Bruno Retailleau a échangé avec Sébastien Lecornu, mais ne participera pas à la réunion de ce mardi

Pour suivre l'évolution des "négociations" entamées par Sébastien Lecornu, vous pouvez consulter notre nouveau direct, daté du mardi 7 octobre.

Sébastien Lecornu

Crise politique : Lecornu a demandé à Bercy d'évaluer le coût d'une suspension de la réforme des retraites

Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau a indiqué qu'il ne se rendra pas à la réunion des chefs du socle commun, organisée demain matin à Matignon, ont indiqué Le Figaro et BFMTV. La présidente de l'Assemblée nationale Yael Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher seront présents à la réunion.

En revanche, le président des Républicains a échangé, ce soir, avec Sébastien Lecornu, selon la chaîne d'informations en continu.

Pour Clémence Guetté, vice-présidente de l'Assemblée nationale et députée La France insoumise du Val-de-Marne, Emmanuel Macron n'a d'autres choix que de quitter l'Élysée. 

"Il y a une conscience populaire très forte de sa responsabilité dans la crise", a-t-elle assuré sur RTL.

RTL Soir

Démission de Sébastien Lecornu : "Il faut que Macron s'en aille", martèle Clémence Guetté, sur RTL

Le Parti socialiste n'ira pas à une réunion, qu’elle ait lieu mardi ou plus tard, "en présence de la France insoumise", a annoncé le secrétaire général Pierre Jouvet, expliquant être "en désaccord avec l’unique porte de sortie proposée par Jean-Luc Mélenchon à cette crise", à savoir la destitution du président.

Mais le Parti socialiste continue de discuter avec ses partenaires "qui veulent proposer un gouvernement de gauche et écologiste pour trouver une issue collective et changer la vie des Français", a-t-il ajouté.

Invité du 20H de TF1, Gabriel Attal a vivement remis en cause les méthodes d'Emmanuel Macron. Il estime que l’exécutif s’enferme dans une impasse et appelle à revoir en profondeur la manière de gouverner.

crise politique

Gabriel Attal dit" ne plus comprendre les décisions du président" affirmant qu'il faut "un changement de méthode"

"Sébastien Lecornu peut réussir à une seule condition : qu'ils comprennent ce que les Français lui ont dit", a estimé Olivier Faure au 20 Heures de TF1. "Ce qu'il faut c'est un changement de cap et qu'un gouvernement de gauche puisse arriver au pouvoir", a jouté le premier secrétaire du PS.

Il s’est montré très critique à l’égard du chef de l’État. Invité du 20 heures de TF1, ce 6 octobre, après la démission du Premier ministre, Gabriel Attal a affirmé "ne plus comprendre l’action du président".


Concernant la mission confiée à Sébastien Lecornu de mener une ultime négociation, l’ancien locataire de Matignon estime que "ces décisions démontrent une forme d’acharnement à vouloir garder la main".

Il a toutefois assuré qu’il participerait aux discussions "afin de trouver une solution pour sortir de cette crise", tout en martelant que la solution n'arriverait qu'avec "un changement de méthode". "Il faut donner aux Français le serment que nous avons compris qu’il faut désormais partager le pouvoir", a-t-il insisté.

Chargé par le président de mener d’ultimes négociations jusqu’au 8 octobre, Sébastien Lecornu joue contre la montre. Le gouvernement doit présenter son budget 2026 au Parlement d’ici le 13 octobre.

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Crise politique : la France pourra-t-elle avoir un budget à temps pour 2026 ?

L'ancien Premier ministre Gabriel Attal était invité au 20 Heures de TF1 pour réagir à la démission de Sébastien Lecornu. "Je ne comprends plus les décisions du président de la République", a-t-il asséné concernant les 48 heures accordés à Lecornu pour d'ultimes négociations.

"Le président a essayé trois fois la même chose depuis un an. Je pense qu'on peut essayer autre chose", a également estimé Gariel Attal en référence aux gouvernements successifs depuis la dissolution de 2024. "Il faut maintenant partager le pouvoir", a-t-il ajouté, appelant à "un ou plusieurs négociateurs indépendants pour arriver à un compromis sur le budget et ensuite nommer un gouvernement".

