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Sébastien Lecornu dit accepter "par devoir" sa reconduction à Matignon

Quatre jours après sa démission, Sébastien Lecornu a été renommé Premier ministre par le président Emmanuel Macron ce vendredi 10 octobre.

Sébastien Lecornu à Matignon, le 10 octobre 2025.

Crédit : Stephanie Lecocq / POOL / AFP

La rédaction numérique de RTL

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Les infos à retenir
  • Emmanuel Macron "donne carte blanche au Premier ministre" Sébastien Lecornu, qu'il a renommé quatre jours après sa démission.
  • Sébastien Lecornu a dit sur X vendredi soir accepter "par devoir" sa reconduction à Matignon en pleine crise politique et assuré que "tous les dossiers" évoqués pendant les consultations seraient "ouverts au débat" parlementaire.

  • Les députés du Rassemblement national censureront "immédiatement" le nouveau gouvernement tout comme La France insoumise qui dénonce "un nouveau bras d'honneur aux Français".
  • Le futur gouvernement "devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences", a indiqué Lecornu, en demandant aux prochains ministres de "s'engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027", excluant de fait Bruno Retailleau de l'exécutif.
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"Le Rassemblement National censurera"

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Aussitôt renommé, aussitôt menacé. Sur son compte X, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, annonce que "le gouvernement Lecornu II, nommé par un Emmanuel Macron plus que jamais isolé et déconnecté à l’Élysée, est une mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français".

Et de poursuivre : "Le Rassemblement National censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir, dont l’unique raison d’être est la peur de la dissolution, c’est-à-dire du peuple."
 
 

Les conditions de Sébastien Lecornu

Dans un message posté sur X, le nouveau Premier ministre a fixé ses conditions pour la suite de sa mission. 

"Comme je l’ai dit, cela ne pourra se faire qu’à certaines conditions en tirant les conclusions qui s’imposent des dernières semaines :

- Tous les dossiers évoqués pendant les consultations menées ces derniers jours seront ouverts au débat parlementaire : les députés et sénateurs pourront assumer leur responsabilité, et les débats devront aller jusqu’au bout ;

- Le rétablissement de nos comptes publics demeure une priorité pour notre avenir et notre souveraineté : personne ne pourra se soustraire à cette nécessité ;

- Toutes les ambitions sont légitimes et utiles, mais celles et ceux qui entreront au Gouvernement devront s’engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027 ;

- La nouvelle équipe gouvernementale devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences."

"Je ferai tout pour réussir cette mission", a conclu Sébastien Lecornu. 

Emmanuel Macron "donne carte blanche" à Lecornu

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Emmanuel Macron "donne carte blanche au Premier ministre" Sébastien Lecornu a assuré vendredi soir l'entourage du président.


Cela concerne "les négociations" sur le fond avec les partis politiques comme "les propositions de nominations", a précisé à l'AFP un proche du chef de l'Etat. 

La nomination est intervenue exactement à l'expiration du délai de 48 heures que s'était fixé Emmanuel Macron mercredi soir pour désigner un nouveau chef de gouvernement, après d'ultimes tractations avec ses alliés.

Sébastien Lecornu renommé Premier ministre

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Quatre jours après sa démission fracassante, Sébastien Lecornu a été renommé Premier ministre par Emmanuel Macron. 

"J’accepte - par devoir - la mission qui m’est confiée par le Président de la République de tout faire pour donner un budget à la France pour la fin de l’année et de répondre aux problèmes de la vie quotidienne de nos compatriotes.

Il faut mettre un terme à cette crise politique qui exaspère les Français et à cette instabilité mauvaise pour l’image de la France et ses intérêts", a publié sur son compte X, Sébastien Lecornu. 

Le président "est de plus en plus seul"

"Emmanuel Macron a de moins en moins de conseillers, il est de plus en plus seul", explique Olivier Bost, chef du service politique de RTL dans On refait le monde.

Le président estime qu'il y a "un chemin possible" pour "éviter la dissolution"

Emmanuel Macron estime qu'il y a "un chemin possible" pour "tisser des compromis et éviter la dissolution" fait savoir l'entourage du président de la République. 

Durant la réunion avec les représentants des partis, le chef de l'État a lancé différents sujets pour éviter les blocages, comme éviter l'utilisation du 49.3.

Au sujet des retraites, le Président a évoqué une proposition de la CFDT de décaler de manière démocratique l'âge légal au 1er janvier 2028. "Il a mis le sujet en débat sans s'y engager" en expliquant que les discussions devaient s'engager. 

Emmanuel Macron devrait nommer un Premier ministre issu du bloc central

Le nom d'un nouveau Premier ministre est attendu ce vendredi soir. Emmanuelle Macron devrait, une nouvelle fois, faire son choix au sein du bloc central.

Car pour le chef de l'État, l'équation est simple : il y a plus de députés dans le socle commun que dans le bloc de gauche. Il nommera donc dans quelques heures un Premier ministre issu du bloc central allié à la droite.

"Les artisans du chaos, c'est eux"

"Ils veulent faire comme si nous n'existions pas, les artisans du chaos, c'est eux", a réagi Laure Lavalette, porte-parole du RN au micro de RTL Soir. 

"L'intérêt du pays commande une dissolution"

Au micro de RTL Soir, Laure Lavalette (RN) pousse pour "un retour aux urnes". "L'intérêt du pays commande une dissolution", martèle la députée du Var. 

"Aucune garantie de non-censure"

Alerte

Emmanuel Macron n'a "apporté aucune réponse claire", ni "sur le pouvoir d'achat ni sur les retraites ni sur aucun sujet", a déploré le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, ne promettant "aucune garantie de non-censure" d'un futur gouvernement par le PS, à la sortie de la réunion à l'Elysée.

"Au rythme où les choses vont et dans les conditions dans lesquelles nous sommes aujourd'hui, (...) il n'y a aucune garantie de non-censure de notre part", a-t-il expliqué avant de menacer explicitement que "si tous les sujets ne sont pas sur la table", notamment la suspension de la réforme des retraites, "alors nous censurerons immédiatement".

"Un nouveau Premier ministre plutôt qu'une dissolution"

"Un nouveau Premier ministre plutôt qu'une dissolution". Le secrétaire national du parti communiste a réagi après la réunion avec le président de la République. S'il se veut "optimiste" quant à la nomination d'un Premier ministre de gauche, Fabien Roussel n'a pas vu d'éclaircie dans le discours du chef de l'État. 


"Le Premier ministre ne sera pas de notre camp", annonce Marine Tondelier

Alerte

"Emmanuel Macron nous a dit que le Premier ministre ne sera pas de notre camp politique", annonce Marine Tondelier en sortant de l'Élysée. "Nous sortons de cette réunion sidérés. (...) Tout ça va très mal se terminer", poursuit la patronne des écolos. 

Pas de dissolution a priori, le nouveau premier ministre annoncé dans les prochaines heures

Alerte

Macron annoncera le nom du Premier ministre "dans les prochaines heures", indique le chef du groupe (Liot) à l'Assemblée nationale. "A priori, pas de dissolution", poursuit Laurent Panifous.  

Pourquoi LFI et le RN n'ont pas été conviés à l'élysée

Selon l'entourage d'Emmanuel Macron, la France insoumise et le Rassemblement national n'ont pas été conviés à l'Élysée ce vendredi car ils ont "indiqué rechercher la dissolution".

marine le pen dénonce une "rupture" avec la fonction présidentielle

La cheffe des députés RN a dénoncé une "rupture" avec la fonction présidentielle d'Emmanuel Macron qui n'a pas invité son parti, ni la France insoumise, à l'Élysée ce vendredi.

Les différents chefs de parti arrivent à l'Élysée

La réunion de crise autour d'Emmanuel Macron est sur le point de débuter à l'Élysée, les chefs de parti (hors RN et LFI) viennent d'arriver.

Marc Fesneau, chef des députés MoDem, et Hervé Marseille, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), ont monté les premiers les marches du perron, suivis des responsables de gauche, arrivés ensemble, de Bruno Retailleau, le patron de LR... Ils n'ont fait aucune déclaration.

l'Élysée appelle à un "moment de responsabilité collective"

Alerte

À moins de deux heures de la réunion avec des organisations politiques, l'Élysée appelle à "un moment de responsabilité collective", dit l'Élysée.

Bardella : "Le RN s'honore de ne pas être convié" à l'élysée

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a critiqué la réunion qui se tiendra à 14h30 à l'Élysée, déclarant que son parti "s'honore de ne pas y être convié". 

jEAN-lUC méLENCHON APPELLE à une "présidentielle anticipée"

Le chef de file de La France insoumise a tenu une conférence de presse ce vendredi matin, appelant à une "présidentielle anticipée". "Le départ d'Emmanuel Macron est une exigence", martèle-t-il.

"Il y a aujourd'hui un défilé à l'Élysée dont nous avons été dispensés", explique-t-il, assurant que son camp ne renonce pas "à la dissolution et à la présidentielle anticipée".

Le socle commun pas séduit par l'idée d'un gouvernement technique

Selon Sébastien Lecornu, le prochain Premier ministre et le gouvernement qui en découlera doivent être éloignés de "toutes ambitions présidentielles", ce qui ouvre la voie à la nomination d'un gouvernement technique. Mais pour des élus du socle commun, un profil issu de la société civile n'aurait pas les armes pour faire front dans la tempête politique actuelle. ⤵️

François Villeroy de Galhau : "Ma mission est à la Banque de France"

"À chacun sa mission, la mienne est à la Banque de France". Sur RTL, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a, semble-t-il, écarté une participation au futur gouvernement. Si son nom circule de plus en plus et qu'il ne nie pas avoir été contacté, François Villeroy de Galhau assure donc que "sa mission est à la Banque de France".

Rendez-vous à l'élysée à 14h30

L’Élysée convie à 14h30 tous les chefs de partis (hors RN et LFI) et les présidents de groupe à l’Assemblée pour "s’entretenir" avec Emmanuel Macron.


L’invitation est arrivée à 1h53 cette nuit dans la boîte mail d’un des invités, d'après des sources concordantes auprès de RTL.

C'est la fin de ce live !

Sébastien Lecornu a été reconduit en tant que Premier ministre par Emmanuel Macron. Le futur gouvernement "devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences", a indiqué Lecornu, en demandant aux prochains ministres de "s'engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027".  

RTL continuera d'être à vos côtés pour vous donner les dernières informations. À demain !


Le PS n'a "aucun deal" avec Lecornu sur une non-censure

Le Parti socialiste n'a "absolument aucun deal" avec Sébastien Lecornu sur une non-censure, et n'a "aucune assurance ni garantie" sur ses demandes, a affirmé vendredi soir à l'AFP le secrétaire général du parti Pierre Jouvet, démentant une information de presse.



"un nouveau bras d'honneur aux Français", dénonce Bompard

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a dénoncé vendredi soir "un nouveau bras d'honneur aux Français" après la reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon. 

Le député LFI a précisé sur X que la formation de gauche radicale déposerait "une nouvelle motion de destitution du président de la République" et censurerait le prochain gouvernement.

"Le Rassemblement National censurera"

Alerte

Aussitôt renommé, aussitôt menacé. Sur son compte X, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, annonce que "le gouvernement Lecornu II, nommé par un Emmanuel Macron plus que jamais isolé et déconnecté à l’Élysée, est une mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français".

Et de poursuivre : "Le Rassemblement National censurera bien sûr immédiatement cet attelage sans aucun avenir, dont l’unique raison d’être est la peur de la dissolution, c’est-à-dire du peuple."
 
 

Les conditions de Sébastien Lecornu

Dans un message posté sur X, le nouveau Premier ministre a fixé ses conditions pour la suite de sa mission. 

