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Un beau chou pour cuisiner de la saucisse aux choux
Crédit : David Todd Mccarty / Unsplash
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L’alimentation joue un rôle dans le développement du cancer colorectal. Il est bien établi qu’une consommation faible de fibres et excessive de viande et de charcuteries augmente le risque. À l’inverse, manger beaucoup d’aliments riches en fibres, comme les céréales complètes, les fruits et légumes, est protecteur.
Des chercheurs viennent de montrer qu’une consommation de légumes de la famille du chou, comme les brocolis, les choux frisés, les choux-fleurs ou encore les choux de Bruxelles, est associée à un risque beaucoup plus bas de développer un cancer colorectal.
Cette baisse est de 20% environ, c’est donc important. Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé plusieurs études portant, au total, sur près de 640.000 personnes. Ils ont constaté qu’avec déjà un apport de 20 grammes par jour, il y avait une réduction du risque.
Et qu’avec une consommation quotidienne de 40 à 60 grammes de choux et de légumes de la même famille, la baisse du risque de cancer colorectal était la plus importante. Les bénéfices plafonnent au-delà de 60 grammes. Il n’est donc pas nécessaire d’en consommer de grandes quantités pour avoir un effet protecteur.
Tous les crucifères, c’est-à-dire les légumes de la famille du chou, sont riches en fibres et en antioxydants, en vitamine C, en bêtacarotène. Et c’est leur spécificité : ils contiennent aussi des composés soufrés, les glucosinolates, qui semblent pouvoir neutraliser le potentiel cancérigène de certains agents toxiques en stimulant les défenses de notre organisme. Des études précédentes avaient déjà suggéré qu’une consommation régulière de légumes de la famille du chou était bénéfique pour la prévention de plusieurs cancers.
Aucun aliment ne peut, à lui seul, protéger totalement du cancer, mais la consommation de certains aliments est associée à une diminution du risque. C’est le cas des légumes de la famille des choux. Selon des études portant sur ces centaines de milliers de personnes, en manger très régulièrement semble bien avoir des répercussions positives sur le risque d’être touché par le cancer colorectal. Si on vise la prévention, ce sont de bons alliés.
Garder un poids de santé, ne pas être trop sédentaire, limiter sa consommation d’alcool, éviter le tabac sont d’autres facteurs protecteurs.
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