Emmanuel Macron doit-il démissionner de son mandat de Président de la République ? Oui pour 73% des Français, dont 49% se montrent "tout à fait favorables" à cette issue – soit une hausse conséquente en l’espace d’un mois (66% y étaient favorables suite au départ de François Bayrou, dont 45% de "tout à fait favorables"). Encore une fois, cette proposition recueille un soutien majoritaire auprès de toutes les familles politiques (encore plus que pour la dissolution), sauf chez les partisans de Renaissance (21%).

Sébastien Lecornu doit réunir mardi à 9h le socle commun ainsi que la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat, Gérard Larcher, a-t-on appris lundi soir, confirmant une information de LCI.

RTL s'est rendu à Vernon, dans l'Eure, la ville où Sébastien Lecornu fut le maire. Comment réagissent les habitants à la démission de l'enfant du pays ?

RTL inside, les coulisses de l'actualité

Démission de Lecornu : comment ont réagi les habitants de Vernon, son fief dans l'Eure

06/10/2025 à 18:44 — 04m21s

Sébastien Lecornu a fait savoir qu'il excluait de rester Premier ministre, même en cas de réussite des négociations, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant Le Figaro.

Le maire de Cannes, président de Nouvelle Énergie, a appelé sur RTL à la démission d'Emmanuel Macron. "Rien ne peut se faire sans la légitimité forte du peuple. Pour cela, l'intérêt supérieur de la France commande qu'Emmanuel Macron programme sa démission", a estimé David Lisnard.

Retrouvez son entretien complet ⤵️

RTL Soir

"L'intérêt supérieur de la France commande aujourd'hui qu'Emmanuel Macron programme sa démission", estime David Lisnard

06/10/2025 à 18:55 — 07m56s

Emmanuel Macron s'est dit prêt lundi à "prendre ses responsabilités" en cas de nouvel échec du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu. À quoi faut-il s'attendre ?

Dans une vidéo publiée sur X, Marine Le Pen a réagi à la crise politique qui a suivi la démission de Sébastien Lecornu. "C'est là une voie sans issue", a-t-elle assuré. Selon elle, Emmanuel Macron a deux possibilités : "soit la démission, soit la dissolution".

Emmanuel Macron s'est dit prêt lundi à "prendre ses responsabilités" en cas de nouvel échec du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, auquel il a donné 48 heures pour tenter des négociations de la dernière chance, a-t-on appris auprès de l'entourage du chef de l'État.

Sans dissolution de l'Assemblée nationale ou démission d'Emmanuel Macron, le Rassemblement national et ses alliés de l'UDR "censureront systématiquement tout gouvernement", a annoncé Éric Ciotti.

"Pour arrêter cette mascarade ridicule, il faut retourner aux urnes et il faut le faire le plus vite possible", a déclaré le député des Alpes-Maritimes.

L'ère Lecornu à Matignon n'est peut-être pas tout à fait terminée. L'Élysée annonce qu'Emmanuel Macron a demandé à Sébastien Lecornu de mener "d'ici mercredi soir d'ultimes négociations" sur une "plateforme d'action".

Bruno Le Maire fait savoir sur X qu'il a proposé à Emmanuel Macron de se retirer du ministère des Armées lors d'un échange lundi matin. Une proposition acceptée par le Président de la République.

L'ancien ministre de l'Economie explique qu'"aucune situation individuelle ne doit bloquer le bon fonctionnement du pays et de nos institutions" et dit souhaiter "que cette décision permettre la reprise des discussions en vue de former un nouveau gouvernement".

Le Premier ministre démissionnaire a échangé avec le président de la République. On ne connaît pas à ce stade le contenu de leurs discussions.

Le Parti socialiste appelle Emmanuel Macron à nommer "un ou une Première ministre issu de la gauche et des Ecologistes ouvert aux compromis, s'engageant, comme nous l'avions dit il y a plusieurs semaines, à ne pas utiliser l'article 49.3". C'est ce qu'a annoncé le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, un proche d'Olivier Faure.

Quelques heures après avoir présenté sa démission à Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu est de retour à l'Élysée, annonce l'Agence-France-Presse.

L'ancien Premier ministre, candidat à l'élection présidentielle, s'exprimera en exclusivité ce mardi 7 octobre lors d'un entretien avec Marc-Olivier Fogiel, dans la matinale de Thomas Sotto sur RTL.

