Alors qu’un nouveau Conseil de défense se tient ce mercredi 17 février à l'Élysée dans la matinée, aucune annonce ou restriction supplémentaire n’est prévue. Mais, alors que l'épidémie est stable et même orientée à la baisse ces dernières semaines, les autorités sanitaires se préparent au pire, c'est-à-dire à une nouvelle vague.
Tous les professionnels de santé ont reçu mardi soir un mail d'alerte de la Direction générale du ministère de la Santé évoquant "une situation préoccupante". Les effets des variants sont difficiles à évaluer, dit cette note, mais on peut craindre une saturation de l'offre de soins sur l'ensemble du territoire et la DGS appelle à la mobilisation de tous les soignants hospitaliers et des médecins libéraux pour maintenir à domicile un maximum de patients.
Signe que ces variants inquiètent, depuis un an, les médecins ou infirmiers testés positifs mais qui n'avaient pas de symptômes pouvaient tout de même travailler avec des règles strictes. Depuis mardi, ce n'est plus possible. Ils devront rester chez eux pendant sept jours. Le contraste est donc troublant entre d'un côté l'Élysée et les ministres qui affichent une certaine sérénité, et de l'autre l'administration qui se prépare au pire, tandis que de nombreux scientifiques continuent d'alerter.
L'institut de recherche médicale, l'Inserm, a publié dimanche une étude qui prévoit une remontée du nombre de cas dans les jours qui viennent avec des variants majoritaires dès la semaine prochaine en France et des courbes qui pourraient s’envoler en mars, si aucune mesure supplémentaire n'est prise.
Faits divers - Un homme de 90 ans est mort samedi à Pujols (Lot-et-Garonne) alors que son fils avait appelé les secours, qui ne sont jamais arrivés à cause d'un "oubli", lui a-t-on dit. Le parquet d'Agen a ouvert une enquête.
Affaire Tron - Le procès en appel de Georges Tron doit rendre son verdict avant ce mercredi soir. Le maire de Draveil, accusé de viol par une ancienne collaboratrice, nie les faits depuis dix ans. Le parquet a requis cinq ans de prison.
Élections - Le gouvernement veut mettre en place le vote par anticipation pour la présidentielle 2022. Un texte déposé en ce sens va être examiné au Sénat, où la droite, majoritaire, semble réticente.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte