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Quand Nicolas Dupont-Aignan évoque la "destitution" d'Emmanuel Macron

Le président de Debout la France estime que la révocation du chef de l'État pourrait être la seule solution pour que ce dernier "cesse de détruire notre démocratie".

Emmanuel Macron et Nicolas Dupont-Aignan le 20 novembre 2017 à l'Élysée.

Crédit : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Félix Roudaut & AFP

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"Destitution" : le mot est lâché. Nicolas Dupont-Aignan, candidat souverainiste à la présidentielle, s'est en effet demandé, jeudi 28 janvier 2021, s'il fallait "en arriver à" congédier Emmanuel Macron afin "qu'il cesse de nuire" et de "détruire la démocratie", notamment à propos de la crise sanitaire liée à la pandémie de nouveau coronavirus.

"À force d'être enfermés, provoqués, méprisés, attention les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir le révoquer. On ne compte plus les appels au déclenchement de l'article 68 (de la Constitution) sur la destitution du président de la République", a affirmé le leader de Debout la France, lors de ses voeux à la presse, en citant un appel dans ce sens du chanteur Francis Lalanne.

"Faudra-t-il en arriver là, pour qu'il rende des comptes à la nation, pour qu'il cesse de détruire notre démocratie, pour qu'il cesse de nuire ?" a-t-il demandé. "Il y a urgence à changer de politique avant l'explosion populaire", a ajouté le député de l'Essonne, qui ne souhaite "pas qu'on en arrive là" parce qu'il est "respectueux des institutions". Mais "à un moment, quand des ordres sont stupides et inefficaces, le peuple se rebelle", a prévenu Nicolas Dupont-Aignan.

"Enfermement à perpétuité"

"À l'enfermement à perpétuité", il a dit "préférer rendre le contrôle effectif" aux frontières, distribuer des masques FFP2 aux plus fragiles, doubler les lits de réanimation. Il a aussi défendu la réouverture des restaurants.

Le candidat à l'Élysée a par ailleurs jugé "prometteur" le taux de 7% de voix dont le crédite un récent sondage Harris Interactive. Il a aussi fustigé à nouveau le duel Le Pen-Macron annoncé pour le second tour en 2022. "C'est un peu comme au foot. Quand on veut battre l'équipe adverse, on ne met pas les mauvais joueurs sur le terrainMarine Le Pen n'est pas la meilleure joueuse à mettre sur le terrain pour battre Emmanuel Macron", a-t-il indiqué.

L'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017 a choisi cette fois de faire cavalier seul. Ce qui a généré des départs de cadres de DLF vers le RN, que Nicolas Dupont-Aignan a recensé à 38 personnes, sur 12.000 adhérents.

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