Que fait Emmanuel Macron pendant ce temps ? Pendant que Sébastien Lecornu prenait la parole ce matin, le président de la République était au Panthéon pour un repérage avant la cérémonie d’entrée de Robert Badinter, toujours prévue jeudi. Il a ensuite été filmé déambulant, téléphone à la main, dans les rues de la capitale.

Va-t-il exprimer ? Le chef de l'État n’a "pas prévu à ce stade" de prendre la parole, selon les informations de RTL.

Le Medef, première organisation patronale française, annonce reporter son meeting du 13 octobre à Paris, disant vouloir contribuer à "l'apaisement" du pays après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.


"Le Mouvement des entreprises de France, conscient de ses responsabilités envers tous les chefs d'entreprise mais aussi envers notre pays, décide de reporter le grand rassemblement patronal du 13 octobre prochain", déclare-t-il dans un communiqué. "Le moment d'extrême tension que nous traversons nous incite à contribuer à participer à l'apaisement du pays."

Elle était un temps la candidate de la Nupes pour Matignon. Lucie Castets a réagi à la démission de Sébastien Lecornu sur son compte X. "Il y a un an, on nous décrivait exactement la situation actuelle si la gauche était à Matignon", écrit-elle. "Il n’est pas trop tard pour respecter les résultats de 2024. Toutes les forces de gauche qui avaient permis de tenir l’extrême droite en échec doivent dialoguer et se tenir prêtes."

Elle était un temps la candidate de la Nupes pour Matignon. Lucie Castets a réagi à la démission de Sébastien Lecornu sur son compte X. "Il y a un an, on nous décrivait exactement la situation actuelle si la gauche était à Matignon", écrit-elle. "Il n’est pas trop tard pour respecter les résultats de 2024. Toutes les forces de gauche qui avaient permis de tenir l’extrême droite en échec doivent dialoguer et se tenir prêtes."

La réunion proposée par La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon aux autres partis de gauche après la démission choc de Sébastien Lecornu "n'aura pas lieu", a estimé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier sur BFMTV.


"Ca parait assez évident que le Parti socialiste (...) ne va pas accourir chez La France insoumise comme si de rien n'était. Ce qui a été dit et fait ces derniers temps laisse des traces", a déclaré Marine Tondelier en référence aux relations tendues entre les Insoumis et les socialistes.

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire a dévoilé sur LCI les coulisses de sa décision de remettre en question la participation des Républicains au sein du gouvernement. 

"Jamais, il ne m'a dit" son intention de nommer Bruno Le Maire au ministère des Armées, explique Bruno Retailleau. "Il me l'a caché (...) Il y a un problème de confiance", insiste-t-il.

Le président des Républicains assure qu'il n'a rien contre ce dernier. "Peu importe, Bruno Le Maire, c'est une personne estimable, sans doute".

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"Il m'a caché la nomination de Bruno Le Maire" : Bruno Retailleau dénonce un "problème de confiance" avec Sébastien Lecornu

Le ministre de l'Intérieur de France démissionnaire s'exprime pour la première fois sur la démission de Sébastien Lecornu sur LCI. Bruno Retailleau ne sent "pas du tout" responsable de la situation.

"On se retrouve avec des chevaux de retour", a souligné Bruno Retailleau, visiblement ulcéré.

L'eurodéputée appelle à la création d'une "coalition des droites la plus large possible" allant de LR au RN. 

"J'appelle solennellement Bruno Retailleau à écouter ses électeurs et à construire cette coalition et ce programme commun qui sera la seule manière de battre la gauche et sauver la France", a déclaré Marion Maréchal.

Invitée de RTL Midi, la secrétaire nationale de Europe Écologie Les Verts a vivement réagi à l'annonce de la démission de Sébastien Lecornu.

"Franchement, j'ai honte du spectacle qui est donné. On a refusé de nommer un Premier ministre de gauche écologiste en nous disant, comme argument, que ce ne serait pas stable. Et que le seul qui pouvait être stable, c'était M. Barnier. Résultat, c'est le Premier ministre qui a duré le moins longtemps de la cinquième république", déclare Marine Tondelier. 

L'Écologiste a poursuivi : "Maintenant, autre nouveauté dans la Ve République, c'est  la première fois que ça arrive, un Premier ministre qui démissionne avant même son discours de politique générale".

La présidente de l'Assemblée nationale appelle sur X  à la création d'un "pacte de stabilité et de responsabilité". Yaël Braun-Pivet estime que "la voie du dialogue est encore possible". 

