"Il faut avoir le courage de prendre en main les réformes" des retraites et du chômage, dit Laurent Saint-Martin

François Bayrou dévoilera, le 15 juillet, les grandes lignes du budget 2026. Il souhaite faire 40 milliards d'économies pour réduire le déficit public de la France.

"Il faut qu'on y soit, parce que ces 40 milliards d'euros d'économies ne sont pas un chiffre totémique. La question c'est 'est-ce qu'on sait réduire, dès l'année prochaine, de façon substantielle, notre déficit public, pour arriver à une trajectoire de retour sous les 3% ?", s'interroge Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l'étranger, invité sur RTL ce lundi 7 juillet. 

Selon lui, il faut des mesures structurelles. "On doit pouvoir continuer à avoir des mesures permettant un meilleur équilibre à la fois de notre régime de retraite, de notre régime d'assurance maladie" et de l'assurance chômage. Il se questionne : "Pourquoi sommes-nous le seul pays d'Europe aujourd'hui à ne pas savoir équilibrer ses comptes sociaux ? Pourquoi vivons-nous encore avec cette idée que l'on peut dépenser plus en retraite que l'on cotise ?"

"Il faut des oppositions responsables"

Le ministre se base sur "les rapports de la Cour des comptes ou du Conseil d'orientation des retraites" pour dire que "si nous ne savons pas équilibrer notre régime de retraite, alors il n'y aura pas d'équilibre pérenne de nos comptes publics tout court". C'est pourquoi il estime qu'il "faut avoir le courage de le dire et de prendre en main ces réformes-là".

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Il envoie d'ailleurs un message aux groupes politiques d'oppositions et aux syndicats. "Il faut aussi des oppositions responsables qui comprennent que les réformes des retraites, les réformes de l'assurance chômage, ce sont aussi des réformes qui permettent la pérennité de notre modèle social". 

Laurent Saint-Martin estime "qu'il est de sa responsabilité mais aussi de celle du Premier ministre François Bayrou de dire aux Français : ce pays ne peut pas rester en déficit chronique. C'est la responsabilité qui est la nôtre vis-à-vis des générations futures", conclut-il. 

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