D'ici quelques jours, nous allons pouvoir retrouver un semblant de vie normale, grâce à un allègement du confinement évoqué par Emmanuel Macron. On espère que, dans quelques semaines, et notamment avec l’arrivée du vaccin, on puisse envisager de sortir progressivement de cette terrible période.
Mais une question se pose, que se passera-t-il après ? En fait, il y a plusieurs hypothèses. La première repose sur le fait que l’être humain a tendance à "oublier" les mauvais moments pour ne garder que les bons souvenirs. Bien sûr, pas question de faire comme si cette pandémie n’avait pas existé, mais on peut parier que de nombreuses personnes reprendront une vie presque normale une fois qu’on se sera débarrassé de la menace épidémique.
Deuxième hypothèse, on sera plus prudent, on gardera les gestes barrière, même si c’est à minima, les masques dans les lieux fréquentés, moins de bises et de serrages de main, le gel avec soi en permanence, le télétravail… Ce qui est une bonne chose car on évitera ainsi toutes les autres maladies style gastro, bronchiolite ou grippe et même les rhumes.
Ce n’est pas avec ça qu’on évitera complètement l’arrivée d’une autre épidémie avec un autre virus qui pourrait s’avérer autant, ou peut-être plus, dramatique. Face à cela, il existe deux solutions. La première est écologique. Ne plus laisser les animaux nous contaminer avec leurs virus. On ne va pas détailler tout ce qui devrait être fait mais on en a beaucoup débattu.
La seconde, c’est se préparer à être infectés par un virus inconnu, mais tout faire pour qu’il ne déclenche ni formes graves, ni décès. Dans une récente étude faite par les hôpitaux de Strasbourg, et l’institut Pasteur, 88 % des malades hospitalisés en réanimation étaient porteurs d’au moins une des maladies suivantes : HTA, obésité ou diabète. Or, ces trois maladies peuvent être prévenues, dans la grande majorité des cas.
Si nous voulons avoir une vraie politique de santé préventive pour éviter une hécatombe en cas de nouvelle épidémie, il faudrait s’attaquer plus sérieusement à ce qu’on appelle depuis le début : la co-morbidité.
Quand on veut réduire la mortalité sur les routes , on peut mettre des airbags, renforcer la solidité de la voiture en cas de choc, mettre des ABS, un système sophistiqué anticollisions… mais si le conducteur roule en permanence à 200km/h, un jour il aura un accident fatal. Il faut donc éduquer le conducteur, lui rappeler régulièrement les dangers de la vitesse pour qu’il soit raisonnable .
C’est pareil en médecine. Quand on est hypertendu, diabétique ou en surpoids, on peut continuer comme ça, prendre des médicaments pour limiter les complications, mais si un virus arrive, ce seront eux les plus gravement touchés. Le plus logique ne serait-il pas de se dire qu’