"Comme je l’ai dit, cela ne pourra se faire qu’à certaines conditions en tirant les conclusions qui s’imposent des dernières semaines :

- Tous les dossiers évoqués pendant les consultations menées ces derniers jours seront ouverts au débat parlementaire : les députés et sénateurs pourront assumer leur responsabilité, et les débats devront aller jusqu’au bout ;

- Le rétablissement de nos comptes publics demeure une priorité pour notre avenir et notre souveraineté : personne ne pourra se soustraire à cette nécessité ;

- Toutes les ambitions sont légitimes et utiles, mais celles et ceux qui entreront au Gouvernement devront s’engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027 ;

- La nouvelle équipe gouvernementale devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences."

"Je ferai tout pour réussir cette mission", a conclu Sébastien Lecornu. 

Emmanuel Macron "donne carte blanche" à Lecornu

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Emmanuel Macron "donne carte blanche au Premier ministre" Sébastien Lecornu a assuré vendredi soir l'entourage du président.


Cela concerne "les négociations" sur le fond avec les partis politiques comme "les propositions de nominations", a précisé à l'AFP un proche du chef de l'Etat. 

La nomination est intervenue exactement à l'expiration du délai de 48 heures que s'était fixé Emmanuel Macron mercredi soir pour désigner un nouveau chef de gouvernement, après d'ultimes tractations avec ses alliés.

Sébastien Lecornu renommé Premier ministre

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Quatre jours après sa démission fracassante, Sébastien Lecornu a été renommé Premier ministre par Emmanuel Macron. 

"J’accepte - par devoir - la mission qui m’est confiée par le Président de la République de tout faire pour donner un budget à la France pour la fin de l’année et de répondre aux problèmes de la vie quotidienne de nos compatriotes.

Il faut mettre un terme à cette crise politique qui exaspère les Français et à cette instabilité mauvaise pour l’image de la France et ses intérêts", a publié sur son compte X, Sébastien Lecornu. 

Le président "est de plus en plus seul"

"Emmanuel Macron a de moins en moins de conseillers, il est de plus en plus seul", explique Olivier Bost, chef du service politique de RTL dans On refait le monde.

Le président estime qu'il y a "un chemin possible" pour "éviter la dissolution"

Emmanuel Macron estime qu'il y a "un chemin possible" pour "tisser des compromis et éviter la dissolution" fait savoir l'entourage du président de la République. 

Durant la réunion avec les représentants des partis, le chef de l'État a lancé différents sujets pour éviter les blocages, comme éviter l'utilisation du 49.3.

Au sujet des retraites, le Président a évoqué une proposition de la CFDT de décaler de manière démocratique l'âge légal au 1er janvier 2028. "Il a mis le sujet en débat sans s'y engager" en expliquant que les discussions devaient s'engager. 

Emmanuel Macron devrait nommer un Premier ministre issu du bloc central

Le nom d'un nouveau Premier ministre est attendu ce vendredi soir. Emmanuelle Macron devrait, une nouvelle fois, faire son choix au sein du bloc central.

Car pour le chef de l'État, l'équation est simple : il y a plus de députés dans le socle commun que dans le bloc de gauche. Il nommera donc dans quelques heures un Premier ministre issu du bloc central allié à la droite.

"Les artisans du chaos, c'est eux"

"Ils veulent faire comme si nous n'existions pas, les artisans du chaos, c'est eux", a réagi Laure Lavalette, porte-parole du RN au micro de RTL Soir. 

"L'intérêt du pays commande une dissolution"

Au micro de RTL Soir, Laure Lavalette (RN) pousse pour "un retour aux urnes". "L'intérêt du pays commande une dissolution", martèle la députée du Var. 

"Jamais nous n’aurons peur du peuple", insiste Marine Le Pen

Marine Le Pen, qui n'a pas reçu de carton d'invitation pour venir discuter avec le président de la République, maintient la pression à distance. 

Sur son compte X, la patronne du RN prévient : "Jamais nous n’aurons peur du peuple, et si les Français le décident, nous sommes prêts à exercer les responsabilités qu’ils nous confieront."

Pour rappel, Marine Le Pen a annoncé que son groupe à l'Assemblée nationale censurera tout nouveau Premier ministre. 

"Aucune garantie de non-censure"

Alerte

Emmanuel Macron n'a "apporté aucune réponse claire", ni "sur le pouvoir d'achat ni sur les retraites ni sur aucun sujet", a déploré le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, ne promettant "aucune garantie de non-censure" d'un futur gouvernement par le PS, à la sortie de la réunion à l'Elysée.

"Au rythme où les choses vont et dans les conditions dans lesquelles nous sommes aujourd'hui, (...) il n'y a aucune garantie de non-censure de notre part", a-t-il expliqué avant de menacer explicitement que "si tous les sujets ne sont pas sur la table", notamment la suspension de la réforme des retraites, "alors nous censurerons immédiatement".

"Un nouveau Premier ministre plutôt qu'une dissolution"

"Un nouveau Premier ministre plutôt qu'une dissolution". Le secrétaire national du parti communiste a réagi après la réunion avec le président de la République. S'il se veut "optimiste" quant à la nomination d'un Premier ministre de gauche, Fabien Roussel n'a pas vu d'éclaircie dans le discours du chef de l'État. 


"Le Premier ministre ne sera pas de notre camp", annonce Marine Tondelier

Alerte

"Emmanuel Macron nous a dit que le Premier ministre ne sera pas de notre camp politique", annonce Marine Tondelier en sortant de l'Élysée. "Nous sortons de cette réunion sidérés. (...) Tout ça va très mal se terminer", poursuit la patronne des écolos. 

Pas de dissolution a priori, le nouveau premier ministre annoncé dans les prochaines heures

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Macron annoncera le nom du Premier ministre "dans les prochaines heures", indique le chef du groupe (Liot) à l'Assemblée nationale. "A priori, pas de dissolution", poursuit Laurent Panifous.  

Une réunion des députés EPR prévue en fin d'après-midi

Une réunion de groupe des députés Ensemble pour la République est prévue en visioconférence à partir de 18h30, selon nos informations.

Pourquoi LFI et le RN n'ont pas été conviés à l'élysée

Selon l'entourage d'Emmanuel Macron, la France insoumise et le Rassemblement national n'ont pas été conviés à l'Élysée ce vendredi car ils ont "indiqué rechercher la dissolution".

marine le pen dénonce une "rupture" avec la fonction présidentielle

La cheffe des députés RN a dénoncé une "rupture" avec la fonction présidentielle d'Emmanuel Macron qui n'a pas invité son parti, ni la France insoumise, à l'Élysée ce vendredi.

Macron sans ses conseillers face aux chefs de parti

Le chef de l'État reçoit les chefs de parti (hors Rassemblement national et la France insoumise) au sein du Salon des Ambassadeurs, à l'Élysée. Emmanuel Macron tient cette réunion de crise sans ses conseillers, il n'est accompagné que par Emmanuel Moulin. Sébastien Lecronu n'est pas présent à la réunion.

Les différents chefs de parti arrivent à l'Élysée

La réunion de crise autour d'Emmanuel Macron est sur le point de débuter à l'Élysée, les chefs de parti (hors RN et LFI) viennent d'arriver.

Marc Fesneau, chef des députés MoDem, et Hervé Marseille, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), ont monté les premiers les marches du perron, suivis des responsables de gauche, arrivés ensemble, de Bruno Retailleau, le patron de LR... Ils n'ont fait aucune déclaration.

L'éventuel retour de Lecornu à Matignon crispe le camp présidentiel

Sébastien Lecornu l'a assuré : il ne court "pas après le job" de Premier ministre. Malgré tout, le locataire de Matignon démissionnaire pourrait rempiler pour un nouveau mandat. Et pour cause, Emmanuel Macron serait tenté de le renommer à cette fonction.

