Chenilles processionnaires : pourquoi vous devez vous en méfier

Les chenilles peuvent prendre différentes formes. On les connaît pour leur transformation en papillons, mais les chenilles processionnaires ont une particularité : elles marchent en procession, sous forme de file indienne. Des dizaines d’entre-elles se suivent, avançant l’une après l’autre. 

Si cela peut avoir l’air rigolo, il faut tout de même rester vigilant, car chacune de ces chenilles processionnaires contient des centaines de poils qui libèrent une toxine, qui peut provoquer une réaction de type urticaire si jamais vous êtes piqué ou que vous la touchez. 

Une réaction urticaire implique l’apparition de plaques, de boutons, accompagnés de démangeaisons. Au contact des chenilles processionnaires, il faudrait imaginer ce phénomène, puissance dix, pendant une durée de deux à trois semaines.

C’est en effet la particularité de cette espèce. La toxine qu’elle libère contient une molécule qui provoque une réaction extrêmement sévère avec une poussée de boutons très douloureux, qui persistent malgré les traitements.

Attention aux voies respiratoires

En quoi consistent ces traitements ? Les soignants auront recours à des antihistaminiques, des antiallergiques, qui sont souvent inefficaces puisque la réaction résiste à ce genre de crèmes. 

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Par ailleurs, l’infection causée par le contact avec une chenille processionnaire peut aller plus loin. Certes, les problèmes de peau peuvent être douloureux, mais on finit par en guérir. Mais si les poils urticants de cet insecte arrivent au niveau des yeux, ils peuvent causer une conjonctivite. 

Plus grave encore, ils peuvent atteindre la cornée, qui est une couche au niveau de l'œil, causant ce que l’on appelle une kératoconjonctivite, une réaction oculaire extrêmement sérieuse.

Et si jamais les poils urticants arrivent au niveau des voies respiratoires, vous pouvez faire un choc anaphylactique, et même vous retrouver en détresse respiratoire, puisque la toxine entraîne un gonflement au niveau des structures respiratoires. Appel à la vigilance.

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