Vivre plus longtemps, c’est bien, vivre plus longtemps en bonne santé c’est mieux ! Depuis quelques années, les chercheurs explorent tout ce qui pourrait raccourcir cet intervalle de temps en mauvaise santé avant notre mort. Avouez-le : vivre jusqu’à un certain âge, en pleine santé, et disparaître tout d’un coup, ce serait le rêve.
Malheureusement,
dans la vie réelle, on est confrontés aux maladies du grand âge, une des plus
courantes étant le déclin de nos fonctions cognitives, qu’on résume souvent, à
tort, à la "maladie d’Alzheimer" qui est en fait un cas particulier
de déclin cognitif.
Ce déclin est lié au fait qu’à un moment, il ne se crée plus dans le cerveau de nouvelles connexions entre les neurones du cerveau. Ce qui est la base même du bon fonctionnement du cerveau. Ces connexions se font, on le sait, grâce à une protéine appelée Facteur Neurotrophique Dérivé du Cerveau, en abrégé BDNF. Mais avec l’âge, il y a une baisse de cette protéine dans le cerveau d’où le déclin cognitif.
Des études sur le modèle animal, c'est-à-dire sur des souris de laboratoire, montrent qu’on peut favoriser la production de BDNF dans le corps sans recourir à des médicaments. Le premier moyen, j’en parlais il y a quelques semaines, c’est le jeûne intermittent. Pourquoi ? Lors d’un jeûne de plusieurs heures, on tire notre énergie de nos réserves de graisse et aussi du lactate produit par l’activité de nos muscles. Pour carburer, le cerveau passe donc du glucose aux corps cétoniques et au lactate, et ça, ça stimule la production de cette fameuse protéine BDNF.
Mais ce n'est pas tout. Une équipe de l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande a découvert, cette fois-ci grâce à des volontaires humains, le moyen d’augmenter encore cette production de BDNF. Les chercheurs ont étudié la concentration dans le plasma sanguin de deux groupes : l’un avec une alimentation normale et l’autre soumis à un jeûne de 20 heures, sur lesquels ils ont testé : pas d’activité physique, une activité physique modérée et une activité physique intense pendant de courtes périodes, ce qu’on appelle du fractionné. Concrètement : des séances de 6 minutes de vélo à haute intensité.
Ainsi, chez les jeûneurs, on observe un peu plus de BDNF. Mais dans le groupe des sportifs intensifs, le taux de BDNF bondit. Rappelez-vous on est en période de jeûne, le cerveau n’a plus de glucose pour se nourrir, mais il dispose de lactate produit par les muscles en plein effort. Et ce passage du glucose au lactate stimulerait notre cerveau.
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