Une telle nomination est déjà abondamment critiquée par les oppositions et y compris dans le camp présidentiel. "La grande tentation, c’est Lecornu 2, mais c’est une connerie", estime l'un de ses interlocuteurs cités dans Le Figaro. Cette option est jugée comme étant risqué pour un observateur de la vie politique, qui craint, auprès de RTL.fr, un sentiment de "trahison démocratique" pour les Français.

Retailleau laisse entendre qu'il va quitter Beauvau

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a indiqué que "ses fonctions" s'achevaient, laissant entendre qu'il allait quitter la place Beauvau, vendredi lors du 131e congrès national des pompiers réuni au Mans.


"Il y a dans la vie des hasards: j'avais commencé ici le mandat de ministre de l'Intérieur qui m'avait été confié, aux côtés de Michel Barnier. C'était au début du mois d'octobre 2024 au Mans, dans votre congrès. Et je terminerai mes fonctions par cet autre congrès au Mans", a-t-il lancé, en milieu de journée.

l'Élysée appelle à un "moment de responsabilité collective"

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À moins de deux heures de la réunion avec des organisations politiques, l'Élysée appelle à "un moment de responsabilité collective", dit l'Élysée.

Bardella : "Le RN s'honore de ne pas être convié" à l'élysée

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a critiqué la réunion qui se tiendra à 14h30 à l'Élysée, déclarant que son parti "s'honore de ne pas y être convié". 

Le bloc central pas convaincu d'un retour de Lecornu

"Pas un bon signal", "ne pas donner le sentiment de s'acharner", "je ne comprendrais pas"... À l'image d'Agnès Pannier-Runacher, une partie du camp présidentiel a fait part vendredi de son opposition à l'hypothèse tenace d'une reconduction de Sébastien Lecornu comme Premier ministre.

Sans nommer explicitement le Premier ministre démissionnaire, qui a terminé mercredi soir sa mission de la dernière chance pour trouver un compromis, Gabriel Attal a répété la nécessité de "partager le pouvoir".

Le patron de l'UDI et du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, a lui aussi rejeté cette hypothèse, tout comme un cadre du parti Horizons d'Edouard Philippe qui "ne pense pas" que cela se passera bien si Sébastien Lecornu est reconduit.

Pannier-Runacher "ne comprendrait pas" un retour de Sébastien Lecornu

"Pas candidate" à un retour au gouvernement, Agnès Pannier-Runacher déclare ce vendredi sur franceinfo qu'elle ne "comprendrait pas que Sébastien Lecornu soit renommé Premier ministre après sa démission lundi, dans un contexte de crise politique."

"Il faut entendre ce que les Français nous disent", estime-t-elle.


Comment créer un "socle de stabilité" à l'Assemblée ?

Si Emmanuel Macron tient son engagement, on connaîtra dans la journée le nouveau locataire de Matignon. Parmi les pistes privilégiées, une reconduction de Sébastien Lecornu. Le nom de Jean-Louis Borloo circule aussi. Quoi qu'il en soit, la tâche ne sera pas aisée en pleine crise politique avec une assemblée fragmentée.

Tondelier aPPELLE à une "cohabitation"

"Si les macronistes veulent éviter la démission ou la dissolution, ils n'ont qu'une solution : accepter la cohabitation avec un gouvernement de gauche et écologiste". À quelques heures de son rendez-vous à l'Élysée, Marine Tondelier a rappelé sur TF1 les exigences de son parti et de son camp quant à la composition du prochain gouvernement. 


La Bourse de Paris en hausse

La Bourse de Paris évolue en hausse vendredi, dans un marché attentif aux avancées politiques, le président Emmanuel Macron ayant promis de nommer un Premier ministre d'ici "vendredi soir".

Les regards sont tournés vers l'Elysée, où Emmanuel Macron a convié à 14H30 les chefs de partis, hormis ceux du Rassemblement national et de La France insoumise, a appris l'AFP de sources concordantes, avant la nomination d'un nouveau Premier ministre.

