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2 min de lecture
Sébastien Lecornu, le 11 octobre 2025
Crédit : Martin LELIEVRE / POOL / AFP
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Pas le temps de souffler. À peine nommé à sa propre succession, Sébastien Lecornu a effectué son premier déplacement officiel ce samedi 11 octobre au matin, en se rendant au commissariat de L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne. L’occasion d’évoquer son retour à Matignon, décidé, selon lui, "par devoir" face à l’urgence de présenter un budget pour 2026.
Mais le nouveau Premier ministre entame ce second round dans un climat politique particulièrement tendu. Sous la menace d’une motion de censure annoncée par La France insoumise et le Rassemblement national, il doit aussi composer avec un Parti socialiste qui maintient la pression sur la suspension de la réforme des retraites.
Les Républicains, eux, ont acté un "soutien sans participation", quelques heures après l'annonce par Bruno Retailleau qu'il ne reviendrait pas au gouvernement.
Sébastien Lecornu : "Je n'ai pas d'agenda de carrière"
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Je n’ai pas d’agenda, pas d’autre ambition que de mener à bien cette mission.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu
Dénonçant "le spectacle ridicule" offert ces derniers jours par les oppositions, il a justifié son retour par "l’urgence d’avoir des textes économiques et financiers à présenter dans les temps", qui l’aurait conduit à revenir, a-t-il expliqué. Il a reconnu au passage qu’"il n’y avait pas beaucoup de candidats".
"On joue un moment important pour le pays", a-t-il ajouté, tout en précisant ne pas vouloir "faire la morale" et en appelant simplement "à la responsabilité".
C’est donc bien "par devoir", comme il l’avait déjà déclaré la veille lors de sa nomination, que Sébastien Lecornu reprend les rênes de Matignon. "Je n’ai pas d’agenda, pas d’autre ambition que de mener à bien cette mission", a-t-il assuré, se disant dénué de tout calcul politique.
Mais il le fait à ses conditions, notamment sur ses marges de manœuvre pour faire adopter le budget avant la fin de l’année et sur la composition de son futur gouvernement. Un gouvernement, promet-il, "libre" et non enfermé dans des logiques "de parti". "Je n’ai pas d’autre ambition que de nous sortir de ce moment, qui est objectivement très pénible pour tout le monde", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre dit vouloir se donner "une mission claire" et espère pouvoir compter sur "les forces politiques" pour y parvenir. "Soit on s’accompagne pour y arriver, soit on fait du surplace", a-t-il estimé.
Gouvernement Lecornu II : une nouvelle fois, Les Républicains se déchirent
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Il a également assuré "respecter" la décision du président des Républicains, Bruno Retailleau, de ne pas participer au gouvernement.
Concernant la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a assuré que "tous les débats sont possibles", en direction du Parti socialiste.
Pour rappel, la formation d’Olivier Faure a posé une condition claire à tout éventuel soutien au gouvernement : sans suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, le PS votera la censure.
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