C'est un nouveau petit pas pour Christiane Taubira. Il y a deux semaines, l'ancien Garde des Sceaux disait "envisager" une candidature à l'élection présidentielle. Et ça se précise, même si rien n'est officiel. L'ex-députée de Guyane se dévoile un peu plus par le biais d'une tribune publiée dans Le Monde.
Christiane Taubira doit dire d'ici mi-janvier si elle fait plus qu'envisager d'être candidate. En attendant, elle sème des petits cailloux pour prendre la tête d'une très hypothétique union de la gauche. "Nos convergences sont suffisantes pour nous permettre de gouverner ensemble", dit-elle, avant de citer "le choc climatique, comme affaire de ce siècle" pour tenter d'amadouer les écologistes.
Christiane Taubira propose des services publics qui émaillent tout le territoire, l'augmentation du service minimal, un rétablissement de l'impôt sur la fortune. Des propositions qui collent avec ce que portent les autres candidats de gauche. L'ancienne ministre reconnait tout de même des divergences, notamment sur l'énergie avec les anti-nucléaires Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon et les pros, Fabien Roussel et Arnaud Montebourg.
Elle pointe aussi le rapport à l'Union européenne, mais elle écrit "de ces désaccords : combien sont insurmontables ? Nous n'avons pas le droit de nous complaire dans la torpeur", assène Christiane Taubira. "Sinon la jeunesse nous méprisera, les autres nous tiendront pour insignifiants". Anne Hidalgo a déjà dit qu'il faudrait un débat et une primaire pour trancher entre les différents candidats. Mais Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon refusent toujours d'y participer.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.