Gouvernement Lecornu II : "Si les conditions n’étaient de nouveau plus remplies, je partirais", prévient le Premier ministre

Le nouveau gouvernement n'a toujours pas été annoncé par Sébastien Lecornu, renommé à Matignon par Emmanuel Macron. Les Républicains ont indiqué qu'ils ne participeraient pas. Selon les informations de RTL, les noms de Laurent Nuñez et de Nicolas Revel circulent pour entrer au gouvernement. 

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"Quand on dit quelque chose, on s'y tient", a affirmé Manuel Bompard, ce samedi 11 octobre, au micro de BFMTV. "Un énième gouvernement macroniste (...) aura notre censure", a martelé le coordinateur de LFI. 

Laurent Baumel, député PS, était au micro de RTL, ce samedi 11 octobre. "Nous sommes tout de même un peu accablés de voir que le président de la République persiste à nommer un proche", a-t-il indiqué.

"Cette obstination pose quand même un véritable problème d'un point de vue démocratique et c'est assez accablant", a poursuivi l'élu. 

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Laurent Baumel et Pierre Lescure dans le Mag du samedi

11/10/2025 à 18:58 — 14m50s

Sébastien Lecornu pourrait-il démissionner une nouvelle fois ? Moins d'une semaine après l'annonce de son départ, le Premier ministre a été reconduit à Matignon par Emmanuel Macron. 

"J'ai démissionné lundi dernier car les conditions n'étaient plus remplies. Si les conditions n'étaient de nouveau plus remplies, je partirais. Je ne ferai pas n'importe quoi", a assuré Sébastien Lecornu, dans un entretien à La Tribune dimanche. 

Quel gouvernement pour Sébastien Lecornu ? Selon les informations de RTL, la composition devrait être révélée dans la journée du dimanche 12 octobre, en début de soirée au plus tard. Sébastien Lecornu l'a dit, il veut un gouvernement "déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027". 

Gérald Darmanin pourrait être écarté. Les noms de Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, et de Nicolas Revel, directeur de l'AP-HP, sont évoqués. 

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Gouvernement Lecornu II : Nuñez à l'Intérieur, Revel à la Santé, Darmanin écarté... Les dernières informations de RTL

Pas de LR au gouvernement. Mais cette position ne fait pas l'unanimité en interne. Pour faire taire les divisions, un vote électronique fait appel aux militants qui doivent valider ou non la décision de ne pas participer au gouvernement.

Une façon aussi de décourager ceux qui seraient tentés d'accepter quand même un poste de ministre contre l'avis du président de parti. Un élu de droite confiait à RTL : si Lecornu appelle un député LR, je ne suis pas certain qu'il refusera.

Les Républicains ont décidé de ne pas participer au gouvernement de Sébastien Lecornu. Le bureau politique affirme un soutien texte par texte au gouvernement", a indiqué le parti, ce samedi 11 octobre. 

Agnès Evren, sénatrice LR, a assuré, au micro de RTL, que les débats avaient été "assez intenses". Elle a expliqué le choix du parti. "On a considéré que les conditions n’étaient pas réunies ni sur le fond ni sur la forme", a-t-elle souligné. 

"L’esprit de la cohabitation qui légitimait notre participation a disparu (...) avec la reconduction de Sébastien Lecornu".

Selon nos informations, la nomination du gouvernement devrait intervenir dimanche, dans la journée ou au plus tard en début de soirée. Il y a un impératif, celui de tenir un Conseil des ministres à l'Élysée pour déposer ce fameux budget. 

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Gouvernement Lecornu : Laurent Nunez, Nicolas Revel, Gérald Darmanin... Les dernères informations de RTL

11/10/2025 à 18:21 — 03m30s

"Avec le duo Macron-Lecornu, la tragi-comédie continue." Le député François Ruffin appelle, après le Nouveau Front populaire, à une nouvelle forme de Conseil national de la résistance, sur son compte X, ce samedi.

