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Alzheimer : le régime méditerranéen contre la maladie, ça marche ou ça marche pas ?
Notre alimentation a une influence sur la santé de notre cerveau. Aline Perraudin explique en quoi le régime méditerranéen peut être efficace contre la maladie d'Alzheimer.
Le régime méditerranéen est protecteur.
Crédit : @ca_creative
L’alimentation influence la santé de notre cerveau. Pour diminuer le risque de développer la maladie d’Alzheimer, le régime méditerranéen serait à privilégier. Alors, est-ce que ça marche ou ça marche pas ?
Le régime méditerranéen est bon pour la santé, en général. Cette année encore, il a été classé par un panel d’experts en nutrition américains comme le meilleur régime alimentaire. Il est notamment bénéfique pour le cœur, mais aussi pour le cerveau. De nombreuses études montrent qu’une alimentation saine, comme le régime méditerranéen, aide à réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer, certainement dans une plus grande mesure qu’on le pensait auparavant.
Le régime méditerranéen est une alimentation variée qui privilégie les fruits et les légumes, les céréales complètes, les légumes secs, le poisson, les noix et l’huile d’olive. En revanche, il limite la consommation de viande rouge, de charcuteries, de produits raffinés et transformés. C’est le type de régime qu’on avait traditionnellement en Crète, d'où le fait qu'on parle aussi de régime crétois.
Le principe de ce régime, c’est de manger des aliments de base et de saison, de limiter les aliments ultra-transformés et les excès de sucre.
Le régime méditerranéen réduit le risque de démence
Le régime méditerranéen est un atout pour le cerveau car il diminue l’inflammation, néfaste pour les neurones. Il est riche en nutriments protecteurs, comme les antioxydants et les oméga-3. Une étude britannique menée auprès de 60 000 personnes a montré qu’il réduit de 23% le risque de démence.
À l’inverse, une alimentation riche en produits ultra-transformés s’accompagne d’un risque augmenté de démence. Dans le viseur, les mauvaises graisses, saturées et trans, l’excès de sucre et de sel, mais aussi les additifs. Selon une nouvelle étude, la consommation d’édulcorants artificiels semble aussi provoquer un vieillissement plus rapide du cerveau. Par conséquent, tout laisse penser qu’on a intérêt à éviter les produits industriels dénaturés, avec des ingrédients qu’on ne trouve pas dans sa cuisine.
Pour garder une bonne santé cérébrale, on peut aussi remplacer au maximum les sucreries par des fruits frais, notamment les fruits rouges, riches en polyphénols et en antioxydants neuroprotecteurs. L’alimentation joue un rôle central, mais elle ne fait pas tout : l’activité physique, le fait de ne pas fumer, un bon sommeil, une vie sociale active, sont également des facteurs protecteurs.
