Le ministre de la Santé Olivier Véran a tenu ce jeudi 17 septembre une conférence presse, appelée à devenir hebdomadaire, sur la situation épidémique en France. Au cœur de son propos, alors qu'il était particulièrement attendu sur ce sujet, il s'est longtemps exprimé sur les tests de dépistage du coronavirus.
Le ministre a notamment annoncé que 5 millions de tests antigéniques ont été commandés par la France, alors que des tests à grande échelle sont actuellement menés par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris en vue de leur possible généralisation.
Olivier Véran a par ailleurs annoncé la mise en place de nouveaux centres de dépistage dans toutes les métropoles, et notamment en Île-de-France, où vingt vont être ouverts, avec un accès privilégié pour les publics prioritaires.
Les seuls tests de dépistage de la Covid-19 actuellement accessibles à tous sont les tests PCR. Ces tests sont réalisés avec un prélèvement au fond du nez avec un grand écouvillon. L'analyse cherche à déterminer la présence ou non d'ARN du coronavirus. Un processus relativement long, mais dont le résultat est fiable à 95 %.
D'autres tests sont actuellement disponibles pour tous : les tests sérologiques. Ces tests, réalisés par prélèvement sanguin en laboratoire ou simplement avec une goutte de sang en pharmacie, ont un peu disparu du discours public. En effet, ils ne permettent que de savoir si un patient possède ou non des anticorps contre le coronavirus. Or, il ne dit rien sur l'état de santé actuel du patient. Les débats autour de l'immunité après une infection au coronavirus ont quelque peu occulté la pertinence de ces tests.
Deux autres tests pourraient prochainement venir compléter cet éventail : les tests antigéniques et les tests salivaires. Ces deux tests permettent, comme les tests PCR, de savoir si un individu est infecté ou non au moment du prélèvement. Les tests sérologiques sont réalisés comme les tests PCR, mais on recherche les antigènes du coronavirus et non son ARN. Les tests salivaires sont eux réalisés