"Nos concitoyens attendent que nous nous mettions autour de la table", a-t-elle écrit.

Plusieurs banques françaises ont immédiatement plongé après l'annonce de la démission de Sébastien Lecornu, survenue peu après l'ouverture de la Bourse. Les titres ont perdu entre 4 et 5%.
L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris a lui brutalement chuté de plus de 2%.

Vers une réunification de la Nupes ? La France insoumise propose aux autres partis de gauche, avec lesquels elle entretient des relations souvent tendues, "une rencontre cet après-midi".

"Une situation politique sans précédent historique se présente", écrit Jean-Luc Mélenchon sur son compte X. "Nous avons le devoir d'y répondre en redonnant la parole au peuple." Le leader insoumis veut ainsi "envisager toutes les hypothèses ouvertes par cette situation".

La décision de Sébastien Lecornu lui vaut un hommage d'Olivier Faure. Le secrétaire national du Parti socialiste a salué un "gaulliste" qui vient de "démissionner avec dignité et honneur". "Je me demandais si il restait un gaulliste dans ce pays", a-t-il écrit sur son compte X. "Il en restait un."

Après la défiance des LR auquel il a fait face, Sébastien Lecornu estime qu'"il faut toujours préférer son pays à son parti". "Il faut savoir écouter ses militants mais toujours penser aux Français et aux Françaises", conclut-il.

"La composition du gouvernement au sein du socle commun n'a pas été fluide et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans, parfois non sans lien avec la future élection présidentielle", explique Sébastien Lecornu. "Si ce moment est le moment le plus parlementaire de la Ve République, en aucun cas, il ne faut voir revivre ici les mauvais moments de la IVe République."

Pour Sébastien Lecornu, les conditions pour être Premier ministre "ne sont pas remplies". L'éphémère chef du gouvernement estime que les "formations politiques ont fait mine de ne pas voir la rupture profonde" que représentait sa décision de ne pas recourir au 49.3.

Marine Le Pen veut "en revenir aux urnes". Pour la présidente du groupe RN à l'Assemblée, la démission de Sébastien Lecornu "règle la question de la censure" mais "pose une question au président de la République" : "Est-ce qu'il peut continuer à résister à la dissolution ?"

"Je l'appelle à dissoudre l'Assemblée nationale car nous sommes au bout du chemin, il n'y a pas de solution, il n'y en aura pas demain", a-t-elle commenté.

Suivez la déclaration du Premier ministre avec M6info.

"À ceux qui pensent encore que l'on pourrait gouverner en faisant l'économie de la gauche, je dis: vous vous trompez", réagit la ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher.

"On ne peut pas avancer sans envoyer des signaux forts, sans tendre la main à ceux qui, malgré nos différences, partagent une même exigence: celle de servir la France et les Français", a écrit sur X la ministre macroniste.

Le gouvernement nommé dimanche soir est convié à la mi-journée à Matignon. L’invitation est partie au moment de la démission, "sans doute pour l’explication de texte", indique un conseiller.

Il le réclamait déjà, avant même la démission de Sébastien Lecornu. Jean-Luc Mélenchon réitère : le leader de La France insoumise demande "l'examen immédiat" de la motion de destitution du président de la République.

Cette motion de destitution a été signée par 104 parlementaires : les députés insoumis, mais aussi par des députés des groupes écologistes et communistes.

Désormais démissionnaire, Sébastien Lecornu va prendre la parole. Il s'exprimera à 10h45 depuis l'hôtel de Matignon.

Réaction immédiate des marchés financiers. L'instabilité politique entraîne des secousses à la bourse de Paris : le CAC 40 chute de 1,73% après la démission de Sébastien Lecornu.

La réaction du Rassemblement national est immédiate. Le patron du parti, Jordan Bardella, en appelle à Emmanuel Macron. Il invite le président de la République à dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale, et provoquer ainsi de nouvelles élections législatives.

"Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale", a-t-il réagi.

Séisme politique. Sébastien Lecornu a remis sa démission à Macron qui l'a acceptée. Le Premier ministre a pris cette décision au lendemain de l'annonce de la composition du nouveau gouvernement, contestée par LR. Bruno Retailleau, pourtant reconduit à la Justice, estimait que l'équipe annoncée ne reflétait "pas la rupture promise".