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EN DIRECT - Crise politique : "Pas un bon signal", un possible retour de Lecornu ne convainc pas le bloc central

Qui succèdera à Sébastien Lecornu ? Sébastien Lecornu lui-même, Jean-Louis Borloo, un membre du PS ? Emmanuel Macron doit nommer son nouveau Premier ministre ce vendredi 10 octobre et le charger de sortir de la crise politique.

Sébastien Lecornu lors de sa prise de parole le 8 octobre 2025

Crédit : Stephanie Lecocq / POOL / AFP

La rédaction numérique de RTL

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Les infos à retenir
  • L'Élysée a annoncé mercredi soir que le président Emmanuel Macron se laissait 48 heures pour nommer un successeur à Sébastien Lecornu. Le nom du nouveau Premier ministre est donc attendu ce vendredi. 


  • Tous les chefs de partis (hors RN et LFI) et les présidents de groupe à l’Assemblée seront reçus à partir de 14h30 à l'Élysée pour "s’entretenir" avec Emmanuel Macron.
  • Deux candidats se démarquent dans les pistes du gouvernement : Sébastien Lecornu et Jean-Louis Borloo. L'hypothèse d'un Premier ministre socialiste semble s'écarter à ce stade.
  • Marine Tondelier, Olivier Faure et Fabien Roussel appellent Emmanuel Macron à "entendre le pays". Ils demandent au chef de l'État de choisir une cohabitation avec un Premier ministre de gauche, un scénario qui ne semble pas privilégié par l'Élysée à ce stade.
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jEAN-lUC méLENCHON APPELLE à une "présidentielle anticipée"

Le chef de file de La France insoumise a tenu une conférence de presse ce vendredi matin, appelant à une "présidentielle anticipée". "Le départ d'Emmanuel Macron est une exigence", martèle-t-il.

"Il y a aujourd'hui un défilé à l'Élysée dont nous avons été dispensés", explique-t-il, assurant que son camp ne renonce pas "à la dissolution et à la présidentielle anticipée".

Le socle commun pas séduit par l'idée d'un gouvernement technique

Selon Sébastien Lecornu, le prochain Premier ministre et le gouvernement qui en découlera doivent être éloignés de "toutes ambitions présidentielles", ce qui ouvre la voie à la nomination d'un gouvernement technique. Mais pour des élus du socle commun, un profil issu de la société civile n'aurait pas les armes pour faire front dans la tempête politique actuelle. ⤵️

François Villeroy de Galhau : "Ma mission est à la Banque de France"

"À chacun sa mission, la mienne est à la Banque de France". Sur RTL, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a, semble-t-il, écarté une participation au futur gouvernement. Si son nom circule de plus en plus et qu'il ne nie pas avoir été contacté, François Villeroy de Galhau assure donc que "sa mission est à la Banque de France".

Rendez-vous à l'élysée à 14h30

L’Élysée convie à 14h30 tous les chefs de partis (hors RN et LFI) et les présidents de groupe à l’Assemblée pour "s’entretenir" avec Emmanuel Macron.


L’invitation est arrivée à 1h53 cette nuit dans la boîte mail d’un des invités, d'après des sources concordantes auprès de RTL.

Le bloc central pas convaincu d'un retour de Lecornu

"Pas un bon signal", "ne pas donner le sentiment de s'acharner", "je ne comprendrais pas"... À l'image d'Agnès Pannier-Runacher, une partie du camp présidentiel a fait part vendredi de son opposition à l'hypothèse tenace d'une reconduction de Sébastien Lecornu comme Premier ministre.

Sans nommer explicitement le Premier ministre démissionnaire, qui a terminé mercredi soir sa mission de la dernière chance pour trouver un compromis, Gabriel Attal a répété la nécessité de "partager le pouvoir".

Le patron de l'UDI et du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, a lui aussi rejeté cette hypothèse, tout comme un cadre du parti Horizons d'Edouard Philippe qui "ne pense pas" que cela se passera bien si Sébastien Lecornu est reconduit.

Pannier-Runacher "ne comprendrait pas" un retour de Sébastien Lecornu

"Pas candidate" à un retour au gouvernement, Agnès Pannier-Runacher déclare ce vendredi sur franceinfo qu'elle ne "comprendrait pas que Sébastien Lecornu soit renommé Premier ministre après sa démission lundi, dans un contexte de crise politique."

"Il faut entendre ce que les Français nous disent", estime-t-elle.


Comment créer un "socle de stabilité" à l'Assemblée ?