Le déplacement d'Emmanuel Macron en Égypte lundi pourrait avoir un impact sur les tentatives de résolution de la crise politique intérieure entreprises par le chef de l'État et par Sébastien Lecornu, reconduit vendredi au poste de Premier ministre.


Celui-ci espère former un gouvernement d'ici à la fin du week-end afin de tenir les délais constitutionnels de présentation du budget 2026. L'objectif était de transmettre son projet de loi de finances au Parlement lundi, ce qui implique la tenue préalable d'un Conseil des ministres.

2 minutes pour comprendre

Budget : une course contre-la-montre impossible ?

11/10/2025 à 09:48 — 01m59s

Si la journée a été active pour le socle commun, nous n'avons aucune nouvelle du MoDem, dont le patron et ancien Premier ministre François Bayrou a toujours été constant dans sa fidélité à Emmanuel Macron depuis 2017.

Jean-Pierre Jouyet, ancien secrétaire général de l’Élysée, qui publie un livre autour de l'héritage du général de Gaulle chez les présidents de la République, salue le "courage" de Sébastien Lecornu dans "Le Journal inattendu" avec Stéphane Boudsocq.

Dans un communiqué, l'UDI assure qu'il ne sera pas au gouvernement de Sébastien Lecornu. Néanmoins, il lui apporte son soutien. 

Les Républicains ont donc décidé de ne pas participer au gouvernement. "À ce stade, la confiance et les conditions ne sont pas réunies pour que Les Républicains participent au gouvernement", a affirmé le parti dans un communiqué.

Mais les LR ont pris un engagement, celui d'apporter "un soutien texte par texte au gouvernement". 

L'ancien Premier ministre Michel Barnier a réagi à l'annonce de son parti, justifiant : "notre soutien doit rester exigeant et fidèle aux combats que nous menons pour les Français".

Dans un communiqué, Les Républicains annoncent qu'ils ne participeront pas au gouvernement.

Le samedi 11 octobre, l'heure est encore à la discorde au sein de LR. Bruno Retailleau écarte une participation au gouvernement Lecornu II, les députés plaident pour. Le récit de Julien Fautrat, depuis le siège du parti ⤵️

Les sénateurs LR sont favorables à "un soutien sans participation" au gouvernement de Sébastien Lecornu, a assuré samedi leur patron Mathieu Darnaud, lors d'un bureau politique du parti en s'exprimant en leur nom, a indiqué à l'AFP son entourage.


"Nous sommes favorables à un soutien texte par texte", a ajouté le sénateur, estimant que "toutes les conditions n'étaient pas réunies" pour que Les Républicains entrent au sein du prochain exécutif. Cette position, qui n'est pas partagée par de nombreux députés du parti, continuait samedi d'être débattue au sein des instances de LR.

Le Premier ministre a affirmé qu'il respectait la décision Bruno Retailleau de ne pas aller au gouvernement.

Il a ajouté qu'il souhaitait nommer un gouvernement "libre", "pas emprisonné par les partis"

"Je n'ai pas d'agenda, pas d'autre ambition que de se sortir de ce moment qui est pénible pour tout le monde". Le Premier ministre justifie son retour par la nécessité de faire avancer des textes, notamment budgétaire, depuis le commissariat de l'Haÿ-les-Roses. "Il n'y avait pas beaucoup d'autres candidats", concède-t-il.

"On joue un moment important pour le pays", assure-t-il sans appeler à la "responsabilité" estimant "ne pas être là pour faire la morale".  

En déplacement dans un commissariat, le Premier ministre a déclaré que "la sécurité du quotidien, le fait de refuser la violence, sont des éléments qui peuvent réunir un large consensus au sein de la classe politique". 

Après la dissolution l'an dernier, de nombreux députés LR ont sauvé leur siège face au RN dans des circonscriptions rurales, en grande partie grâce à leur ancrage local. Beaucoup ne se sentent pas redevable au parti, dont le nom ne figurait souvent pas sur les affiches, et craignent de ne pouvoir contenir une nouvelle poussée de l'extrême droite en cas de législatives anticipées.