"Ce dernier devra composer avec une Assemblée nationale toujours fragmentée, comme ses prédécesseurs. Néanmoins, les spéculations sur une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale ont diminué, levant une incertitude à court terme pour les investisseurs", notent les économistes de Deutsche Bank

mOSCOVICI : "nos finances publiques ont commencé à se rétablir"

Interrogé au micro de BFMTV ce vendredi matin, le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici a annoncé "constater une chose heureuse sur 2025 : nos finances publiques ont commencé à se rétablir." 

Évoqué comme éventuelle possibilité à Matignon, il affirme que la question "ne lui a jamais été posée". 

jEAN-lUC méLENCHON APPELLE à une "présidentielle anticipée"

Le chef de file de La France insoumise a tenu une conférence de presse ce vendredi matin, appelant à une "présidentielle anticipée". "Le départ d'Emmanuel Macron est une exigence", martèle-t-il.

"Il y a aujourd'hui un défilé à l'Élysée dont nous avons été dispensés", explique-t-il, assurant que son camp ne renonce pas "à la dissolution et à la présidentielle anticipée".

Jean-Louis Borloo, piste sérieuse pour Matignon ?

Dans la valse des prétendants, le nom de l'ancien ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo est évoqué pour prendre place à Matignon. L'ancien maire de Valenciennes a l'avantage d'être "ni de gauche, ni Macroniste" selon Bruno Retailleau.

Laurent Degallaix, maire Horizons de Valenciennes, était l'invité de Jérôme Florin sur RTL.

Moscovici au gouvernement ? "La question ne m'a jamais été posée"

Son nom compte parmi les potentiels futurs locataires de Matignon. Le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, assure sur BFMTV que 'la question ne (lui) a jamais été posée).

"Être Premier ministre, ce n'est pas une question de souhait. C'est une fonction qui est aujourd'hui devenue très difficile", ajoute-t-il, précisant qu'il s'interrogerait sur "le sens de la mission et la manière de l'exercer" si on lui demandait de rejoindre un gouvernement "technique".

Agnès Pannier-Runacher, "pas candidate" pour rester au gouvernement

La ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé vendredi qu'elle n'était "pas candidate" à sa propre succession. "Pour vous répondre très directement, non, je ne suis pas candidate au prochain gouvernement", a-t-elle déclaré sur franceinfo.

Agnès Pannier-Runacher, qui était cadre dirigeante d'entreprises privées, est entrée pour la première fois au gouvernement en 2018 comme secrétaire d'État chargée de l'industrie et de l'artisanat auprès de Bruno Le Maire.

Quel est l'objectif de la réunion de 14h30 à l'élysée ?

L'ensemble des chefs de partis et de groupes à l'Assemblée, seront conviés à 14h30 à l'Élysée. Gabriel Attal, Édouard Philippe, Bruno Retailleau, mais aussi Marine Tondelier ou Olivier Faure sont tous conviés, sauf les dirigeants du RN et de LFI. 

Emmanuel Macron a déjà réuni ce casting le 10 décembre dernier, trois jours avant de nommer François Bayrou. Le chef de l'État compte vérifier les conclusions de Sébastien Lecornu sur l'existence d'une majorité qui veut un budget et serait capable de s'entendre, mais aussi tester l'hypothèse d'un gouvernement Lecornu 2, justifier le choix d'un autre prétendant ou encore dégainer une idée, un ultimatum inspiré dans le creux de la nuit et qu'on n'aurait pas vu venir. ⤵️

gABRIEL ATTAL : "il faut partager le pouvoir"

Sur France 2, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal appelle à trouver un compromis entre partis politiques".  "Je dirai au président ce que je dis depuis plus d’un an, explique-t-il. Il faut mettre le quoi avant le qui. À trois reprises depuis un an, un premier ministre a été nommé avant que des partis se mettent d’accord sur le fond, sur un compromis, et que ce premier ministre, à chaque fois, a été renversé ou contraint à démissionner. Il faut d’abord se parler et trouver un compromis entre partis politiques". 

Il sera reçu à l'Élysée aux côtés d'autres partis à 14h30.  "Je dirai aussi qu’il faut partager le pouvoir et ne pas donner le sentiment de s’acharner à vouloir garder la main sur tout", a-t-il conclu.

