Présidentielle 2022 : Fabien Roussel investi candidat par le PCF

Député dans la 20e circonscription du Nord depuis 2017 et secrétaire national du Parti communiste depuis le 25 novembre 2018, l'homme de 51 ans sera candidat à la présidentielle pour la première fois l'an prochain.

Fabien Roussel à l'Assemblée nationale le 28 avril 2020

Crédit : David NIVIERE / POOL / AFP

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C'est la première fois depuis 2007 que le Parti communiste présente un candidat à l'élection présidentielle, les deux fois précédentes, en 2012 et 2017, le choix ayant été de soutenir Jean-Luc Mélenchon, leader des insoumis. Fabien Roussel a été investi dimanche 11 avril pour 2022 par une large majorité (plus de 73%) des plus de 800 membres de la conférence nationale des communistes, réunis en visio-conférence ce week-end.

"Je demande aux autres forces de gauche et aux écologistes de respecter notre choix", a déclaré l'homme de 51 ans après le vote, en avertissant qu'il irait "jusqu'au bout". "Travaillons ensemble dans le respect de nos diversités", a-t-il ajouté, lançant un appel à toute la gauche, partis et citoyens, pour "conclure un pacte" pour 2022.

Les quelque 50.000 adhérents communistes doivent encore valider la candidature du député de la 20e circonscription du Nord, le 9 mai. Fabien Roussel avait été élu secrétaire national du PCF en 2018, prenant la succession de Pierre Laurent, avec la promesse que le parti communiste aurait un candidat en 2022.

Buffet a déjà apporté son soutien à Mélenchon

73,57% des 889 délégués ont voté en sa faveur. Les deux autres candidats, Emmanuel Dang Tran (militant à Paris XVe) et Grégoire Munck (Val-de-Marne) ont respectivement obtenu 1,97% des voix. 22,48% se sont abstenus. En interne toutefois, Fabien Roussel fait face à une mini-fronde, 200 cadres et militants environ s'opposant à une candidature PCF en 2022.

Marie-George Buffet, ex-ministre et ex-numéro un du PCF, qui fut la candidate de son parti en 2007, a déjà apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon. Sans aller jusque là, le député Sébastien Jumel a estimé en "homme de gauche", qu'il faudrait "choisir le meilleur d'entre nous pour porter la bataille contre Macron".

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