Si Emmanuel Macron tient son engagement, on connaîtra dans la journée le nouveau locataire de Matignon. Parmi les pistes privilégiées, une reconduction de Sébastien Lecornu. Le nom de Jean-Louis Borloo circule aussi. Quoi qu'il en soit, la tâche ne sera pas aisée en pleine crise politique avec une assemblée fragmentée.

Tondelier aPPELLE à une "cohabitation"

"Si les macronistes veulent éviter la démission ou la dissolution, ils n'ont qu'une solution : accepter la cohabitation avec un gouvernement de gauche et écologiste". À quelques heures de son rendez-vous à l'Élysée, Marine Tondelier a rappelé sur TF1 les exigences de son parti et de son camp quant à la composition du prochain gouvernement. 


La Bourse de Paris en hausse

La Bourse de Paris évolue en hausse vendredi, dans un marché attentif aux avancées politiques, le président Emmanuel Macron ayant promis de nommer un Premier ministre d'ici "vendredi soir".

Les regards sont tournés vers l'Elysée, où Emmanuel Macron a convié à 14H30 les chefs de partis, hormis ceux du Rassemblement national et de La France insoumise, a appris l'AFP de sources concordantes, avant la nomination d'un nouveau Premier ministre.

"Ce dernier devra composer avec une Assemblée nationale toujours fragmentée, comme ses prédécesseurs. Néanmoins, les spéculations sur une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale ont diminué, levant une incertitude à court terme pour les investisseurs", notent les économistes de Deutsche Bank

mOSCOVICI : "nos finances publiques ont commencé à se rétablir"

Interrogé au micro de BFMTV ce vendredi matin, le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici a annoncé "constater une chose heureuse sur 2025 : nos finances publiques ont commencé à se rétablir." 

Évoqué comme éventuelle possibilité à Matignon, il affirme que la question "ne lui a jamais été posée". 

jEAN-lUC méLENCHON APPELLE à une "présidentielle anticipée"

Le chef de file de La France insoumise a tenu une conférence de presse ce vendredi matin, appelant à une "présidentielle anticipée". "Le départ d'Emmanuel Macron est une exigence", martèle-t-il.

"Il y a aujourd'hui un défilé à l'Élysée dont nous avons été dispensés", explique-t-il, assurant que son camp ne renonce pas "à la dissolution et à la présidentielle anticipée".

Jean-Louis Borloo, piste sérieuse pour Matignon ?

Dans la valse des prétendants, le nom de l'ancien ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo est évoqué pour prendre place à Matignon. L'ancien maire de Valenciennes a l'avantage d'être "ni de gauche, ni Macroniste" selon Bruno Retailleau.

Laurent Degallaix, maire Horizons de Valenciennes, était l'invité de Jérôme Florin sur RTL.

Moscovici au gouvernement ? "La question ne m'a jamais été posée"

Son nom compte parmi les potentiels futurs locataires de Matignon. Le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, assure sur BFMTV que 'la question ne (lui) a jamais été posée).

"Être Premier ministre, ce n'est pas une question de souhait. C'est une fonction qui est aujourd'hui devenue très difficile", ajoute-t-il, précisant qu'il s'interrogerait sur "le sens de la mission et la manière de l'exercer" si on lui demandait de rejoindre un gouvernement "technique".

Agnès Pannier-Runacher, "pas candidate" pour rester au gouvernement

La ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé vendredi qu'elle n'était "pas candidate" à sa propre succession. "Pour vous répondre très directement, non, je ne suis pas candidate au prochain gouvernement", a-t-elle déclaré sur franceinfo.

Agnès Pannier-Runacher, qui était cadre dirigeante d'entreprises privées, est entrée pour la première fois au gouvernement en 2018 comme secrétaire d'État chargée de l'industrie et de l'artisanat auprès de Bruno Le Maire.

Quel est l'objectif de la réunion de 14h30 à l'élysée ?

L'ensemble des chefs de partis et de groupes à l'Assemblée, seront conviés à 14h30 à l'Élysée. Gabriel Attal, Édouard Philippe, Bruno Retailleau, mais aussi Marine Tondelier ou Olivier Faure sont tous conviés, sauf les dirigeants du RN et de LFI. 

Emmanuel Macron a déjà réuni ce casting le 10 décembre dernier, trois jours avant de nommer François Bayrou. Le chef de l'État compte vérifier les conclusions de Sébastien Lecornu sur l'existence d'une majorité qui veut un budget et serait capable de s'entendre, mais aussi tester l'hypothèse d'un gouvernement Lecornu 2, justifier le choix d'un autre prétendant ou encore dégainer une idée, un ultimatum inspiré dans le creux de la nuit et qu'on n'aurait pas vu venir. ⤵️

gABRIEL ATTAL : "il faut partager le pouvoir"

Sur France 2, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal appelle à trouver un compromis entre partis politiques".  "Je dirai au président ce que je dis depuis plus d’un an, explique-t-il. Il faut mettre le quoi avant le qui. À trois reprises depuis un an, un premier ministre a été nommé avant que des partis se mettent d’accord sur le fond, sur un compromis, et que ce premier ministre, à chaque fois, a été renversé ou contraint à démissionner. Il faut d’abord se parler et trouver un compromis entre partis politiques". 

