Alzheimer : ce que l'on sait sur ce nouveau traitement autorisé par la Commission européenne

La Commission européenne a annoncé mercredi 16 avril qu'elle avait formellement autorisé un traitement destiné à réduire le déclin cognitif chez certaines personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, après le feu vert de l'Agence européenne des médicaments.

Une femme souffrant de la maladie d'Alzheimer à Angervilliers, en mars 2011 (photo d'illustration).

Crédit : AFP / SEBASTIEN BOZON

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Un immense espoir pour les malades d'Alzheimer. La Commission européenne vient de donner son feu vert pour un tout nouveau traitement qui permet de ralentir la progression de la maladie. Une maladie qui touche des dizaines de millions de personnes dans le monde.

Ce médicament, qui s'injecte par intraveineuse, contient une molécule qui va cibler la lésion dans le cerveau, responsable de la perte de mémoire. C'est la toute première fois qu'un médicament parvient à cibler cette zone spécifique.

Selon l'étude clinique, une réelle évolution est constatée après 18 mois de traitement chez les patients avec une réduction de 30% de leur déclin cognitif. Les patients traités perdent moins la mémoire, ils s'orientent mieux, ils ont une meilleure autonomie que les patients non traités.

Maintenant que l'Europe a donné son feu vert, il manque encore celui de nos autorités françaises. Mais vu ces bons résultats, le traitement devrait être disponible rapidement, disent les spécialistes, peut-être dans les prochains mois.

Pour l'instant, ce médicament ne devrait concerner qu'un petit nombre de patients, car il ne fonctionne que sur des phases très précoces de la maladie. Il s'agit tout de même d'une avancée majeure qui ouvre la voie à encore plus de recherches sur cette zone du cerveau, avec l'espoir à terme de trouver un traitement encore plus efficace et qui concernerait tous les malades d'Alzheimer, quel que soit le stade de la maladie.

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