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Allergies au pollen : antihistaminique, allergologue... Comment les combattre ?
Jimmy Mohamed revient sur les moyens possibles pour soulager les allergies. Un risque de concentration de pollen de graminées en France est notamment attendu en fin de semaine.
Les allergies à cause du pollen touche de plus en plus de personnes
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Quand on regarde la carte du risque d’allergie au pollen, on se rend compte que presque tous les départements français sont placés en risque élevé au pollen de graminées. Attention, les tilleuls entrent en floraison et peuvent provoquer des symptômes à leur proximité. Un conseil : ne restez pas sous un tilleul !
La pluie peut, en revanche, apporter un peu de répit aux allergiques. Celle-ci va venir plaquer les pollens au sol, ce qui fait que leur concentration dans l’air est un peu redescendue, mais les projections promettent une très forte remontée dans les prochains jours. Ces pollens de graminées vont revenir par la façade atlantique pour ensuite s’étendre au centre, pour finir par concerner la quasi-totalité du pays en fin de semaine ou début de semaine prochaine.
Si vous êtes allergique, c’est clairement le moment de prendre des anti-allergies, ou d’en chercher à la pharmacie. Encore faut-il en trouver une d’ouverte ce jour, à cause des grèves. Pour ceux qui n’auraient pas d’ordonnance de leur médecin, je rappelle que les antihistaminiques disponibles sans ordonnance sont tout aussi efficaces que ceux avec ordonnance. Les seules différences, c'est que ceux en accès libre ne sont pas remboursés, coutent plus cher et ne sont disponibles que par boite de sept comprimés.
Et si les anti-allergies ne fonctionnent pas ?
Parfois, ce n’est pas suffisant. Dans ce cas, il ne faut pas oublier qu’il faut associer certaines mesures complémentaires. Déjà, si vous avez le nez qui coule, il faut vous rincer le nez au sérum physiologique pour vous débarrasser des allergènes présents.
Ensuite, prendre sa douche tous les soirs sans oublier de se rincer les cheveux qui pourraient se retrouver sur votre taie d’oreiller. Enfin, on ne sait pas trop comment l’expliquer, mais le fait de changer de marque d’anti-allergie permet, parfois, d’améliorer les symptômes.
Cela vaut aussi pour les enfants. Car ces allergies peuvent vraiment perturber leur qualité de vie. On a d’ailleurs montré que les enfants allergiques non traités avaient de moins bons résultats scolaires que les autres. Donc si votre enfant a le nez qui coule, les yeux qui démangent ou la gorge qui picote, ne vous dites pas que ce n'est rien. Parlez-en à votre médecin qui prescrira, s’il le juge nécessaire, des anti-allergies.
Et si rien ne fonctionne : direction l’allergologue pour passer des tests et savoir à quoi vous êtes allergiques. Dans certains cas, il sera possible de faire ce qu’on appelle une désensibilisation. En revanche, il faudra s’armer de patience, car elle dure 2 à 3 ans en moyenne, mais est plutôt très efficace.
