Après la ferveur des Jeux olympiques, Emmanuel Macron, qui avait choisi de dissoudre l'Assemblée nationale au lendemain des élections européennes, avait indiqué qu'il nommerait un Premier ministre à la "mi-août". Proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets figure parmi les candidats au poste, même si le président lui a opposé une fin de non-recevoir.
"Je ne suis pas là pour plaire à Emmanuel Macron, mais la logique institutionnelle veut que le gouvernement revienne au NFP, qui a remporté le plus de sièges", a affirmé Lucie Castets lors d'une interview au Parisien, mardi 13 août. La veille, elle avait envoyé une lettre aux parlementaires, sauf ceux du RN, pour leur proposer de trouver des majorités.
"On sait bien que notre majorité est relative", a expliqué Lucie Castets, qui souhaite appliquer le programme du NFP, tout en trouvant des accords. "On travaillera avec tout le monde, mais on n’ira pas chercher des compromis avec le Rassemblement national", a-t-elle argumenté.
Alors que les noms de Xavier Bertrand ou de Bernard Cazeneuve circulent pour Matignon, Lucie Castets a répondu : "Je n’arrive pas à comprendre la logique institutionnelle derrière ça [...] Je n’ai pas l’impression que les noms qui circulent renvoient à un changement de politique et de méthode". Sans majorité absolue à l'Assemblée nationale, celui ou celle qui succédera à Gabriel Attal à Matignon devra être en mesure de former une coalition, au risque de subir une motion de défiance.
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