Le socle commun pas séduit par l'idée d'un gouvernement technique

Selon Sébastien Lecornu, le prochain Premier ministre et le gouvernement qui en découlera doivent être éloignés de "toutes ambitions présidentielles", ce qui ouvre la voie à la nomination d'un gouvernement technique. Mais pour des élus du socle commun, un profil issu de la société civile n'aurait pas les armes pour faire front dans la tempête politique actuelle. ⤵️

François Villeroy de Galhau : "Ma mission est à la Banque de France"

"À chacun sa mission, la mienne est à la Banque de France". Sur RTL, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a, semble-t-il, écarté une participation au futur gouvernement. Si son nom circule de plus en plus et qu'il ne nie pas avoir été contacté, François Villeroy de Galhau assure donc que "sa mission est à la Banque de France".

Villeroy de Galhau en a "assez du gâchis politique"

François Villeroy de Galhau, invité au micro de Thomas Sotto sur RTL ce vendredi matin, a brossé un tableau sérieux, mais pas alarmant quant à la situation de la France.

"L'incertitude, au total, coute entre 0,4 et 0,5 point de croissance, ce qui représente un certain nombre d'emplois en moins et moins de pouvoir d'achat. Mais si l'on pouvait ramener la confiance des ménages, ça pourrait nous rapporter 0,5 point de croissance supplémentaire, ça a une importance". 

Mais face à l'instabilité qui touche le pays, le gouverneur de la Banque de France estime en avoir assez "assez du gâchis politique" : "Il est temps de faire des compromis. La France a des atouts économiques, il y a des solutions budgétaires. Je ne dis pas qu'elles sont faciles, mais elles sont possibles". 

Comment mettre en place un "socle de stabilité" à l'Assemblée ?

Si Emmanuel Macron tient son engagement, on connaîtra dans la journée le nouveau locataire de Matignon. Une reconduction de Sébastien Lecornu fait des pistes privilégiées, le nom de Jean-Louis Borloo circule aussi. 

La tâche ne sera pas aisée en pleine crise politique avec une assemblée fragmentée. Les chiffres sont têtus, la marge de manœuvre pour gouverner est assez étroite. Olivier Bost a fait ses calculs. ⤵️

Rendez-vous à l'élysée à 14h30

L’Élysée convie à 14h30 tous les chefs de partis (hors RN et LFI) et les présidents de groupe à l’Assemblée pour "s’entretenir" avec Emmanuel Macron.


L’invitation est arrivée à 1h53 cette nuit dans la boîte mail d’un des invités, d'après des sources concordantes auprès de RTL.

Un "type un peu spécial"

"Il faut un type comme ça, un peu spécial", a expliqué un visiteur du soir du chef de l'État. "[Jean-Louis Borloo] fait partie de ceux qui peuvent contribuer à apporter des solutions", a renchéri le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille sur RTL.

Mais l'ancien ministre des présidences Chirac et Sarkozy n'est pas le seul dans les esprits pour prendre la suite de Sébastien Lecornu. L'ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve ou encore le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici sont évoqués. 

Quelles pistes envisagées pour succéder à lecornu ?

La mission de Sébastien Lecornu étant désormais "terminée", comme il l'a lui-même indiqué, Emmanuel Macron doit s'atteler à trouver un nouveau Premier ministre. 

L'ancien ministre des Armées pourrait-il être reconduit à Matignon ? Un retour de Jean-Louis Borloo au gouvernement est-il possible ? Voici les principales pistes d'Emmanuel Macron ⤵️

le nom du nouveau premier ministre attendu aujourd'hui

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la crise politique que traverse actuellement la France. Emmanuel Macron "nommera un Premier ministre d'ici 48 heures", avait indiqué l'Élysée mercredi. La date butoir est atteinte aujourd'hui ce vendredi 10 octobre, le chef de l'État devrait donc annoncer dans les heures qui viennent qui succèdera à Sébastien Lecornu.

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