibres sont bonnes. Mais si vous êtes en délicatesse avec votre intestin, il faut opérer un petit tri pour optimiser vos chances de régler le problème. Mieux vaut manger des oranges, des pamplemousses, des pêches, des nectarines. Et oublier pendant quelques temps les poires, les pommes, les pruneaux, les figues, les dates et les fruits séchés d’une manière générale.
Pour les légumes, patate douce, carotte, courgette, courge, asperge, pomme de terre... tout ça, vous pouvez y aller… Attention : la pomme de terre, ce sera sans la peau. Et par ailleurs, tous ces légumes, c’est mieux si vous les faites cuire avant de les consommer. À l’inverse, évitez les petits pois, les pois chiches, les navets, le brocoli, le chou-fleur ou son collègue de Bruxelles.
Ce sont des aliments dont on ne cesse de vanter les vertus mais il faut les mettre de côté temporairement, c’est-à-dire pendant 3 ou 4 semaines, le temps de se remettre l’intestin à l’endroit. Ensuite, il vous reviendra de les réintroduire progressivement, un à un, dans votre alimentation.