Vaccination chez les médecins : "La réaction a été tardive", regrette Agnès Giannotti
INVITÉE RTL - Agnès Giannotti, médecin généraliste dans le XVIIIe arrondissement de Paris et vice-présidente du syndicat MG France, regrette un manque de communication et que des informations insuffisantes aient été livrées aux médecins.

Dans un peu plus d'une semaine, le jeudi 25 février, la vaccination deviendra possible chez les médecins généralistes. 700.000 doses du vaccin AstraZeneca devraient être disponibles chez les médecins généralistes qui auront le droit, pour le moment, à 10 doses chacun. Les médecins immuniseront les patients qu'ils jugeront prioritaires, c'est à dire ceux entre 50 et 65 ans et qui présentent des facteurs à risque. Date limite pour passer commande : ce mercredi 17 février.
Si le fait de pouvoir vacciner est une demande de longue date des médecins généralistes, ces-derniers ne se mobilisent pour l'instant que lentement. "On a eu l'information le 11 ou 12 février, justifie Agnès Giannotti, médecin et vice-présidente du syndicat MG France. Elle a circulé tard et pas très bien".
"La mobilisation est en train de se faire", estime malgré tout la médecin du XVIIIème arrondissement de Paris, "pour être vaccinés, les patients doivent simplement demander aux médecins généralistes qui vérifieront s'ils correspondent aux critères".
Agnès Giannotti considère donc que sa profession est présente dans cette nouvelle étape de la campagne de vaccination, "la réaction a été un peu tardive mais elle se fait et nous sommes là". La prise de rendez-vous pourra s'effectuer directement auprès de son médecin ou via la plateforme Doctolib.
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