"On ne peut pas claquer la porte après avoir défendu des positions de responsabilité", s'est exclamé Sébastien Martin (Saône-et-Loire), tandis que Julien Dive, proche de Xavier Bertrand et seul député non-RN de l'Aisne, a estimé que "sans participation, il n'y a pas de gouvernement".
"Il faut que ce gouvernement tienne, sinon il n'y aura pas de budget et une dissolution", a mis en garde Annie Genevard, ministre de l'Agriculture démissionnaire.

De nombreux députés LR ont pris la parole pour soutenir Sébastien Lecornu et défendre le maintien de leur parti au sein de l'exécutif, à l'image du porte-parole de leur groupe Vincent Jeanbrun. "On n'est pas le RN ni LFI, on ne fait pas tomber les gouvernements", a-t-il affirmé.
Le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, a rappelé la position "quasi unanime" des députés de droite "de rester du côté de la responsabilité".

Soulignant qu'il s'était déclaré opposé il y a une semaine à l'entrée de LR dans le premier gouvernement de Sébastien Lecornu sans connaître sa feuille de route, contrairement à son rival interne Bruno Retailleau, il a souhaité que le parti soit "dans le collectif" et plaidé pour "l'unité".

L'ancien chef de LR Éric Ciotti a écrit une lettre adressée aux députés LR appelant à une union avec le RN. "Vous serez accueilli au sein de l’UDR avec la bienveillance d’une famille qui n’aurait jamais dû se séparer, écrit-il. Vous y retrouverez des visages familiers, des parlementaires tous issus de LR, comme vous".

Le Premier ministre est arrivé au commissariat de l'Haÿ-Les-Roses où il a été accueilli par le préfet de police Laurent Nunez, dont le nom circule pour rejoindre le ministère de l'Intérieur.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu se rend dans un commissariat de l'Haÿ-Les-Roses, dans le Val-de-Marne, au lendemain de sa reconduction dans ses fonctions par le président Emmanuel Macron.

Le patron des Républicains a reçu le soutien du président LR du Sénat Gérard Garcher lors de la réunion avec les parlementaires quant à la manière d'aborder le gouvernement Lecornu II.


Le PS "va faire du chantage à la censure et le prochain gouvernement devra renoncer à tout : le sérieux budgétaire, le régalien, la défense du travail", a-t-il prévenu.

"Je ne pense pas qu'il faille participer à ce gouvernement", a conclu Gérard Larcher. L'eurodéputé François-Xavier Bellamy, également vice-président de LR, a aussi pris position contre la participation.

Sur RTL, le député RN Laurent Jacobelli a dénoncé le retour de Sébastien Lecornu, qu'il qualifie "d'acharnement thérapeutique". 

Le Rassemblement national pousse plus que jamais à une nouvelle dissolution.

RTL Matin Week-end

Laurent Jacobelli : Emmanuel Macron, "c'est le bras d'honneur permanent"

11/10/2025 à 09:46 — 05m40s

Devant les Parlementaires LR, Bruno Retailleau a plaider pour une mise en retrait de son partit vis-à-vis du gouvernement. 

"Participer, c'est le dernier acte d'une dissolution dans le macronisme", a-t-il prévenu au lendemain de la décision d'Emmanuel Macron de renommer Sébastien Lecornu à Matignon, assurant que lui-même "n'ira pas dans ce gouvernement".

"La première forme de réaction, c'est une forme de moindre crédibilité et moindre confiance dans le président de la République de manière tendancielle depuis notamment la dissolution". 

Au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu, Jean-Daniel Levy, directeur délégué de Toluna-Harris Interactive, relève chez les Français un élan de défiance vis-à-vis du chef de l'État. 