Il sera reçu à l'Élysée aux côtés d'autres partis à 14h30.  "Je dirai aussi qu’il faut partager le pouvoir et ne pas donner le sentiment de s’acharner à vouloir garder la main sur tout", a-t-il conclu.

Le socle commun pas séduit par l'idée d'un gouvernement technique

Selon Sébastien Lecornu, le prochain Premier ministre et le gouvernement qui en découlera doivent être éloignés de "toutes ambitions présidentielles", ce qui ouvre la voie à la nomination d'un gouvernement technique. Mais pour des élus du socle commun, un profil issu de la société civile n'aurait pas les armes pour faire front dans la tempête politique actuelle. ⤵️

François Villeroy de Galhau : "Ma mission est à la Banque de France"

"À chacun sa mission, la mienne est à la Banque de France". Sur RTL, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a, semble-t-il, écarté une participation au futur gouvernement. Si son nom circule de plus en plus et qu'il ne nie pas avoir été contacté, François Villeroy de Galhau assure donc que "sa mission est à la Banque de France".

Villeroy de Galhau en a "assez du gâchis politique"

François Villeroy de Galhau, invité au micro de Thomas Sotto sur RTL ce vendredi matin, a brossé un tableau sérieux, mais pas alarmant quant à la situation de la France.

"L'incertitude, au total, coute entre 0,4 et 0,5 point de croissance, ce qui représente un certain nombre d'emplois en moins et moins de pouvoir d'achat. Mais si l'on pouvait ramener la confiance des ménages, ça pourrait nous rapporter 0,5 point de croissance supplémentaire, ça a une importance". 

Mais face à l'instabilité qui touche le pays, le gouverneur de la Banque de France estime en avoir assez "assez du gâchis politique" : "Il est temps de faire des compromis. La France a des atouts économiques, il y a des solutions budgétaires. Je ne dis pas qu'elles sont faciles, mais elles sont possibles". 

Comment mettre en place un "socle de stabilité" à l'Assemblée ?

Si Emmanuel Macron tient son engagement, on connaîtra dans la journée le nouveau locataire de Matignon. Une reconduction de Sébastien Lecornu fait des pistes privilégiées, le nom de Jean-Louis Borloo circule aussi. 

La tâche ne sera pas aisée en pleine crise politique avec une assemblée fragmentée. Les chiffres sont têtus, la marge de manœuvre pour gouverner est assez étroite. Olivier Bost a fait ses calculs. ⤵️

Rendez-vous à l'élysée à 14h30

L’Élysée convie à 14h30 tous les chefs de partis (hors RN et LFI) et les présidents de groupe à l’Assemblée pour "s’entretenir" avec Emmanuel Macron.


L’invitation est arrivée à 1h53 cette nuit dans la boîte mail d’un des invités, d'après des sources concordantes auprès de RTL.

Un "type un peu spécial"

"Il faut un type comme ça, un peu spécial", a expliqué un visiteur du soir du chef de l'État. "[Jean-Louis Borloo] fait partie de ceux qui peuvent contribuer à apporter des solutions", a renchéri le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille sur RTL.

Mais l'ancien ministre des présidences Chirac et Sarkozy n'est pas le seul dans les esprits pour prendre la suite de Sébastien Lecornu. L'ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve ou encore le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici sont évoqués. 

Quelles pistes envisagées pour succéder à lecornu ?

La mission de Sébastien Lecornu étant désormais "terminée", comme il l'a lui-même indiqué, Emmanuel Macron doit s'atteler à trouver un nouveau Premier ministre. 

L'ancien ministre des Armées pourrait-il être reconduit à Matignon ? Un retour de Jean-Louis Borloo au gouvernement est-il possible ? Voici les principales pistes d'Emmanuel Macron ⤵️

le nom du nouveau premier ministre attendu aujourd'hui

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la crise politique que traverse actuellement la France. Emmanuel Macron "nommera un Premier ministre d'ici 48 heures", avait indiqué l'Élysée mercredi. La date butoir est atteinte aujourd'hui ce vendredi 10 octobre, le chef de l'État devrait donc annoncer dans les heures qui viennent qui succèdera à Sébastien Lecornu.

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