Il note également, "le souhait de la part d'une majorité de Français de voir Emmanuel Macron quitter l'Élysée et avec même un Français sur deux qui se déclare tout à fait favorable".

RTL Matin Week-end

Jean-Daniel Levy : "Les Français sont dans une forme de stupéfaction permanente"

11/10/2025 à 09:52 — 05m50s

Invité sur RTL, Jean-Daniel Lévy Directeur délégué de Toluna-Harris Interactive a estimé que les Français "ne comprenaient pas les raisons pour lesquelles Sébastien Lecornu a quitté Matignon", ni "la séquence de cette semaine. 

"D'une manière plus globale, ils ont du mal toujours à comprendre les raisons qui ont amené Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale ", a-t-il affirmé.

RTL Matin Week-end

Jean-Daniel Levy : "Les Français sont dans une forme de stupéfaction permanente"

11/10/2025 à 09:52 — 05m50s

Selon les informations de RTL, le Premier ministre fraîchement nommé a choisi  un commissariat pour son premier déplacement, ce samedi matin : celui de l'Haÿ-les-Roses,  ville du députée LR Vincent Jeanbrun.

Le patron des Républicains Bruno Retailleau et le président du Sénat Gérard Larcher se sont dits samedi  défavorables à une participation du parti au prochain gouvernement de Sébastien Lecornu lors d'une réunion des parlementaires LR.


"Ma conviction, c'est qu'il ne faut pas participer", a affirmé le ministre de l'Intérieur démissionnaire assurant que lui-même "n'ira pas dans ce gouvernement".

Le PS "va faire du chantage à la censure et le prochain gouvernement devra renoncer à tout: le sérieux budgétaire, le régalien, la défense du travail", a prévenu Gérard Larcher. 

La chef des députés RN a également vivement réagi à cette nomination sur X "Les manœuvres continuent, la censure, par conséquent, s’impose et la dissolution est plus que jamais incontournable"

Laure Lavalette, porte parole du RN justifie cette position : "Alors que 66% des Français veulent la dissolution, les gens qui représentent les Français eux ne la veulent pas. Parce qu'ils ont évidemment peur de perdre leur siège, parce qu'ils savent que c'est ce qui va arriver", affirme-t-elle. 

Sébastien Lecornu a prévenu que le futur gouvernement "devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences", demandant aux prochains ministres de "s'engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027".

Ce qui semble exclure a priori plusieurs poids lourds de son ancien gouvernement, comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin, mais surtout le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, détonateur de la chute du premier gouvernement Lecornu.

Les parlementaires Les Républicains doivent échanger en visioconférence avec Bruno Retailleau à partir de 8h30.

À 11 heures, ils tiendront un bureau politique. Les Républicains doivent notamment décider de leur participation au futur gouvernement.

Les Écologistes se réunissent ce samedi à 10 heures en Conseil politique. 

"Je suis abasourdie par la reconduction de Sébastien Lecornu", a écrit Marine Tondelier sur X la veille, dans la soirée.

La secrétaire générale des Verts a ajouté : "Je suis triste et en colère pour la France ce soir, et je m’excuse auprès des Français·es de l’image que cela donne".

Le Parti socialiste, dont les votes seront décisifs pour la survie du gouvernement, a prévenu le Premier ministre :

"Nous rappelons de manière très claire ce soir au Premier ministre que s'il n'y a pas dès sa déclaration de politique générale la confirmation de l'abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d'achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons", a déclaré  le secrétaire général du PS Pierre Jouvet, après la nouvelle nomination de  Sébastien Lecornu.

La France insoumise (LFI) a déjà indiqué qu'elle déposerait dès que possible une motion de censure contre le gouvernement.

Dans la soirée du vendredi 10 octobre, le président Emmanuel Macron a décidé de renommer Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. 

Quatre jours après sa démission, le locataire de Matignon doit désormais former un nouveau gouvernement. 

Quelles personnalités accepteront d'intégrer un gouvernement déjà menacé par le RN et LFI ?